c les cahiers de doleances
Les impôts Les impôts nous surchargent la répartition en est mal faite ceux qui ont les plus grands biens ne paient presque rien le peuple paie tout et plus qu ? il ne doit ? ? Les mandiants Nos campagnes innondent de mandiants de tout ? ge de tout sexe et de toute condition c ? est le plus grand et le plus dangereux de tous les abus ? Nous demandons donc que chaque pauvre demeure dans sa paroisse et qu ? on établisse un bureau de charité pour les vrais pauvres ? Les pères de famille Le nombre de nos enfants nous décourage nous n ? avons pas de quoi les nourrir les vêtir Nous demandons donc un soutien par exemple une grati ?cation ou une diminution des impôts à raison de chaque enfant qui na? trait jusqu ? à l ? ? ge de quatorze ans temps o? l ? enfant pourra gagner sa vie ? ? Conclusion Telles sont les doléances plaintes remontrances et demandent vraies que nous exposons à La Révolution française I-Les cahiers de doléances la bonté du Roi et aux lumières des états généraux ? Cahier de doléances du village de Caure L ? Anglais Arthur Young a voyagé en France de à Il a écrit le récit de son voyage Dans cet extrait il se trouve dans un village dans la Meuse Montant à pied une longue côte pour reposer ma jument je fus rejoint par une pauvre femme qui se plaignait du temps et du triste pays comme je lui en demandais les raisons elle dit que son mari n ? avait qu ? un morceau de tere une vache et un pauvre petit cheval et que cependant ils avaient à payer à un seigneur une rente de livres de blé et trois poulets et à un autre livres d ? avoine un poulet et un sou sans compter les lourdent tailles et d ? autres impôts Elle avait sept enfants et le lait de sa vache servait à faire la soupe ? Cette femme vue de près on lui aurait donné soixante ou soixante-dix ans tant sa taille était courbée et son visage ridée et durci par le travail Mais elle me dit qu ? elle n ? en avait que vingt-huit ? Arthur Young Voyage en France C CLes impôts Les impôts nous surchargent la répartition en est mal faite ceux qui ont les plus grands biens ne paient presque rien le peuple paie tout et plus qu ? il ne doit ? ? Les mandiants Nos campagnes innondent de mandiants de tout ? ge de tout sexe et de toute condition c ? est le plus grand et le plus dangereux de tous les abus ? Nous demandons donc que chaque pauvre demeure dans sa paroisse et qu ? on établisse un bureau de charité pour les vrais pauvres ? Les pères de famille Le nombre de nos enfants nous décourage nous n ? avons pas de quoi les
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Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise- Détails
- Publié le Mar 02, 2022
- Catégorie Industry / Industr...
- Langue French
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