Autotyper save 1 Divinité que le ciel ?t pour plaire Vous qu'il orna des charmes les plus doux Vous que l'Amour prend toujours pour sa mère Quoiqu'il sait bien que Mars est votre époux Qu'avec regret je me vois loin de vous Et quand Sulli quittera ce riva
Divinité que le ciel ?t pour plaire Vous qu'il orna des charmes les plus doux Vous que l'Amour prend toujours pour sa mère Quoiqu'il sait bien que Mars est votre époux Qu'avec regret je me vois loin de vous Et quand Sulli quittera ce rivage O? je devrais solitaire et sauvage Loin de vos yeux vivre jusqu'au cercueil Qu'avec plaisir peut-être trop peu sage J'irai chez vous sur les bords de l'Arcueil Vous adresser mes v ?ux et mon hommage C'est là que je dirai tout ce que vos beautés Inspirent de tendresse à ma muse éperdue Les arbres de Villars en seront enchantés Mais vous n'en serez point émue N'importe c'est assez pour moi de votre vue Et je suis trop heureux si jamais l'univers Peut apprendre un jour dans mes vers Combien pour vos amis vous êtes adorable Combien vous ha? ssez les manèges des cours Vos bontés vos vertus ce charme inexprimable Qui comme dans vos yeux règne en tous vos discours L'avenir quelque jour en lisant cet ouvrage Puisqu'il est fait pour vous en chérira les traits Cet auteur dira-t-on qui peignit tant d'attraits N'eut jamais d'eux pour son partage Que de petits soupers o? l'on buvait très frais Mais il mérita davantage Hé quoi vous êtes étonnée Qu'au bout de quatre-vingts hivers Ma Muse faible et surannée Puisse encor fredonner des vers Quelquefois un peu de verdure Rit sous les glaçons de nos champs Elle console la nature Mais elle sèche en peu de temps Un oiseau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours Mais sa voix n'a plus rien de tendre Il ne chante plus ses amours Ainsi je touche encor ma lyre Qui n'obéit plus à mes doigts Ainsi j'essaie encor ma voix Au moment même qu'elle expire Je veux dans mes derniers adieux Disait Tibulle à son amante Attacher mes yeux sur tes yeux Te presser de ma main mourante Mais quand on sent qu'on va passer Quand l'? me fuit avec la vie A-t-on des yeux pour voir Délie Et des mains pour la caresser Dans ce moment chacun oublie CTout ce qu'il a fait en santé Quel mortel s'est jamais atté D'un rendez-vous à l'agonie Délie elle-même à son tour S'en va dans la nuit éternelle En oubliant qu'elle fut belle Et qu'elle a vécu pour l'amour Nous naissons nous vivons bergère Nous mourons sans savoir comment Chacun est parti du néant O? va-t-il Dieu le sait ma chère À Ferney le novembre Divinité que le ciel ?t pour plaire Vous qu'il orna des charmes les plus doux Vous que l'Amour prend toujours pour sa mère Quoiqu'il sait bien que Mars est votre époux Qu'avec regret je me vois loin de vous Et quand Sulli quittera ce rivage O? je devrais solitaire et sauvage Loin de vos yeux vivre jusqu'au cercueil Qu'avec plaisir peut-être trop peu sage J'irai chez vous sur les bords de l'Arcueil Vous adresser mes v ?ux et mon hommage C'est là que je
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Gratuit pour un usage personnel Aucune attribution requise- Détails
- Publié le Jan 03, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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