Gerard granel Gérard Granel la ?nitude dans l ? immense Gérard Granel Nicole Raymondis C Texte récemment paru novembre dans un recueil PORTRAITS DE MA? TRES Les profs de philo vus par leurs élèves Aux éditions du CNRS Sous la direction de Jean-marc Jouber

Gérard Granel la ?nitude dans l ? immense Gérard Granel Nicole Raymondis C Texte récemment paru novembre dans un recueil PORTRAITS DE MA? TRES Les profs de philo vus par leurs élèves Aux éditions du CNRS Sous la direction de Jean-marc Joubert et Gilbert Pons Je remercie ce dernier pour m ? avoir donné l ? occasion de rédiger ce portrait du Maestro ? et j ? en pro ?te pour exprimer ma sympathie et mes remerciements à Stéphane Zagdanski pour son accueil et son intérêt pour la pensée de Granel C Il est impossible de parler de Granel sans évoquer son aura auprès de générations entières d ? étudiants qui se sont succédé durant sa longue carrière la ?gure ? Granel le mythe vivant qui faisait salle comble et silence suspendu subjugué ? Outre la puissance de la pensée et l ? éclat fulgurant de l ? orateur de très beaux hommages ont évoqué un physique hors du commun sa charpente d ? athlète grec ? Jean-Luc Nancy la ?ère allure d ? un chevalier chevaleresque ? Jacques Derrida sans parler de sa réputation à la fac du halo inou? ébloui formé autour de lui par les étudiants bête de race ? lira-t-on à son propos dans ce même livre Je commencerai son portrait par là Autant le dire ou le décrire tout de suite ?? comme pour s ? en débarrasser ?? car de Granel il y a beaucoup plus important à dire et à faire s ? occuper de sa pensée En cours c ? est à dire d ? une certaine façon en scène avec ou sans estrade il n ? en avait pas besoin ce qui frappait était la dimension de l ? acteur Il actuait non seulement une formidable présence mais il émanait de lui comme un bouquet d ? acteurs comme on dit d ? un vin qu ? il a du bouquet ? il faisait surgir le parfum de toute une époque ?? plus imaginaire que réelle ?? tout un mythe D ? abord la carrure ? dans tous les sens du terme de Brando Il crevait l ? écran Assis derrière le bureau de larges épaules penchées vers le livre ou se déplaçant en parlant devant le tableau sa présence s ? ouvrait en Cinémascope De ses débuts ?? avec un physique de jeune premier que je n'ai pas connu je le sais par ou? dire ou plus récemment depuis sa mort en novembre pour l'avoir lu sous la plume de descriptions exaltées notamment celle à couper le sou e de Derrida ?? jusqu ? à sa ?n qui correspond à ma ? période o? le C physique était moins saisissant il fût cependant totalement et uniquement possédé par son art ? par cette nécessité enserrante de dire l ? être ? qui consiste nous enseignait-il à se laisser prendre par ce plus grand que soi qui est l ? être de l ? homme mais qui n ? est rien

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