Art contemporain art du temps présent commençant avec le Pop Art et l'Art Conce
Art contemporain art du temps présent commençant avec le Pop Art et l'Art Conceptuel. Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sources secondaires ou tertiaires Pour améliorer la vérifiabilité de l'article ainsi que son intérêt encyclopédique, merci de citer les sources primaires à travers l'analyse qu'en ont faite des sources secondaires indiquées par des notes de bas de page (modifier l'article (https://fr.wikipedia.org/w/inde x.php?title=Art_contemporain&action=edit) ). Cet article peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Voir la page de discussion pour plus de détails. L'art contemporain désigne — de façon générale et globale — l'ensemble des œuvres produites depuis 1945 à nos jours, et ce quels qu'en soient le style et la pratique esthétique mais principalement dans le champ des arts plastiques. Dans cette classification, l'art contemporain succède à l'art moderne (1850-1945). Cette désignation s'applique également aux musées, institutions, galeries, foires, salons, biennales montrant les œuvres de cette période. On parle aussi d'art contemporain pour désigner — par convention — l'art des années 1960 et d'après. Le pop art marquerait, de ce fait, une rupture par rapport à l'art moderne[1]. Une autre convention existe, en juillet 2010, le directeur du Centre de Recherches de Philosophie Européenne de l'Université de Kingston à Londres, Peter Osborne donne une conférence à la Fondation Antonio Ratti et lance une polémique en annonçant que « l'Art Contemporain est post-Conceptuel »[2]. En France, l'expression « art contemporain » est aussi utilisée — avec un sens plus restreint — pour désigner les pratiques esthétiques et réalisations d'artistes revendiquant « une avancée dans la progression des avant-gardes »[3] et une transgression des frontières entre les domaines artistiques (dépassant la frontière de ce que le sens commun considère comme étant de l'art, c'est-à-dire les arts plastiques, en expérimentant le théâtre, le cinéma, la vidéo, la littérature…)[4], ou une transgression des « frontières de l'art telles que les conçoivent l'art moderne et l'art classique »[5]. La notion de « contemporanéité » est d’abord une notion historique. Selon cette approche, la période contemporaine commencerait à partir de 1945[6], avec la fin de la Seconde Guerre mondiale et, par commodité, la plupart des études traitent de la période qui débute en 1945 et va jusqu'à aujourd'hui. Art & Language, Untitled Painting, 1965, Courtesy Tate Modern. Définition « Contemporanéité » signifie aussi « simultanéité ». Est contemporain ce qui est dans la même période. Le « contemporain » serait donc la manière qui se fait aujourd'hui. Appliquée à l'art, cette notion revêt une spécificité esthétique qui peut devenir polémique, puisque les acteurs n’ont pas la distance nécessaire pour effectivement apprécier les œuvres. La désignation « art contemporain » ne doit donc pas uniquement être prise de façon chronologique, car toutes les productions contemporaines n'appartiennent pas à la démarche contemporaine, ni ne se revendiquent comme telles. De nouvelles références permettent de définir ce qu'est la méthode contemporaine. Une des premières est la transgression vis-à-vis de l'époque antérieure ; ainsi la notion d'« art contemporain » voudrait affirmer son indépendance non seulement par rapport à la notion d'arts dits « classiques », par rapport aux « beaux-arts » et à ses catégories (peinture, sculpture, etc.), mais aussi par rapport à la notion de manière « moderne ». La manière contemporaine possède donc en elle-même des exclusions. Elle s’inscrit dans la suite de l’« art moderne » et voudrait mettre, en quelque sorte, fin à celle-ci. De surcroît, l'expression « manière contemporaine » est aujourd'hui utilisée pour des artistes encore vivants et actifs ou pouvant encore l'être, ce qui dans ce cas placerait l'origine de la méthode contemporaine dans les années 1960, avec le pop art, l'art conceptuel, Fluxus, les happenings ou l'art vidéo. C'est avec ces courants artistiques que prendrait fin la période de l'art moderne et la théorie de Clement Greenberg qui la définissait comme la recherche de la spécificité de la technique. Salle Andy Warhol, Hamburger Bahnhof Museum für Gegenwart, Berlin. Dans cette recherche permanente d'une définition de la contemporanéité, la critique d'art et les institutions jouent un rôle important. Ainsi sont généralement exclues de la démarche contemporaine « labellisée » les formes d'art dont les problématiques ne reflètent pas les tendances promues par la critique « contemporaine ». D'un point de vue géographique, à partir des grandes places artistiques médiatisées, essentiellement occidentales (Paris, Londres, New York), et avec la chute du mur de Berlin, en 1989, puis la montée en puissance de la Chine à cette même époque, la planète de l'art contemporain s'est mondialisée, l'Afrique et l'Amérique latine n'échappant pas