Compléments à Généalogie et Histoire de la Caraïbe Nouvelle Série N° 16 4ème tr
Compléments à Généalogie et Histoire de la Caraïbe Nouvelle Série N° 16 4ème trimestre 2014 Page 1 COOPÉRATION et COMPLÉMENTS de Jacques Petit : Au couvent des Nouvelles Catholiques (article 2014-38) La première nommée est en fait Louise Jeanne COUTTARD, fille de Guy et Jeanne Bertrand, o 10/04 b 17/09/1793 à Saint-Jacques de L’Ester de Léogane (Saint-Domingue) ; p Jean Du Casse (qui est l’amiral Du Casse, gouverneur de Saint-Domingue) ; m Louise Bastard (sans doute l’épouse de Charles Lemaire, d’où une fille, Louise Lemaire, b 11/09/1692 Saint-Jacques de L’Ester de Léogane). Elle épousera le 19/09/1713 à Léogane (Saint-Domingue) Pierre PASCAL, fils d’autre Pierre et de Philippe Capiet. Au moins nous savons donc ce qu’est devenue une pensionnaire ! de Claudie Dussert : Jean RAYNAL, négociant toulousain du Cap, sa ménagère, ses débiteurs et son château (article 2014-18) Le 30 juillet 1790, noble Louis Jean François Lafüe de Sainte Rame, habitant de Toulouse, cède à Jean RAYNAL, américain habitant à Toulouse rue Izalquier, 1 500 livres à recevoir de Charles Lapeyre, marchand, et Antoinette Marti son épouse, sur 8 000 livres de principal qu’ils lui doivent pour une maison qu’il leur vendit le 30 mars dernier ; cela moyennant 1 500 livres que Raynal lui a versées en espèces. Toulouse, Me Gilabert, 3E 1071, 30/07/1790 de Claudie Dussert : Entre Guadeloupe et Toulouse, de BOURG et NEAU BOISJOLY (article 2014-22) Marie Françoise NEAU de BOISJOLY « veuve en premières noces de Messire Guillaume de BOURG, native de Notre Dame de Bon Port paroisse du Petit Cul de Sac isle Guadeloupe, demeurante depuis plusieurs années en cette ville, actuellement épouse de Monsieur Sauveur DOLABARATZ, écuyer, capitaine d’infanterie […] en très bonne santé, saine d’esprit et de jugement », décide de faire son testament le 9 mars 1771, « considérant qu’il faut mourir et que l’heure en est incertaine ». On comprend mieux en se rappelant que sa sœur Catherine Thérèse était morte trois mois plus tôt (voir article p. 14). Elle demande d’ailleurs, si elle meurt à Toulouse, à être inhumée dans le même tombeau qu’elle, dans le cimetière de Saint Étienne. Outre des legs aux Augustins de Saint Georges (1200 livres) et à ses domestiques (100 livres à chacun), elle fait son héritier général son neveu, fils de sa sœur, M. de Mongay de Bourg. Elle ajoute que sa mère (Marie Thérèse Godemar + 09/11/1766 Saussens, 31) lui a recommandé avant de mourir de payer à un chirurgien de Montpellier dont elle a oublié le nom la somme de 800 livres « à lui due tant pour nourriture que pour frais de maladie de feu M. Neau de Boisjoly son honoré père » (+ 29/10/1732 Petit Bourg), ce qu’elle n’a pu faire, n’ayant pas réussi à le découvrir. Elle prie donc ses héritiers de le rechercher et s’ils ne peuvent le trouver de faire dire des messes pour le repos de l’âme de ce chirurgien, à concurrence des 800 livres. Il est douteux que les héritiers aient retrouvé et même cherché ce chirurgien, quelques 60 ans après la mort de Neau Boisjoly père, la testatrice étant encore vivante en 1790 (nous n’avons pas trouvé son décès) ! Toulouse, Me Antoine Campmas, 3E 2096, 09/03/1771 de Claudie Dussert : Les premières générations de la famille CICÉRON (famille de notaires de Guadeloupe) (p. 3600-3605 et nombreux compléments : voir index ; NS 15) Le 11 octobre 1763, à l’auberge du sr Jérôme Camy, hors la porte du château, le sieur Henry CICERON, 14 ans, natif de la Guadeloupe, fils du sieur Jean Baptiste, habitant de la Guadeloupe, malade, dans un lit, fait son testament « dont il a distinctement prononcé les dispositions ». Il lègue à son père la légitime et l’institue son légataire particulier ; il institue pour son héritière universelle demoiselle Marguerite Domergue, habitante à Montpellier, fille de feu M. Domergue ancien receveur des domaines du roi. Il ne peut signer. Toulouse, Me Jean Baptiste Lépine, 3E 5061, 11/10/1763 NDLR Henry, né le 13 et baptisé le 28 mars 1745 au Moule, était le 4ème enfant de Jean Baptiste Cicéron et Marie Perrine Langlois. Il était sans doute en France pour études. de Michèle Collet : La famille ROUAULT de TRÉGUEL à Saint-Domingue et à la Jamaïque sous la Révolution (2014 article 33) Voici des précisions sur les deux mariages à Bordeaux : 1.2 Hippolyte Joachim Louis Prosper ROUAULT de TRÉGUEL x 21/12/1785 Bordeaux paroisse Ste Eulalie, Marie Denise CHATEAU (1.5 p. 9) 1.3 Amant Constant Aimé Théodore Victor ROUAULT de TRÉGUEL x 26/09/1787 Bordeaux paroisse St Michel, Marie Madeleine MARIAS Si un lecteur a des renseignements sur les MARIAS