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Abbruzzetti veronique la douleur de l x27 ecriture dans les lettres familieres de petrarque

Patrick Laurence et François Guillaumont dir Les écritures de la douleur dans l ? épistolaire de l ? Antiquité à nos jours Presses universitaires François- Rabelais La douleur de l ? écriture dans les Lettres familières de Pétrarque Véronique Abbruzzetti DOI books pufr Éditeur Presses universitaires François-Rabelais Lieu d'édition Presses universitaires François-Rabelais Année d'édition Date de mise en ligne mai Collection Perspectives Littéraires ISBN électronique http books openedition org Référence électronique ABBRUZZETTI Véronique La douleur de l ? écriture dans les Lettres familières de Pétrarque In Les écritures de la douleur dans l ? épistolaire de l ? Antiquité à nos jours en ligne Tours Presses universitaires François-Rabelais généré le mai Disponible sur Internet ISBN DOI books pufr CVéronique Abbruzzetti Université Sorbonne Nouvelle Paris III La douleur de l ? écriture dans les Lettres familières de Pétrarque ? nuit et jour je lis et écris à tour de rôle je fais alterner mes travaux pour me détendre si bien qu ? une t? che sert de repos et de soulagement pour une autre Je ne trouve aucun autre plaisir ailleurs aucune autre douceur de vivre mais ce plaisir me comble et m ? occupe à tel point que si on me l ? enlevait je ne saurais o? trouver travail ou repos Les occupations croissent entre mes mains et elles se présentent l ? une après l ? autre sur la in de ma vie et si je dois dire la vérité je suis e ?rayé par la masse énorme de choses à faire dans une vie si courte Ce qui arrivera Dieu seul le sait il conna? t parfaitement mes désirs et s ? ils sont utiles à mon ? me il les secondera j ? espère en tout cas ma bonne volonté sera à elle-même sa récompense même toute nue et dépouillée des réussites qu ? elle souhaitait Entre-temps je halète je veille je sue je m ? agite et lutte et là o? est plus dense la haie des obstacles j ? y porte mes pas avec plus d ? entrain stimulé et poussé que je suis par la nouveauté même ou la di ?culté de la t? che Le travail est certain son résultat incertain c ? est un mal qui m ? est commun avec tous les autres qui sont entrés dans ce stade Au milieu de ces occupations s ? écoule le temps qui me reste et moi je m ? en vais avec lui vers la in C ? Véronique Abbruzzetti né mortel je suis accablé par des inquiétudes immortelles ma main est a ?aiblie à force d ? écrire mes yeux à force de veiller mon c ?ur à force de se faire du souci je suis tout endurci et calleux pour employer les mots de Cicéron et si par hasard j ? arrive o? je voudrais ce sera bien ? Ces lignes extraites de la lettre familière XIX adressée à son ami Guido Sette depuis Milan probablement le mai ne laissent