1 ROYAUME DU MAROC Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du

1 ROYAUME DU MAROC Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION Centre de Développement des Compétences Spécialité : Technicien Spécialisé Diagnostic Et Electronique Embarquée Automobile. Niveau :Technicien Spécialisé Secteur : Réparation des Engins à Moteur Module M09 Dessin industriel 2 Sommaire : 1. La normalisation du dessin technique : 1.1. Le format des feuilles : 1.2. Les échelles : 1.3. Le cartouche 1.4. La nomenclature : 1.5. Les traits : 2. Représentation orthogonale : 3. Disposition des vues 3.1. La vue de face : 3.2. Méthode de représentation 4. Méthode d’exécution d’un dessin technique 4.1. Réfléchir 4.2. Esquisser la pièce 4.3 Mettre au propre 5. Coupes et sections : 5.1. Les coupes : 5.2. Les demi-coupes : 5.3. Les coupes partielles : 5.4. Les coupes brisées : 5.5. La section sortie : 5.6. La section rabattue 6. La cotation : 6.1. La cote. 6.2. La cotation multiple : 6.3. Ecriture des tolérances : 6.5. Cotation des diamètres, des rayons et des carrés : 6.6. Cotation des trous de perçage : 6.7. Règles usuelles pour réussir une bonne cotation : 3 1. La normalisation du dessin technique : Comme nous l’avons vu précédemment, le dessin technique permet de représenter des objets de façon précise. Cependant, pour que le dessin soit compréhensible par tout le monde, il est nécessaire d’imposer des règles (comme la disposition des vues). L’ensemble des règles du dessin technique s’appelle la normalisation. 1.1. Le format des feuilles : Afin de faciliter le classement des documents servants à la fabrication des objets, on a décidé de normaliser les dimensions des feuilles de dessin. Il existe 5 formats principaux, le A4 étant le plus courant. A0 = 840 x 1188 mm A1 = 840 x 594 mm A2 = 420 x 594 mm A3 = 420 x 297 mm A4 = 210 x 297 mm Par exemple, le format A3 s’obtient en multipliant par 2 la plus petite dimension du format A4. C’est à dire : 2 formats A4 = 1 format A3. Exercice : Calculer la surface du format A0 : 1188 x 840 = 997 920 mm2 m2 dm2 cm2 mm2 0,997 920 m2 = 1 m2 0, 9 9 7 9 2 0 4 1.2. Les échelles : Lorsque les objets sont grands (maisons, voitures) ou petits (stylos), il est nécessaire de faire des réductions ou des agrandissements de leurs dimensions pour pouvoir les dessiner. Exemple d’échelles : Vrai grandeur : 1 :1 Réduction : 1 : 2 1 : 5 1 : 10 1 : 20 Agrandissement : 2 : 1 5 : 1 10 : 1 20 :1 L’échelle 1 : 10 signifie que 1 cm sur le dessin = 10 cm en réalité. Exercice : On désire dessiner un carré de 2 mètres de coté à l’échelle 1 : 20. Quelle sera sa dimension après réduction ? 2/ 20 = 0.1 m = 10 cm. 1.3. Le cartouche : Le cartouche contient toutes les inscriptions pour identifier et utiliser le dessin. C’est la carte d’identité du dessin. Il se place généralement dans la partie basse de la feuille. 5 Exemple de cartouche : 1.4. La nomenclature : C’est la liste complète des éléments qui constituent le mécanisme dessiné. Chaque élément du dessin est répertorié, numéroté, classé, et tous les renseignements le concernant (nombre, désignation normalisée, ...) sont indiqués dans la nomenclature. Voir polycopié. 1.5. Les traits : En dessin technique on utilise un ensemble de traits qui possèdent chacun un sens particulier 6 Repère Désignation Application Exemple 1 Trait continu Arrêtes et contours 1 2 Trait continu fin Ligne d’attache, de côte, hachures 4 3 Trait interrompu fin Arrêtes et contours cachés 2 4 Trait mixte fin Axe et plan de symétrie 3 5 Trait continu fin à main levée Limite de la vue 5 2. Représentation orthogonale : Les projections orthogonales sont des projections en deux dimensions d’un volume selon trois points de vue (vue de face ou de l’arrière, vue de gauche ou de droite, vue de dessus ou de dessous) La représentation graphique d’une pièce permet d’identifier et de comprendre le volume d’une pièce en la représentant par ses projections. Elle permet également d’identifier et de comprendre l’espace à l’intérieur duquel un volume est projeté, et de savoir repérer les différentes dimensions : largeur, hauteur, profondeur. 3. Disposition des vues 3.1. La vue de face : La vue de face représente la face principale de la pièce. Elle est déterminée en regardant la pièce en suivant la flèche A. Les autres directions d’observation forment avec celle-ci et entre elles des angles de 90° ou des multiples de 90° Vue de la pièce. 