réfugiés aux Etats-Unis je serais heureuse de les connaître car mes recherches sur les dates et lieux de décès de Marie Madeleine et Marie Louise Victoire Marias mariées avec des Rouault de Tréguel se sont révélées vaines jusqu’à présent. Compléments à Généalogie et Histoire de la Caraïbe Nouvelle Série N° 16 4ème trimestre 2014 Page 2 de Claudie Dussert : La branche de Saint-Domingue de la famille de MONDION (article 2013/24) et « Mon Odyssée », l’auteur et sa famille (article 2012/09) Le 15 décembre 1766 dame Charlotte HUX BAYEUX, depuis quelque temps à Toulouse, épouse de Mre François Auguste DEMONTION (sic, signe Hux Bayeux de Montdion), ancien major du quartier du Trou, résidant actuellement à Montauban, établit une procuration en blanc pour en son nom renoncer à la communauté de biens entre elle et son mari, demander la séparation de biens, fixer et liquider ses biens propres, etc. Toulouse Me Jean Pierre Saurine, 3E 1161, 15/12/1766 de Claudie Dussert : Nicolas COTTES, Saint-Domingue (NS 14 p. 13) Le 9 janvier 1756 est effectué un partage de 4 pièces de terre, dans le gardiage de Toulouse, capitoulat de Saint Barthélemy, dépendant de la succession de Bernard Muret (Me Muquet, 30 juillet 1737) échues alors aux demoiselles Catherine Muret et Marie Ferrère et restées indivises. Ce partage de 1756 se fait entre les héritiers des deux demoiselles. Ceux de Marie Ferrère sont ses nièces et neveu : Françoise Moncassin veuve de Nicolas Ferrère, marchand, Anne Ferrère épouse Lannes, Jeanne Marie Ferrère, Marianne Cottes, faisant tant pour elle que pour son frère Nicolas COTTES, habitant au Cap, quartier de Léogane (sic), toutes habitantes de Toulouse. Toulouse, Me Jean Baptiste Lépine, 3E 5054 09/01/1756 de Claudie Dussert : Joseph de VEIRON, officier à Saint-Domingue (NS14comp. p. 23) Le 14 août 1772 Joseph VEIRON (orthographe des signatures, Joseph Veiron et Labadie Veiron, mais écrit VEYRON dans le texte), natif de Marvejols en Gévaudan, diocèse de Mende, demeurant actuellement à Toulouse place du Salin, paroisse Saint Étienne, donne pouvoir à son épouse dame Marie Françoise LABADIE « de, pour lui et en son nom, se porter sur l’habitation que le dit sieur constituant jouit et possède au quartier du Terrier Rouge », paroisse Saint Pierre, à Saint-Domingue, et de révoquer tous les pouvoirs qu’elle a donnés, en vertu de la procuration du constituant du 24 avril 1770 (Me Despradels au Fort Dauphin), à François CARRIÉ le 12/03/1771 (même notaire), de prendre possession de l’habitation, l’administrer, etc. Toulouse Me Bernard Corail, 3E 28632, 14/08/1772. Le 5 septembre 1772 messire François de Blanquet de Tillières, conseiller en parlement, baron de Rouville, seigneur de Trébons, habitant de Toulouse, baille à loyer pour 9 ans à partir du 1er octobre au sieur Joseph VEIRON, « capitaine de dragons des colonies françaises de Saint-Domingue », aussi habitant à Toulouse, l’appartement de la maison qu’il possède à Toulouse et où il loge actuellement, à l’angle des rues de Joutx Aigues et des Paradoux, paroisse Notre Dame de la Dalbade, pour 600 livres par an. Toulouse, Me Jean Baptiste Lépine, 3E 5070 05/09/1772 Le 5 avril 1784 noble Joseph VEIRON, ancien capitoul habitant de Toulouse, constitue son procureur son fils cadet, noble Laurent VEIRON de MORNET, actuellement à Saint-Domingue, pour administrer l’habitation qu’il a au quartier des Terres Rouges [sic, pour Terrier Rouge] ; il émancipe son fils en espérant qu’il ne lui donne « aucun regret de l’avoir émancipé et qu’il se conduira toujours en homme d’honneur et de probité. » Toulouse Me Daubert, 3E 13907, 05/04/1784 NDLR « Mme Veiron et ses enfants » était arrivée à Bordeaux venant de Saint-Domingue le 06/05/1771 (F/5b, fichier Houdaille). Elle est en effet repartie le 25/09/1772 pour Saint-Domingue : « Mlle Marie Françoise Labadie épouse du sr Véron native du Cap », avec « la nommée Marie Louise mulâtresse libre domestique de lad. dame âgée de 14 ans native du Cap ». Elle signe Labadie Veiron (AD 33, amirauté, 6 B 54). Mais elle est revenue dès 1773 : le couple avait au moins 8 enfants (voir lgb1, Laurence Bergues, sur Geneanet) dont les trois derniers, des filles, sont nées à Toulouse en 1774, 1775, 1776. Après le mariage de sa fille aînée Anne avec Jean Joseph Marie de SAINT GERMAIN seigneur de La Valade, « Marie Françoise Labadie épouse de Joseph Veiron » repart de Bordeaux pour Le Cap le 08/04/1777. Elle uploads/Religion/ complements-a-genealogie-et-histoire-de-la-caraibe.pdf
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- Publié le Jul 31, 2021
- Catégorie Religion
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