I. Politiques actives/ politiques passives de l’emploi Introduction – Définitio
I. Politiques actives/ politiques passives de l’emploi Introduction – Définition des politiques de l’emploi Les politiques de l’emploi font partie des politiques structurelles. Au sens large, c’est l’ensemble des politiques visant à assurer le plein emploi ; au sens étroit (qui lui est généralement donné), elle désigne les dispositifs de soutien aux chômeurs et de stimulation de la création d’emploi destinées à aider les personnes qui connaissent des difficultés sur le marché du travail. Ces mesures visent à aider les personnes dans la recherche d’un emploi, à favoriser leur insertion sur le marché du travail, et à les maintenir dans un emploi ou encore de compenser des pertes de revenus consécutives à la perte d’un emploi. Elle se décline alors en deux volets : Les politiques passives qui visant à limiter les conséquences du chômage: indemnisation du chômage et subventions aux retraits d’activité Les politiques actives dont les objectifs sont de créer des emplois, mais aussi d’améliorer le niveau de formation des salariés, ou le fonctionnement du marché du travail : dispositifs de soutien à la création d’emploi, formation professionnelle, accompagnement et placement des chômeurs,.. A. Comparaison des politiques actives en France et en Allemagne Par chômeurs, le montant dépensé est plus élevé en France qu'en Allemagne. Mais les résultats ne sont pas bons car en France on crée directement des emplois par le biais de contrats aidés alors qu'en Allemagne il y a une aide à la création d'entreprise. B. Comparaison des politiques passives en France et en Allemagne Là aussi, par chômeurs, la France dépense plus car depuis les lois Hartz en 2005, les dépenses d'indemnisation ont baissé en Allemagne. Elles sont restées stables en France. C. L’activation des dépenses passives L'activation des dépenses passives signifie : 1) une augmentation de la part des dépenses passives Fiche 2 – Quelles politiques de l’emploi pour lutter contre le chômage? NOTIONS : Flexibilité du marché du travail, taux de chômage, taux d'emploi, qualification, demande anticipée, salariat, précarité, Acquis de première : chômage, productivité, demande globale, politique monétaire, politique budgétaire, rationnement Regards croisés I – Travail, emploi et chômage 1 – 2 – Quelles politiques pour l’emploi ? au détriment des dépenses actives. 2) à l'intérieur des dépenses, instaurer un relais poussant les chômeurs a retrouvé un emploi. En France, deux mesures : un chômeur ne peut refuser plus de 2 fois une offre raisonnable d'emploi qui correspond à la qualification et à la région de l'individu / la création de pôle emploi qui réunit l'ANPE et les ASSEDICS Conclusion - Comparaison France Allemagne : chômage et pauvreté L'Allemagne a donc réussi à baisser son taux de chômage mais sa politique a des incovénients. 1) développement de l'emploi à temps partiel. 2) réduction de l'indemnisation chômage. 3) ce qui entraîne une réduction de la pauvreté à la fois chez les chômeurs et chez les salariés. II. Quelle politique pour quel chômage ? Introduction – Chômage classique/ chômage keynésien E.Malinvaud va développer une analyse qui , tout en reprenant certains éléments critiques de Keynes , va s’efforcer de montrer que la situation sur le marché du travail est plus complexe que Keynes ne l’avait a priori considérée , et qu’il peut y avoir simultanément du chômage keynésien et du chômage classique , ce qui complique la tâche des politiques économiques . En effet, Malinvaud reprend un des éléments essentiels de la critique keynésienne des théories néo-classiques : celui de la rigidité des prix et des salaires qui fait que les prix ne réagissant pas instantanément aux écarts entre l’offre et la demande sur les différents marchés, il peut exister des déséquilibres durables sur le marché du travail. Selon Malinvaud, ces déséquilibres sont de l’ordre de 4 . Etudions les deux cas de chômage: le chômage classique : l’origine du déséquilibre se situe sur le marché du travail. En effet : l’offre de biens étant inférieure à la demande de biens, les entreprises pourraient produire plus sans éprouver de problèmes de débouchés, mais elles ne le font pas, car cette production supplémentaire ne serait pas rentable. Les salaires étant trop élevés, les entreprises préfèrent réduire leur production, licencier afin de ne pas subir une chute de leur profit trop importante. On voit bien que le déséquilibre résulte de la rigidité des salaires et que la politique à mener afin de le résorber est de diminuer le salaire, afin d’accroître la rentabilité des entreprises, de les inciter à produire plus, donc à embaucher . le chômage keynésien : l’origine du déséquilibre se trouve sur le marché des biens : les entreprises