7 Nom des différentes vues : A Vue face D Vue de droite B Vue de dessus E Vue de dessous C Vue de gauche F Vue d’arrière Une pièce est définie complétement et sans ambiguïté par un nombre minimal de vues. On choisi les vues les plus représentatives, celles qui comportent le moins de parties cachées. Dans l’exemple ci dessous ce sont les vues A, B, et D. 3.2. Méthode de représentation - Méthode européenne Elle est repérée par le symbole E comme sur le dessin ci-dessous et est placé dans le cartouche à coté de la désignation de l’échelle. - Méthode américaine. Elle est repérée par un symbole inverse au précédent (voir ci-dessous). Dans cette méthode la vue C se mettre à la place de la vue D et réciproquement. 8 4. Méthode d’exécution d’un dessin technique Voici les différentes étapes pour procéder à la représentation d’une pièce. 4.1. Réfléchir - Analyser la fonction de la pièce - Analyser la surface de la pièce - Choisir les vues 4.2. Esquisser la pièce L’esquisse est menée en suivant l’ordre établi lors de l’analyse des surfaces élémentaires. Elle s’effectue en trait fin avec un crayon de dureté moyenne (3H) Il est conseillé de mener les différentes vues simultanément . On pourra systématiquement sur chacune d’elles les surfaces élémentaires qui constituent la pièce. 4.3 Mettre au propre Les lignes vues se représentent en trait continu fort, les lignes cachées sont dessinées en trait interrompu court. - Ordre des traits : On commence par repasser les axes, ensuite les traits forts, puis les traits interrompus courts et, pour finir, les traits fins. - Ordre des lignes : On commence par repasser les arcs de cercle, puis les traits horizontaux et verticaux, enfin les traits obliques dans un sens et dans l’autre sens. 5. Coupes et sections : Les principes de représentation étudiés en 4.3 sont adaptés à la description et à la définition des formes et contours extérieurs. Dans le cas de pièces creuses, il n’en est pas de même, les formes intérieures décrites à partir de traits interrompus courts sont souvent difficile à définir. Pour améliorer la définition et la lecture, on dispose des vues en coupe (coupes et section). 5.1. Les coupes : • Principe : Les sections permettent d’éviter les vues surchargées en isolant les formes que l’on désire préciser. Dans ce mode de représentation, l’objet est coupé (analogie avec un fruit coupé au couteau). Les morceaux sont séparés. Le plus représentatif est choisi. 9 L’observateur, le regard tourné vers le plan de coupe, dessine l’ensemble du morceau choisit suivant les règles habituelles de dessin. L’intérieur, devenu visible, apparaît clairement en traits forts. • Règles de représentation normalisée : ✓ Le plan de coupe : - Indiqué sur la vue adjacente, le plan de coupe est matérialisé par un trait mixte fin (trait d’axe) renforcé aux extrémités. - Le sens d’observation est indiqué par deux flèches. - Au-dessus des flèches apparaissent deux lettres, qui servent à la fois à repérer le plan de coupe et la vue coupée correspondante. ✓ Les hachures : ✓ Les hachures sont utilisées pour mettre en évidence la section d’une pièce. Elles apparaissent là où la matière a été coupée. Elles sont le plus souvent tracées en trait continu fin et inclinées de 45°. ✓ Elles ne traversent pas ou ne coupent pas de traits continus forts, et ne s’arrêtent pas sur un trait interrompu. Les motifs des hachures peuvent varier en fonction de la nature du matériau coupé. 10 • Règles complémentaires simplifiant la lecture des dessins : - On ne coupe jamais des nervures lorsque le plan de coupe passe dans le plan de leur plus grande surface. La règle est la même avec des bras de poulie, de volant de roue,... - Des pièces ou des objets différents appartenant à un même ensemble en coupe doivent avoir des hachures différentes : inclinaison différente et au besoin motifs différents. - On ne coupe jamais les pièces de révolution pleines (cylindriques ou sphériques telles que axes, arbres, billes, ...), les vis, boulons, écrous, rivets, clavettes. 5.2. Les demi-coupes : Les vues en demi-coupe sont particulièrement intéressantes dans le cas de pièces symétriques. Dans ce mode de représentation, la moitié de la vue est dessinée en coupe, afin de définir les formes et uploads/s3/ m09-dessin-industriel.pdf

  • 17
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager