Asociatia Culturala ARTElier Botosani Association Dacia-Méditerranée Projet fin
Asociatia Culturala ARTElier Botosani Association Dacia-Méditerranée Projet financé par L’INSTITUT CULTUREL ROUMAIN dans le cadre du Programme Catalogue L’Icône sur Verre Technique Roumaine Millénaire *ICR ne peut pas être considéré responsable du contenu de ce matériel Le Roumanie Terre Culturelle Le Roumanie Terre Culturelle Exemplaire gratuit L’Icône sur Verre Technique Roumaine Millénaire 8-10 octobre Frontignan 13 octobre Sète 2010 Catalogue édition bilingue fr/ro Projet financé par L’INSTITUT CULTUREL ROUMAIN dans le cadre du programme CANTEMIR Projet mis en œuvre par l’Association Culturelle ARTElier Botosani et Association Dacia-Méditerranée Graphique : Butnariu Alexandra de promotion du patrimoine culturel roumain réalisés dans le projet "La Roumanie - terre culturelle”. L'objectif général du projet est de favoriser, dans une approche ethnographique, la promotion du patrimoine culturel de plusieurs régions de la Roumanie, à savoir la Moldavie, le Maramures, l’Olténie et la Munténie. Cet objectif s’est traduit par la présentation devant un public étranger du chant choral roumain avec au programme différents genres de musiques : classique, religieuse et d’inspiration populaire ; cet objectif s’est traduit également à travers une promotion de l'art de la peinture sur verre, dans un contexte général de diver- sité culturelle nationale et européenne. L’exposition s’est proposée de présenter l’icône sur verre de la région de Moldavie. Le programme des exposi- tions: Frontignan - 08/10/2010 et 10/10/2010 et Sète 13/08/2010. Les ateliers démonstratifs complètent la suite d’évenements par la présentation à un public large de la diversité et des similitudes culturelles spécifiques au territoire roumain, intégrées dans l'espace culturel européen. L'événement est structuré sur trois niveaux distincts, harmonieusement intégrés à l’ensemble général de l'événement proposé. Les étapes et les techniques de réalisation de la peinture sur verre, les éléments de peinture spécifiques à la zone moldave constituent l'objet et d'une exposition et de trois ateliers démonstratifs, soutenus par les artistes de l'atelier „St. Mina”. Par l’intermédiaire des materiaux promotionnels réalisés, sera facilité le dialogue interculturel, les participants auront l'occasion d'entendre des sons spécifiques au territoire roumaine, de voir transposés sur verre aspects de la foi des Roumains de Moldavie, dépassant ainsi les limites de l'espace géographique et approchant de cette façon, de l'essence de l'âme roumaine. L e catalogue L’Icône sur Verre Technique Roumaine Millénaire fait partie des matériaux L’atelier de Création “ Sfântul Mina ” L’atelier de création „Sfântul Mina ”a été fondé le 28 Février 2010 à l’initiative du prêtre Constantin Prodan et il réunit cinq artistes. L’atelier vise à soutenir l’art de l’iconographie byzantine, les techniques picturales de l’icône sur bois et celles de l’icône sur verre, les techniques traditionnelles de l’enluminure. De son apparition jusqu’à présent, l’atelier „Saint-Mina” a fait revivre l’art byzantin, en créant des œuvres qui se distinguent par la qualité et la précision. Toujours au cadre de l'atelier tenu dans la paroisse de St. Mina ont lieu des cours démonstratifs d'iconographie et de techniques de peinture sur bois et sur verre. Saint Mina icône sur bois byzantine, auteur Poenaru Gabriel La Sainte Trinité icône sur verre, inspirée d’une fresque roumaine du XVe siècle, auteur Dionis Spătaru 4 La première exposition de l’atelier „St. Mina” a eu lieu à Iasi, en mars 2010. Sous le titre «Enluminure et icône sur bois”, l’exposition a eu comme but de promouvoir les anciennes méthodes de création d’enluminures réalisées selon les techniques d’impression traditionnelles: gravure en métal (en creux) et gravure adittive, mais aussi la promotion des icônes sur bois réalisées selon les techniques des canons byzantins qui arrivent à valoriser la tradition et offrir une particularité à part aux sujets comme „St. Mina”, l’„Icône de la descente aux enfers”, „la Dormition de la Mère de Dieu”, „Le baptême de Jésus ”. Le saint Voile thème classique byzantin, auteur Dionis Spătaru L’atelier d’icônes sur verre 5 L’Icône sur Verre Technique Roumaine Millénaire L’Icône sur Verre – Ethnographie et Art Roumain L’icône sur verre est, de point de vue ethnographique, une catégorie de l'art populaire roumain qui s'est développée en étroit lien avec la religion. L’icône sur verre, ou la technique de la peinture sur le dos du verre s’est développée initialement en Transylvanie dans le contexte des influences de l'iconographie byzantine et de l'art de la poterie et du verre apportés par les commerçants de l'Europe centrale, de Bavière, de l'Autriche, de la Bohême, au XVIIe et XVIIIe siècles, ultérieurement se développant aussi en Moldavie. Selon la légende, l’origine des icones roumaines sur verre est liée à un miracle fait à la fin du VIIe siècle, passé au monastère Nicula, près de Gherla, département