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Deux allusions aux doctrines non ecrites de platon p aubenque

LA MATIÈRE DE L'INTELLIGIBLE Sur deux allusions méconnues aux doctrines non écrites de Platon Author s Pierre Aubenque Reviewed work s Source Revue Philosophique de la France et de l'Étranger T No ÉTUDES DE PHILOSOPHIE ANCIENNE Hommage à Pierre-Maxime Schuhl pour son quatre-vingtième anniversaire Avril-Juin pp - Published by Presses Universitaires de France Stable URL http www jstor org stable Accessed Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms Conditions of Use available at http www jstor org page info about policies terms jsp JSTOR is a not-for-pro ?t service that helps scholars researchers and students discover use and build upon a wide range of content in a trusted digital archive We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship For more information about JSTOR please contact support jstor org Presses Universitaires de France is collaborating with JSTOR to digitize preserve and extend access to Revue Philosophique de la France et de l'Étranger http www jstor org CLA MATIÈRE DE L'ENTEIXIGIBLE Sur deux allusionsméconnues aux doctrinesnon écritesde Platon A la mémoirede Léon Robin Pour M Pierre-MaximSechuhl fondateurdu CentreLéon-Robin Dans sa thèsede surLa théoripelatonicienndeesIdéeset desNombreds'aprèsArisloie L éonRobina frayéunevoiequi n'a pas ?nide manifestesra féconditéC ettevoie était pourtantsi nouvelleet pouvaitpara? trea u senspropredu termes i détournée qchu'eirl cahueruarfsaa ullpuratetmeniedrraenpgludseisequuresdlséiclefnanuitecspitoeurrl'éqcuoeledd'aituetdrees sTuücbciènsqgueinacvoencfHi rJm leaKjru? smteesrseetdKes iGnatiusietri os n'ydseavleeunrtduerveannatcvieecrLu en pdreorpieonsddee LméooinnRsqoubeidn'teexnpaoistderelaladogcatgreiunrpeelp atuoisnqiuc'iielnnen see'anguistsialiitsantexclu Stagiritec ommesi aucune ?uvre de Platonne nousétaitparvenue ? Et le résultatdépassaittoute attentep uisqueLéonRobin sansavoircitéuneseulefoisles Dialogues ? avait pu écrireplus de pages qui reconstituaient capohpaérreemntmeeternistcahnesmeefnfdtoirvtneri saifritéiqefu ic'ielu fnalelatihtbéioernidepiraer fpailtaetmonein- t A saWuuemrteé lrssda e et nqse CPéuru aittdern uosai ddtsnm eisGo s s dn e eOdeu s unac l nexh temsior tJcuoeehK nuvNét dvrtdHe Geae F grraiJeaHipunss ln ?edaKloredltarn o ntO n rnaTn eugtht thxqeeoe suèblWcsioeheegoirrtPniiietulteH atbnéteeeteoaniLnédnnmeeesduhilusbnUr Lcoonn sd arcJer'see am u px r du oncttcereitnteescnaornacétcérritiseasdtieoànPlla'etxocneldlaennstcVh P -M Schuhl Platon Paris p Revuephilosophiquen C Pierre Aubenque cienne ? puisqueAristoten accordavecquelquesautrestémoins la présentaictommetelle et qui pourtannt e co? ncidaint i dansla formeni mêmeparfoissurle fondavec le platonism e que nous connaissonpsar ailleurs ? Léon Robinexpliquaitce paradoxeen attribuanàtla vieillessdee Platonundéveloppemendtela doctrine que le philosophne 'auraitpas eu le tempsde ?xerparécritetqui seraitdoncdemeuràé l'étatd'enseignemeonrtal En toutcas ilfallait endéduireque l' ?uvreécritede Platon misà partpeut- êtrqeuelquesallusionsdansle Timéeetsurtoutle Philèbe seraitrestéetout entièretpourl'essentieelndeçàdecequ'Aristotneommeau moins une foisles doctrinens on écrites ? áypacpaSoy ?axad e son ma? tre Quantà l'interprétatiopnropremendtitede Léon Robin qui discernaidtanscesdoctrinensonécritesl'ébauchede ce qu'ilappelaitune processiodnel'être ? ellel'autorisaiàt conclurqeu' Aristotenousa missurla voie d'uneinterprétationnéo-platonicienne de son ma? tre ? et con ?rmaiatinsi sans l'avoircherchél a vraisemblancehistoriquee n mêmetempsque la fécondithéerméneutique de l'hypothès e la reconstitutiodnes doctrinens onécrites permettaietn ?nd'apercevoire ntrele platonismet le néo-platonisme unecontinuitqéui ne pourraitappara? treavec cetteclarté à qui s'en tiendraitp our caractériselre platonismea ux seuls Dialogues L'histoirdeela philosophime êmeanciennee stplusdépendante qu'il n'ypara? tdu mouvemengténéradl esidées Sansdouteest-ce la raisonpourlaquelle surtouten France les indicationdse Léon Robinsontrestéeslongtempssansgrandécho En réactioncontre unstyled'interprétatiodno minanatu débutde ce siècleq uiprivilégiaitl'espritd'unedoctrinpearrapportà sa lettreet s'intéressait plusau mouvemendt'unepenséequ'à l'articulatiodnesraisonselon lesquelleselle se légitimeaprèscoup l'attentiondes interprètes a été entre- tempésnergiquemenintvitéeà s'exercersur la seule littéralitédes textes pouren dégagerpatiemmenlta structure S'agissantde Platon lesDialoguesredevenaiendtès lorsles seuls dépositairedse la véritédu platonismeP