pourraient produire plus ; cette production serait rentable (les salaires n’étant pas trop élevés par rapport à la productivité), mais elles ne le font pas car elles sont contraintes par des débouchés insuffisants sur le marché des biens. Dans ce contexte, une politique néo-classique de réduction des salaires, n’aurait aucun effet bénéfique. Au contraire, cela risquerait d’aggraver la situation en diminuant la consommation des ménages. Il faut alors, conformément aux préceptes keynésiens, appliquer une politique de relance augmentant les débouchés des entreprises. T oute la difficulté est alors qu’on observe simultanément sur le marché du travail des régimes de chômage keynésien et de chômage classique. Alors : MARCHE DES BIENS D<O O<D MARCHE DU D<O Chômage keynésien chômage classique TRAVAIL O<D sous-consommation inflation contenue il y a le risque, réel, d’accroître la part du chômage keynésien si on lutte contre le chômage classique (et inversement), sans arriver pour autant à réduire le taux de chômage. Les politiques globales de type keynésienne ou néo-classique semblent donc inadaptées. Il faut, face à des régimes de chômage mixte, appliquer des politiques mixtes qui sont malheureusement très difficiles à définir et à mettre en oeuvre car elles visent des objectifs contradictoires. A. Les politiques libérales pour lutter contre le chômage classique : la suppression des rigidités 1. La suppression des rigidités sur la demande de travail Face à un environnement économique de plus en plus instable, les employeurs doivent être libres d’ajuster leurs effectifs sans être confrontés à des contraintes juridiques et financières qui les découragent d’embaucher dans les périodes favorables. Les employeurs ne recrutent pas autant qu’ils le pourraient par peur des difficultés de licenciement à venir. Il faut alors revenir à un marché du travail en concurrence pure et parfaite a. La flexibilité du coût du travail Une solution est alors de supprimer le salaire minimum puisqu’il est une entrave à la flexibilité permettant au salaire de jouer son rôle de réequilibrateur d’offre et de la demande. La flexibilité du coût du travail permettrait de réduire le chômage . 1) de manière directe : si le coût du travail diminue , l'entreprise peut embaucher des salariés peu productifs cad des jeunes et des non qualifiés / comme le coût du travail augmente moins vite que le coût du capital, les entreprises vont être incitées à remplacer des machines par des hommes. 2) de manière indirecte, la baisse du coût du travail entraîne une baisse des coûts de production qui génère une compétitivité prix plus forte. L'entreprise augmente ses parts de marché ce qui lui permet d'accroître sa production et ses embauches / la baisse des coûts de production entraîne une augmentation des profits des entreprises. Elles peuvent alors investir ce qui génère une compétitivité qualité. 3) la baisse des prix entraîne une augmentation du pouvoir d'achat ce qui permet une hausse de la consommation donc de la production. b. Des mesures restaurant la flexibilité Selon les libéraux, deux grands types de mesures vont être prises. 1) un retour à la flexibilité du coût du travail. Comme il est difficile aujourd'hui de réduire le salaire net, la solution sera l'exonération de charges sociales. 2) rendre flexible le nombre d'heures de travail demandées par l'entreprise, pour cela deux moyens vont être utilisés : un contrat de travail moins protecteur que le CDI / une LPE sur les heures de travail moins rigoureuses (par exemple, réduire la rémunération du travail de nuit ou du travail le dimanche). La solution serait alors, selon les libéraux, de réduire le pouvoir des syndicats (voire selon certains de les supprimer) afin de ramener le marché du travail à l’équilibre (l’hypothèse d’atomicité étant de nouveau vérifiée, tout au moins si les chefs d’entreprise ne sont pas eux- mêmes organisés) 2. La suppression des rigidités sur l’offre de travail Il faut éliminer les réticences à la reprise d’emploi en réduisant les trappes à l’inactivité. Trois grands axes : Réformer le système d’indemnisation-chômage L’intéressement à la reprise d’emploi Le crédit d’impôt a. L’analyse en termes de « job search » (Stigler – 1961) Cette théorie prend en compte une imperfection du marché du travail : la remise en cause de l’hypothèse de la transparence (l’information ne circule pas parfaitement) ; ceci permet d’expliquer que l’on puisse observer simultanément du chômage et des emplois vacants. les théoriciens du job search considèrent qu’ : un individu qui ne se uploads/Finance/ lecon-1-quelles-politiques-pour-lutter-contre-le-chomage-odt.pdf
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- Publié le Fev 02, 2022
- Catégorie Business / Finance
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