de Cluj. On dit que, en 1699, une icône de Sainte-Marie aurait pleuré et le village est devenu un lieu de pèlerinage. Les historiens affirment que immédiatement après la découverte du miracle, le pays a été inondé de copies de l'icône miraculeuse. Des reproductions ont été vendus aux pèlerins et de cette manière la technique de la peinture sur verre s’est répandue dans d’autres coins du pays. Toutefois, il faut noter que la propagation de la peinture sur verre en Transylvanie est due non seulement à la technique spécifique basée sur la copie d'un modèle unique, mais surtout aux conditions sociales et culturelles de Transylvanie, à cette époque-là. Le développement culturel du peuple roumain s’est rapporté à la circulation de certaines formes d’ art et de culture propres à l'Europe centrale, cependant façonnées dans l’esprit national, expression de la mentalité et de la sensi- bilité du village traditionnel roumain. Les Roumains ont adapté la peinture sur verre au folklore roumain, aux raisons religieuses et locales et à l’art populaire. En Moldovie, le métier est entré du Nord de la Bucovine. Actuellement, en Roumanie existent de nombreux peintres d'icônes sur verre, dans toutes les régions du pays, avec des styles très différents. C'est parce que les icônes sur verre offrent une plus grande liberté d'expression par rapport à l'icône sur bois, qui est soumise à des limites canoniques. 7 La Dernière Cène thème classique de l'iconographique byzantine, sur bois, adapté par l'auteur en style populaire; auteur Dionis Spătaru L’icône sur verre doit être comprise dans le contexte pour lequel elle a été faite: la maison traditionnelle et l'église du village.Ces icônes reflètent un état d'esprit particulier du paysan roumain de Transylvanie, qui mène sa vie dans un espace interculturel. Elles sont l'expression des interférences de la pensée religieuse de l’Est avec l’iconographie populaire de l'Ouest. D’ici, progressivement, la voie vers le sud de l'icône transylvane rencontre la mystique estique, sa dogmatique et son hérminye. En ce sens, le fragile matériau du verre est adopté pour réalisations iconographique de grande ampleur, telle le Jugement dernier ou d’autres compositions pareilles. L’art de la peinture sur verre en Roumanie a émergé et s'est développée comme métier spécialisé, pratiqué dans des centres de peinture en Transylvanie, mais aussi en Moldavie. Initialement utilisées comme images religieuses, les icônes sur verre deviennent, à la fin du XVIIIe siècle, element de décora- tion intérieure des maisons paysannes. Actuellement, il ya une intention de transposer les modèles d'icônes sur verre aux icônes sur bois, mais contrairement aux limites canoniques du style byzan- tin, l’icône sur verre permet une plus grande flexibilité d’expression qui surprend d’une manière agréable. La thématique des icônes sur verre était, initialement, variée, éléments orientaux et occidentaux se fondant dans une synthèse originale, tout en conservant le caractère religieux. Aux représentations religieuses sont ajoutés des elements laïques, inspirés par le folklore local, liées aux preoccupations et à la vie paysanne. 8 L’icône sur verre, expression d’une théologie populaire Au centre de l’icône orthodoxe il y a toujours Jésus-Christ, représenté surtout par Sa naissance, le baptême, la Dernière Cène, la Crucifixion et la Résurrection. Le sujet le plus fréquent des icônes est la Vierge Marie, surtout la Vierge à l'Enfant et la Mère des Douleurs, l’Annonciation, le Couronnement et l'Assomption. Les icônes des autres saints sont aussi assez fréquent- ent, chacun d’entre eux étant appelé à l'aide fonction de certains besoins. L’icône sur verre a occupé une place d'honneur dans les maisons des paysans, qu'ils jugeaient comme intermédiaires entre la vie terrestre et la vie éternelle. Les peintures sur verre enfilées dans les chambers représentaient pour le paysan illettré un important Livre saint. Les sources d'inspiration des icônes sur verre de Transylvanie, même au cours du développement de cet art en Transylvanie, viennent à la fois de la zone centrale européenne (hypothèse formulée par plusieurs chercheurs) mais aussi de la culture de l'iconographie orientale, par exemple du mont Athos, répère-clé de la théologie orthodoxe. Quant à l'influence de la tradition byzantine et post-byzantine, elle s'est manifes- tée de l’icône russe en Moldavie, du mont Athos et, fait important, de l'iconographie byzantine des Pays Roumains. L’icône (du grec eikon, qui signifie image) est essentiellement liée à la liturgie et à la prière, et anime le fidèle à adorer Dieu en forme sensible. En contemplant l'image, le croyant se trouve dans la présence de celui représenté et il Lui adresse ses prières. L'Ascension du Christ inspirée d’une icône paysanne du XIXe siècle,auteur Dionis Spătaru 9 Par exemple, Saint-Élie est invoqué lorsque la pluie uploads/s3/ l-x27-icone-sur-verre.pdf
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- Publié le Apv 04, 2021
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