1 Dossier de presse RussenKo 2013 Contact presse & partenariats : Clara Moreno

1 Dossier de presse RussenKo 2013 Contact presse & partenariats : Clara Moreno - 06 12 56 70 07 - clara@morenoconseil.com 2 3 L’édition RussenKo 2013 est la quatrième édition du festival des cultures russe et russophones qui se déroule sur la ville du Kremlin-Bicêtre à la fin du mois de janvier. Les éditions précédentes ont réuni plus de 11 500 visiteurs, augmentant la fréquentation chaque année davantage. Evènement pluridisciplinaire, offrant à voir la Russie d’aujourd’hui, faisant dialoguer russophonie et francophonie, RussenKo est un festival unique en France. Pour cette nouvelle édition, des artistes de renom, des lieux culturels innovants, de nouvelles régions et de nouveaux partenaires feront le programme de RussenKo 2013. Depuis l’origine du festival RussenKo, le Fonds Eltsine est partenaire de l’événement. L’ambassade de France à Moscou et le réseau des Alliances Françaises de Russie sont devenus des partenaires essentiels du festival. Ce partenariat permet à un public français de découvrir les artistes, personnalités et talents de toutes les régions de Russie. L’alliance française de Samara est ainsi cette année un partenaire important du festival tout comme la région et la ville de Samara. Le public de RussenKo pourra ainsi découvrir la richesse culturelle d’une cité au bord de la Volga. Le district de Dmitrov, situé dans la région de Moscou, avec lequel la ville du Kremlin-Bicêtre a conclu un accord de coopération décentralisée, est également présent lors de cette nouvelle édition. Enfin, pour RussenKo 2013 le festival bénéficie de l’appui du Conseil Régional d’Ile-de-France. Ce soutien permet de faire rayonner encore davantage à l’échelle régionale et nationale cet événement culturel unique. www.russenko.fr 4 Igor Moukhin La Russie de Moukhin, photographies de 1987 à 2012 Première rétrospective en France du photographe russe Igor Moukhin Du 25 janvier au 24 février (Vernissage le 25 janvier 19h, 10h-19h les 26 et 27 janvier) Puis, du mardi au samedi : 13h-19h Grand Réservoir de L’Hôpital de Bicêtre Accès avec pass Vernissage En présence de l’artiste et du commissaire d’exposition, Christian Gattinoni Vendredi 25 janvier – 19h Visite guidée Dimanche 14h30 – RDV sur place Accès avec pass Igor Moukhin est l’un des plus talentueux photographes russes actuels. Né en 1961, sous l’ère Kroutchev, il a capté les multiples visages de la Russie, soviétique puis post-soviétique. Les photos d’Igor Moukhin concentrent le temps et l’espace, donnant à voir une époque dans des cadrages d’une grande rigueur. Ses séries explorent ainsi la culture rock pendant la Perestroïka, les monuments soviétiques à l’abandon et les nouveaux visages de Moscou après l’éclatement de l’URSS. Travaillant principalement en noir et blanc, ses photos à la fois poétiques et théâtrales donnent un réel sentiment de présence. Igor Moukhin a exposé dans le monde entier (Chine, Etats-Unis, Angleterre, Belgique, Brésil, Islande, Finlande, Pologne, Grèce,). Le Musée d’art moderne à New York, la galerie Trétiakov à Moscou et le Fonds national d’art contemporain, ainsi que la Maison Européenne de la Photographie à Paris possèdent une collection de ses oeuvres. RussenKo 2013 accueillera pour la première fois en France une rétrospective des œuvres d’Igor Moukhin dont le commissaire d’exposition est Christian Gattinoni, rédacteur en chef de la revue en ligne www.lacritique.org. L’accent, dans cette exposition, est mis sur sa traque en noir et blanc de tous les signes de la vie nouvelle dans des portraits de rue pris sur le vif. Grâce à la réactivité aux situations urbaines et à des cadrages toujours pertinents, il oblige notre regard à dépasser les obstacles du quotidien pour découvrir ces corps qui s’affirment avec plus de liberté. Représentant d’une nouvelle génération de photographes russes, d’une autre école de la rue, sa vision poétique et dynamique des communautés de son pays reste chargée de générosité pour ses modèles et d’optimisme quant à l’avenir. « Considéré comme l’un des photographes russes les plus brillants de sa génération, Igor Moukhin, né en 1961, arpente les rues de Moscou depuis presque trois décennies. Son objectif regarde vivre les Moscovites, fixe les changements de la société depuis la fin de l’ère soviétique. Au fil des pages de cet ouvrage en noir et blanc, le joug communiste disparaît mais les symboles persistent. Le photographe s’attarde sur les monuments glorifiant le pouvoir de l’époque. Son œil, toujours optimiste, note le changement en s’éloignant des clichés. Des images touchantes. Vieilles femmes, adolescents, artistes, musiciens underground, manifestants politiques, toutes les couches de la société sont photographiées. ». Oanell Terrier, Polka Magazine www.moukhin.ru 5 Le théâtre du