Heidegger martin qu x27 est ce qu x27 une chose 1988 pdf

CMartin Heidegger Qu ? est-ce qu ? une chose T R A D U I T D E L ? A L L E M A N D PAR JEAN REB OUL ET JACQUES TAMINIAUX Gallimard CTitre original DIE FRAGE NACH DEM DING Tous droits de traduction de reproduction et d ? adaptation réservés pour tous les pays y compris l ? U R S S ? Max Niemeyer Verlag Tübingen ? Éditions Gallimard pour la traduction française CAVA N T- P R O P O S Cet écrit livre le texte d ? un cours qui a été tenu sous le titre Questions fondamentales de métaphysique à l ? Université de Fribourg- en-Brisgau pendant le semestre d ? hiver - Fribourg-en-Brisgau avril CA DIVERSES MANIÈRES D ? INTERROGER EN DIRECTION DE LA CHOSE CI INTERROGATION PHILOSOPHIQUE ET INTERROGATION SCIENTIFIQUE Nous posons dans ce cours une question parmi celles qui s ? inscrivent dans le cercle des questions fondamentales de la métaphysique Elle s ? énonce Qu ? est-ce qu ? une chose ? Question déjà ancienne Elle n ? est toujours neuve que parce qu ? il faut sans cesse la poser à nouveau Nous pourrions aussitôt entrer dans une vaste discussion sur cette question Qu ? est-ce qu ? une chose ? et avant même de l ? avoir convenablement posée En un sens ce serait légitime car la philosophie chaque fois qu ? elle commence se trouve dans une situation défavorable Il n ? en va pas de même pour les sciences auxquelles les représentations opinions et pensées de tous les jours ménagent constamment passage et accès directs Si l ? on tient la représentation quotidienne pour l ? unique mesure de toutes choses alors la philosophie est toujours quelque chose de déplacé Ce déplacement qu ? est l ? attitude de la pensée ne peut être pris en charge que dans un écartement violent Par contre les cours scienti ?ques peuvent débuter immédiatement par l ? exposé de leur objet Le niveau d ? interrogation qui y est adopté au départ n ? y sera plus abandonné même si les questions gagnent en complication et en di ?culté La philosophie en revanche opère un déplacement constant de la position et des niveaux C ? est pourquoi il arrive souvent que pour tout un temps on n ? y sache o? donner de la tête Ce désarroi est inévitable et souvent salutaire mais pour ne pas l ? accro? tre outre mesure il est bon de commencer par une ré exion préliminaire sur ce qui doit faire l ? objet de l ? interrogation Cependant une telle manière de faire comporte le risque que l ? on se mette à parler philosophie de façon prolixe sans pour autant penser dans le sens propre à la philosophie Nous ne consacrerons donc que cette première heure à une ré exion sur notre propos La question s ? énonce Qu ? est-ce qu ? une chose ? Mais un doute

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