Jean-Auguste-Dominique Ingres « Ingres » redirige ici. Pour les autres significa

Jean-Auguste-Dominique Ingres « Ingres » redirige ici. Pour les autres significations, voir Ingres (homonymie). Cet article ne cite pas suffisamment ses sources Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres. (mai 2013). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en don- nant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l'article, comment ajouter mes sources ?). Jean-Auguste-Dominique Ingres Portrait d'Ingres par lui-même, à l'âge de vingt-quatre ans (1804), Huile sur toile, 77 × 64 cm, Chantilly, musée Condé[1]. signature Jean-Auguste-Dominique Ingres, né le 29 août 1780[2] à Montauban et mort le 14 janvier 1867 à Paris[3], est un peintre néo-classique français. 1 Biographie Son père, le peintre et sculpteur Jean-Marie-Joseph Ingres, a favorisé ses penchants artistiques. Il entre en 1791 à l’Académie de Toulouse où il est formé par Jean Suau, puis se rend à Paris, en 1796, pour étudier sous la direction de Jacques-Louis David. Il s’éloigne de son classicisme par son dévouement à un idéal de beauté fon- dé sur de difficiles harmonies de lignes et de couleurs.Il peint le portrait d'amis ainsi que de Pierre-François Ber- nier, qu'il connaît de Montauban. Il remporte le prix de Rome en 1801 au cours de sa deuxième tentative, avec Les Ambassadeurs d'Agamemnon. En juin 1806, il se fiance[note 1] avec Marie-Anne-Julie Forestier. Madame Rivière (1805), Huile sur toile, 116,5 × 81,7 cm, Musée du Louvre, Paris. En 1806, Ingres découvre à Rome, Raphaël et le Quattrocento, qui marquent définitivement son style. Ces années de travail sont les plus fécondes avec les nus, parmi lesquels La Baigneuse, les paysages, les dessins, les por- traits et les compositions historiques. Il est en pleine pos- session de son art et son séjour à Rome est aussi l'occasion de tisser des liens amicaux avec les grands commis de l'administration impériale : le comte de Tournon et sa mère, Edme Bochet et sa sœur Cécile Bochet madame Henry Panckoucke, Hippolyte-François Devillers, le ba- ron de Montbreton de Norvins. En France, cependant, ses toiles peintes en Italie ne plaisent pas. L’artiste décide alors de rester à Rome. Il se marie en 1813 avec Made- 1 2 2 PRINCIPALES ŒUVRES leine Chapelle (1782-1849), une jeune modiste habitant Guéret. Ingres réalisa dix portraits de sa femme. Mais le plus célèbre tableau sur lequel elle apparait est Le Bain turc. Madeleine pose pour l'odalisque aux bras levés qui s’étire au premier plan. Le tableau a été réalisé en 1862, après la mort de Madeleine. Elle fut peinte d'après un cro- quis qu'Ingres avait réalisé en 1818. À la chute de Napoléon Ier, des difficultés économiques et familiales l’entraînent dans une période financièrement difficile pendant laquelle il peint, avec acharnement, tout ce qu’on lui commande. Il sollicite ses amitiés romaines et ses bonnes relations avec les Panckoucke et les Bochet lui présentent Charles Marcotte d'Argenteuil, ami d'Edouard Gatteaux, ami proche d'Ingres. Très vite, Charles Mar- cotte d'Argenteuil devient un proche du peintre, jusqu'à devenir un de ses principaux mécènes jusqu'à son dé- cès en 1864. Après la mort de Madeleine, ce dernier ira même jusqu'à lui présenter sa nièce, Delphine Ramel, qu'Ingres épousera le 15 avril 1852. De ce mariage, vien- dra la décision d'acheter la maison de Meung-sur-Loire avec son nouveau beau-frère, Jean-François Guille, no- taire et conseiller général du Loiret, où il se retirera tous les étés pour bénéficier de la douceur et de la lumière de la Loire. Nombre de membres de la famille Marcotte seront de fidèles acheteurs, comme Philippe Marcotte de Qui- vières et ses frères Marcotte de Sainte-Marie et Mar- cotte de Genlis, le baron Charles Athanase Walckenaer, Alexandre Legentil et le baron Hubert Rohault de Fleury (tous deux initiateurs du projet de la basilique du Sacré- Cœur de Montmartre), Cécile Bochet, devenue madame Henry Panckoucke et baronne Morande-Forgeot, et le clan Ramel. Il trouve finalement le succès en France avec son Vœu de Louis XIII exposé au Salon de 1824, destiné à la cathédrale de Montauban. Il devient directeur de l’Académie de France à Rome de 1835 à 1840. Appelé, le 25 mai 1862, à faire partie du Sénat impérial, il y vota jusqu'à sa mort conformément aux vœux du pouvoir[4]. Il avait été élevé au grade de grand officier de la Légion d'honneur le 14 novembre 1855[5]. Ingres attache au dessin une grande importance et décla- rait à ce sujet : « Une chose bien dessinée est toujours assez bien peinte[6]. » La galerie de portraits