SamArt Les Jeunes Filles de Ludmila Oulitskaïa D’après Ludmila Oulitskaïa, par le Théâtre du SamArt Mise en scène, scénographie, répertoire musical Olga Agapova Samedi 26 janvier, 20h30 - Ecam Accès avec billet A partir de 14 ans – Spectacle en russe sur-titré en français La troupe du Théâtre SamArt, réputée pour la sobriété de son jeu et sa fidélité aux textes qu'elle interprète, s’empare avec brio d'une nouvelle de la romancière russe Ludmila Oulitskaïa. Sur scène, la table est dressée, le sapin abrite les jouets. Les jeunes filles sont réunies pour faire la fête. A quoi pensent-elles, à quoi rêvent-elles ? A travers ses personnages, Ludmila Oulitskaïa brosse le portrait de la Russie des années 50 et aborde les thèmes récurrents de la jeunesse : les premières amours, l’évolution vers l’âge adulte, l’éveil de la féminité, de la sensibilité. Avec fougue et sincérité les comédiennes jouent le quotidien de la vie soviétique, la joie débordante de l’enfance et font revivre aux adultes la nostalgie de leur jeunesse tout en les questionnant sur la façon dont le monde accueille les enfants. Le rythme et la fantaisie de la mise en scène donnent à l’écriture de Ludmila Oulitskaïa la force des images. La musique et les vêtements à la mode soviétique, renvoyant à un passé révolu, apporte l’émotion. Ludmila Oulitskaïa a été l’invitée du Festival Russenko 2012. Elle a reçu en 2011 le Prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes. Celles-ci restent les principales figures de ses romans et leurs difficultés dans la Russie d’aujourd’hui irriguent toute son œuvre. Le théâtre SamArt de la ville de Samara est un théâtre-laboratoire d’innovation et de création artistiques. Il a reçu à plusieurs reprises le prestigieux prix des « Masques d’or » et organise son propre festival tourné vers la jeunesse. www.samart.ru 6 P183 Performances & graffs Vendredi 25 janvier, 17h30 - Esplanade de la piscine Samedi 26 janvier, 19h - Place Jean-Baptiste Clément (performance croisée P183 / Nebay) Dimanche 27 janvier, 12h – Marché du Kremlin-Bicêtre RussenKo accueillera P183 qui transformera les rues de la Ville du Kremlin-Bicêtre en proposant graffs, performances et happenings dans plusieurs lieux de la ville. Celui que l’on nomme le Banksy Russe, investira pour la première fois l’espace urbain français à l’occasion de RussenKo 2013. P183 est un nom symbole. Le chiffre 183 est un traceur dans la vie de l’artiste urbain P183. Il le suit et l’accompagne dans les objets qu’il possède et dans les lieux qu’il fréquente depuis le 11/08/1983, date de sa naissance. Le chiffre 183 est finalement à l’image de son œuvre : il habite l’espace et le temps. Les performances, fresques, installations de P183 sont le fruit d’une personnalité artistique qui s’est révélée en marge des écoles et institutions artistiques. La découverte de la culture Hip Hop et du Graffiti en 1999 fait prendre conscience à P183 que le graffiti est un moyen d’expression universel et que les « bombes » aérosols sont des armes dans les mains de l’artiste. Son œuvre devient alors spatiale et sociale. P183 revendique un « art social » en même temps qu’il réinterprète l’espace qui l’environne. « Depuis 2007, ce graffeur russe couvrirait les murs de Moscou d'œuvres à forte connotation politique. Publiée en janvier dernier par le quotidien britannique The Guardian, les images causent un certain émoi et "Pavel" P183, qui ne souhaite pas dévoiler son identité, est immédiatement comparé à Banksy (…). Plusieurs installations sauvages dans les plus grands musées du monde ont ensuite contribué à sa réputation. (…) Les constructions visuelles de P183 rendent à la fois hommage aux manifestants (ceux des Printemps arabes ou de la Révolution orange) et dénoncent la répression policière ou l'obsession sécuritaire du pays. Des dessins qui, à l'approche de l'élection présidentielle russe, apparaissent comme résolument anti-Poutine (…) (Même si l’artiste juge sa filiation avec Banksy un peu rapide)… les différentes installations de P183 ont pourtant des similitudes stylistiques avec Banksy : l'utilisation des bâtiments comme élément de mise en scène de ses peintures, les combinaisons entre dessins et environnement pour créer des illusions, une forme de subversion, voire un peu d'humour. Parmi ses fresques, on retient les manifestants masqués munis de bombe de peinture ou de torche, des visages cachés entre les briques, une petite fille décorant des barbelés ou les "cosmonautes" (surnom donné aux OMON, la police anti-émeute russe) collés sur les portes du métro de Moscou. (…) Comparé à Blek le Rat ainsi qu'à son compatriote T-Radya, P183 a déjà une histoire bien rodée. Des poèmes écrits, adolescent, sur le mur dédié au rockeur soviétique, Viktor Tsoi aux murs de uploads/s3/ russenko-2013.pdf

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