à cette progression. Pour Anne Cauquelin en 1992, les critères qui caractérisent l'art contemporain ne sont ni uniquement liés à l'époque de production, ni au contenu des œuvres (formes, références, matériaux), mais devraient être cherchés au-delà du pan artistique, dans la sociopolitique, les thématiques philosophiques et dans une économie mondialisée[8]. Marc Jimenez parle en 2005 d'« indéfinition » de l'art créée par l'art contemporain, liée à la « dé-définition de l'art » identifiée par Harold Rosenberg, et laissant aux critiques d'art le soin de délimiter art et non-art[9]. Origines de l'art contemporain L'apparition de la photographie a exercé une influence sur de nombreux artistes dès le xixe siècle, tel que Degas et permis de donner naissance à l'art moderne. L'art n'a plus uniquement pour fonction importante de représenter fidèlement le réel, la photographie est mieux à même de le faire, l'art peut désormais s'essayer à d'autres formes, casser les canons de la beauté, et proposer des expérimentations nouvelles et des idées conceptuelles. F.I.U., Joseph Beuys, Difesa della Natura, 1983[7]. L'art contemporain a pour fondement les expérimentations de l'art moderne (début xxe siècle), et notamment le désir de sortir l'art des lieux traditionnels et institutionnels. En ce sens, l'art perd peu à peu de sa fonctionnalité représentative. La création contemporaine demeure un miroir pour une réalité baignée des conflits et des prises de pouvoir qu’occasionnent ces attaques contre la rationalité. L'art reflète les crises de la société et demeure le lieu d'expression des valeurs. Les rapports de l’art à l’histoire ne s’évaluent ni qualitativement ni quantitativement, mais ils débouchent sur une conception plus institutionnelle de l'art : collectionneurs, sièges sociaux, galeries, musées, etc. pour s'ouvrir à un plus large public. Cependant, les acteurs de l'art moderne dans leur volonté d'exprimer leur opinion artistique hors des cadres institutionnels pour s'adresser au public, restent liés aux institutions ; leur démarche était de s'opposer à une idéologie (Heartfield envers le nazisme) ou au contraire de participer à la propagation d'une pensée politique. Malgré la fin des idéologies imposées dans l'art moderne, les artistes actuels reprennent cet héritage à leur compte en exprimant leur engagement profond par rapport aux institutions. Notamment, lorsque leur sensibilité y est perturbée. Aujourd'hui, l'art contemporain subit le déclin des idéologies du moderne (dans les années 1960, puis à partir de 1990 avec la chute du communisme). Il se fonde sur de nouveaux comportements : renouveau stylistique, brassages artistiques, origines diverses, arts technologiques (accès à la puissance mathématique des ordinateurs et ergonomie des logiciels), mode d'approche de la réalité. Les technologies ont toujours apporté des outils à l'art. Aujourd'hui, l'artiste s'en sert comme d'un instrument de médiatisation, et en invente de nouveaux. Il se base sur la culture historique, répertoriée; lit, visite, comprend, cherche, se spécialise, focalise son sujet et dépasse ce qui a été fait. Il prend position parfois, se veut démonstratif ou choquant, en tout cas il cherche la médiatisation. Francis Picabia, Portrait d'Agnès E. Meyer ou Portrait d'une jeune fille Américaine dans l'état de nudité, 1915. Pour Anne Cauquelin, dès les années 1910, Marcel Duchamp met à nu le futur fonctionnement en réseau de l'art contemporain, avec la spéculation sur la valeur de l'exposition sur un objet qui peut être simplement un objet manufacturé (ready-made)[10]. L'exposition Quand les attitudes deviennent forme, en 1969, a un rôle pivot dans le passage de l'art moderne à l'art contemporain[11]. Art moderne contre art contemporain La différence entre art moderne et art contemporain n'est pas clairement faite et, en France, le musée national d'art moderne ne fait pas, à la fin du xxe siècle, la différence dans ses collections[11]. L'expression « art contemporain » est forgée par les conservateurs de musée, et il pourrait s'agir de l'art qui modifie leur fonction et leur façon de travailler, quitte à la rendre plus difficile[11]. Pour Catherine Millet, l'art contemporain est réellement « contemporain » au sens où il est en phase avec son époque, alors que l'art moderne était en rupture[11]. Pour Anne Cauquelin, le passage de l'art moderne à l'art contemporain est aussi celui d'un système de consommation à un système de communication, où les acteurs du réseau en sont aussi les gestionnaires, et où le public n'a plus qu'un rôle d'approbation et de consommation passives[12]. Des « beaux-arts » aux arts plastiques Marcel Duchamp, Ready-Made Urinoir, 1916-1917. L'art contemporain a pour fondement les expérimentations de l'art moderne, et revendique régulièrement la brèche ouverte par Marcel Duchamp, uploads/s3/ art-contemporain-wikipedia.pdf
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- Publié le Apv 29, 2021
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