Maryse conde le coeur a rire et a pleurer
E - il É africain Ils f ignoraient C'est un f ait Au cours de ces séjours en France rnon pêre ne prit jamais le chenein de la rue des Ecoles oü la revue Présence africaine sortait du cerveau d'Alioune Diop Comme ma màre iI étart convaincu que seule la culture occidentale vaut la peine d'exister et il se montrait reconnaissant envers la France qui leur avait perrnis de l'obte- nir En mêrne ternps ni l'un ni L'autre n'éprou- vaient le moindre sentiment d'infériorité à cause de leur couleur Ils se croyaient les plus bril- lants les plus intelligents la preuve pat neuf de 'avancement de leur Race de Grands-Nàgres Est-ce cela être alién é 'r I 'ti ii a I T I a a a Ma naissance I I t t rndi ?érent cornrne à son habitude mon pêret ?'avait pas de préférence Ma màre elle déúraitl une ?lle La famitle comprait déjà trois ?lles ero quatre garçons Cela égaliserait les camps passéa Ia honte d'avoir été prise à son ? ge respectable f en agrant délit d'Guvre de chair ma rnêre r-I sentit Lrne grande joie de son état De l orsu ill drneêsmséec hLé' arrlbrpeoduevasitonenc oorrpês pno'érttearit pes d s fr'etri I ? uits-l Devant sa glace elle regardait avec ravisser ?entf s'arrondir son ventre rêbondir ses seins cioux comme rrne paire de pigeons ramiers Tout te monde lui faisait compliment de sa beauté C est qu'Llne nouvelie jeunesse activait son sang iilu-of minait sa peau et ses yeux Ses rides s ãstorn-of paient magiquernent Ses cheveux poErssaient porlssaient tou ?us corrlrne une forêt et eile fai- e r sait sori chignon vieille chanson en fredonnanÊ chose tare une créole çlu'elle avait entendu chanter à sa màre rnorte cinq ans plus tôt s C-i' s ' ái YJ Fd áA L Í t l ' ji t Sura an blan Ka sanmb on Píion blan Sura an gri Ka sanmb ort toutewel Pourtant Son état tourna vite à la mauvaise állAà gvnorioemSsi SsesPeSumSisee nlQetssu-pacrnirraedmnltpe e ssa nreDaluêesvséeme sPorucdiesas nslteàssreàinncst roalmbees- lA lA E tipmqeaounoaiga? intnirhldileêaartmleieesuenamrtnmosstoueofsvroiresrmicdm eoeee lllnedelettlu sleTfàcuepatlonerêuaésmsnpcsuteoai ?usijtoéupÍseesro'rqpn euaA n'ràa pnsaDTaorgttrie ggrrb d aotluuu- ? H l- ? ara rÉ i rlt iH' ii ii t á t E' ü? i cvIlbMdefsiãa'l'eéeaéeouosãpsarccjtrrnnãslàtirreóoma au i rupoeélivg ãenatruoisiL eitrcãctud ?eueaéàedhriéqstxluineellubali- eertfvmc oeen dàsrmosimauieereer jeqnienarpml urclutsta d d Deaeen r eiasrs rseraoarnnstspQin'tnn'sxdaà t r a aA á mrá ã êi rl eruAr etsragoluacvlcaéaseist- esS aoEurness lpa''iarbattrteüionlnuda renetd t up? ermesnééallaêitnvg eêes c-qhmueia- La ctangnaienÊ n'en pro ?taiene pas pour-faire du J'? A désordre Têtes baissées elles s'appliquaient I-? ü ài cornrrfe si de rien n'était Sur leurs pages d'écri- ture I eureusement pour le repos plus que le dimanche avec Sa grand-messe devenue une corvée il y avant le jeudi Ce jour-Là mes ainés étatenit sornmés de se fanre oublier Ma mêre gardant le de toile lit montagne de chair sous les draps brodée dans la pénombre de sa chambre car toutes les persiennes restaient fermées Le ventilateur ronronnait
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- Publié le Sep 23, 2021
- Catégorie Industry / Industr...
- Langue French
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