réalistes qu’il laisse, constitue un miroir de la société bourgeoise de son temps, de l’esprit et des mœurs d’une classe à la- quelle il appartient et dont il trace les vertus et les limites. Ingres s’intéresse beaucoup à la texture des vêtements et des étoffes (velours, soie, satin, cachemire…) qu’il intègre dans ses œuvres de façon que la classe sociale du per- sonnage représenté soit mise en valeur. Il s’inspire, à ses débuts, de l'esthétique de l’art grec, avant de se tourner vers une approche plus souple des courbes et des drapés. Ingres n'hésitait pas à accentuer l'anatomie de ses mo- dèles pour atteindre son idéal de beauté ; ainsi, il rajouta quelques vertèbres à sa Grande Odalisque. Le Bain turc (1862), huile sur toile, 108 × 110 cm, Musée du Louvre, Paris. Dominique Ingres est aussi violoniste et devient, du- rant un temps, deuxième violon à l’Orchestre du Ca- pitole de Toulouse. De ce loisir est née l’expression « violon d’Ingres ». Ingres est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris (23e division)[7]. Conformément à la volonté de l'artiste de léguer à sa ville natale une grande partie de ses dessins (4 500) ainsi que certains objets personnels, le musée Ingres ouvre ses portes au milieu du XIXe siècle dans l'enceinte de l'ancien palais épiscopal de Montauban ; Armand Cambon, Montalba- nais élève d'Ingres, fut son exécuteur testamentaire et le premier conservateur du musée. Henry Lapauze (1867-1925), historien d'art spécialiste de J-A.D. Ingres, conservateur du Petit-Palais à Paris, mais surtout président du comité Ingres, organise en oc- tobre 1913 [8] avec la municipalité de Montauban les fes- tivités en hommage à Ingres et de l'inauguration du musée Ingres : de nombreuses célébrités littéraires et artistiques entouraient Alfred Roll, président de la Société nationale des beaux-arts, et Léon Bérard, sous-secrétaire d'État aux beaux-arts. Un poème de Daniel Lesueur intitulé "Ingres de Montauban" sera dit par Louis Brémont. 2 Principales œuvres Article détaillé : Liste des peintures de Jean-Auguste- Dominique Ingres. Son œuvre recouvre essentiellement trois genres, la peinture d’histoire, principalement exécutées lors de son séjour italien, les portraits[note 2] et les nus féminins. • Autoportrait à vingt-quatre ans (1804), Chantilly, musée Condé[1] • Bonaparte, Premier Consul (1804), Liège, musée des 3 Louise de Broglie, Comtesse d’Haussonville (1845), huile sur toile, 131,8 × 92 cm, The Frick Collection, New York. Jupiter et Thétis (1811), Huile sur toile, 324 × 260 cm, Musée Granet, Aix-en-Provence. beaux-arts • Napoléon Ier sur le trône impérial, ou Sa Majesté l'Empereur des Français sur son trône (1806), Paris, musée de l'Armée • Portrait de Madame Devauçay (1807), Chantilly, musée Condé • Œdipe explique l'énigme du sphinx (étude de 1808, reprise en tableau en 1827), huile sur toile, 189 × 144 cm, Paris, musée du Louvre • Vénus Anadyomène (1808-1848), Chantilly, musée Condé • La Grande Baigneuse, dite Baigneuse Valpinçon (1808), huile sur toile, 146 × 97 cm, Paris, musée du Louvre • La Grande Odalisque (1814), huile sur toile, 91 × 162 cm, Paris, musée du Louvre • Portrait de Madame de Senonnes (1814), Nantes, musée des beaux-arts • François Ier reçoit les derniers soupirs de Léonard de Vinci (1818), 40 × 50,5 cm, Paris, Petit Palais • Paolo et Francesca (1819), 48 × 39 cm, musée des beaux-arts d'Angers[9] • Françoise de Rimini (1814), Chantilly, musée Condé • Entrée à Paris du dauphin, futur Charles V, Hartford, Wadsworth Atheneum • L'Apothéose d'Homère (1827), huile sur toile, 386 × 512 cm, Paris, musée du Louvre • Don Pedro de Tolède baisant l'épée d'Henri IV, 36 × 28 cm, Paris, musée du Louvre • Portrait de monsieur Bertin (1832), Paris, musée du Louvre • Portrait de Madame Panckoucke ou Madame Henry Panckoucke, huile sur toile peinte en 1811 à Rome, Paris, musée du Louvre • Edme Bochet (1811), huile sur toile, 94 × 69 cm, Paris, musée du Louvre • Le Vœu de Louis XIII (1824), Montauban, cathédrale Notre-Dame • Portrait du comte Louis-Mathieu Molé (1834), huile sur toile, 147 × 114 cm, Paris, musée du Louvre • Le Martyre de saint Symphorien (1834), huile sur toile, 407 cm × 339 cm, Autun, cathédrale Saint- Lazare • La Maladie d'Antiochius, ou Antiochius et Stratonyce (1840), Chantilly, musée Condé • L'Odalisque à l'esclave (1842), huile sur toile, 72 × 100 cm, Cambridge, Fogg Art Museum 4 5 POSTÉRITÉ • La Comtesse d'Haussonville (1845), huile sur toile, 132 × 92 cm, New York, uploads/s3/ jean-auguste-dominique-ingres 1 .pdf

  • 35
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager