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Romantismenoir 2do parcial 2c 2020

Francés Lecto-comprensión - Nivel Elemental Segundo Parcial ?? Prof Leticia P Devincenzi do Cuatrimestre ?? - Pandemia Expositions mars - juin - Exposition temporaire - Accès avec le billet exposition L'ange du bizarre Le romantisme noir de Goya à Max Ernst Résurgence et mutations symbolistes Franz von Stuck Le Péché ? Galerie Katharina Büttiker Zürich L'héritage romantique noir est réactivé à la faveur des troubles de la ?n de siècle inaugurés par la terrible année La con ?ance envers le positivisme scienti ?que et la démocratie s'essou e certaines franges intellectuelles s'exaspèrent de l'hypocrisie étou ?ante des conventions morales et artistiques bourgeoises trop soumises aux apparences Avides de donner forme aux énigmes profondes de la vie autrement que par l'analyse scienti ?que ou l'imitation des formes extérieures les symbolistes trouvent dans le romantisme noir le cri de liberté la force de subversion de magie et de mystère qu'ils recherchent Ils y impriment toutefois certaines mutations en élargissant le champ des références L'illustration de Dante Shakespeare et Milton cède le pas à un puissant syncrétisme mêlant les ?gures les plus troublantes et cruelles issues des mythologies méditerranéennes nordiques et de l'Ancien testament L'autre mutation concerne la féminisation des anti- héros malé ?ques le cortège de Satan et autres princes du Mal ménage désormais une place de choix à la Méduse au Sphinx ou à Salomé Méduse face béante et hurlante grouillante de serpents pétri ?e ceux qui croisent son regard depuis le viol dont elle a été victime par Poséidon Avant même que la psychanalyse n'établisse le lien symbolique de cette ?gure avec le complexe de castration les romantiques avaient érigé cette ?gure en nouveau modèle esthétique fascinant par sa laideur À la fois victime et agresseur elle constitue le support idéal d'un art qui veut forcer le spectateur à faire face à ses hantises La femme-Nature idole de perversité Franz von StuckLe Baiser du Sphinx ? Droits réservés Qu'il s'agisse de Salammbô de Cléop? tre ou d'Eve le mythe de la femme fatale obsède les artistes ?n-de-siècle La beauté vénéneuse de la Salomé dessinée par Moreau et décrite avec délices par Huysmans dans A rebours est même devenue l'emblème du symbolisme décadent Aussi diverses soient-elles les femmes fatales semblent être les allégories d'un même concept celui qui pense la Nature comme une force cruelle destructrice et perverse dès lors que l'on s'enfonce dans ses secrets Typiquement sadien ce thème subvertit le mythe rousseauiste de la bonne Mère-Nature Les artistes symbolistes réactivent cette pensée en modernisant le mythe judéo-chrétien de la Chute Les hantises liées à la prostitution envahissante et aux maladies vénériennes éaux des métropoles modernes alimentent l'imaginaire de l'Eve pécheresse Les artistes prennent aussi appui sur le discours scienti ?que contemporain hanté par le déterminisme ainsi que sur le pessimisme de Schopenhauer La beauté féminine est selon lui l'instrument gr? ce auquel la Nature poursuit son objectif de maintien de l'espèce sacri ?ant à sa volonté le bien-être des individus dupés par le plaisir charnel et vaincus par la