Texte 5: Portrait d’Arrias Jean de La Bruyère était aussi moraliste, —> il a éc

Texte 5: Portrait d’Arrias Jean de La Bruyère était aussi moraliste, —> il a écrit « Les Caractères » (1688) —> il observe et décrit les moeurs de ses contemporains (dimension descriptive) —> il donne des conseils, des avis sur ces comportements (dimension prescriptive). Inspiré d’une oeuvre de l’Antiquité (Théophraste « les caractères » —> beaucoup de succès donc L.B n’a jamais cessé de les republier avec du nouveau contenu. Raison du succès: -talent d’écrivain et subtile -portrait des gens auquel il donne des noms fictifs mais derrière lequel les contemporains croyaient reconnaître des personnalités de leur temps —> satirique . Axe de lecture: La satire d’un comportement qui rend difficile la vie en société tel qu’elle était souhaitée au XVII ème siècle. =l.1: Apparition de l’intention satirique —> critique en se moquant -2 hyperboles: « a tout lu », « a tout vu »—> impossible donc on suppose que s’est ce que pense le perso lui même. Le perso est prétentieux —> fin de la phrase exprime l’estime (confirmé) de lui + ce qu’il veut faire croire—> critique de l’orgueil + la vanité -2 ème partie de la phrase reprend cette idée « homme universel, il se donne pour tel » + fini par l’explication. On apprend que le perso a un rapport particulier avec la vérité. C’est à dire qu’il ne se soucie pas de la vie mais de son image. =l.2: « la table » —> lieu par excellence de la vie sociale au XVII ème siècle surtout la table d’un « grand »—> montre l’éducation. —> « on » portrait => récit, action, beaucoup de propositions commencent par « il »; Arrias s’impose aux autres. —> ANAPHORE: donne l’impression d’accumulation => repas saturé par la présence d’Arrias tout comme le texte par « il ». =l.3: 2 verbes montrent la brutalité du comportement du perso « il prend la parole, et l’ôte » —> mépris + savoir Opposé à l’idéal de l’homme du XVII ème siècle « l’honnête homme ». =l.3-5: énumération des inventions de son imagination avec une autre énumération à l’intérieur—> ne s’arrête jamais de parler, raconte des choses générales ou des « historiettes ». L.B joue avec le décalage, l’éloignement du sujet et différent de la précision du discours, seul l’ambassadeur peut savoir ces choses. =l.4-5: 2 formes de grossièreté: -« il discourt les moeurs de cette cour » -il est le premier à rire de ses plaisanteries —> métaphore « jusqu’à éclater =l.6: 2 ème étape du texte: Arrias est en difficulté, avec le contradicteur légitime en face de lui. La fin du texte construit pour donner l’impression de justice entre les hommes, les imposteurs sont punis. =l.8: Arrias donne ses sources: prétend que le discours est vrai + rendre crédible les circonstances inventées—> énumération « ambassadeur de France », « revenu à Paris », « que je », « que j’ai », « qui ne m’a »—> parler de lui, se fascine tout seul. =l.10-11: Sethon ne se nomme pas lui-même et méprise Arrias —> devient la risée de tous sans besoin de le dire. =l.10: « conviés » —> plaisir cruel d’informer Arrias —>politesse agressive Arrias n’a pas le dernier mot, réduit au silence au même moment où il allait prendre la parole avec + de confiance en lui Fin du texte: ordre rétabli, imposteur réduit au silence. Conclusion: Nous avons un texte qui malgré sa brièveté joue plusieurs rôles: —> portrait psychologique, moral —> fable (apologue) vise à rappeler avec une morale implicite: la vie en société, il y a des règles à respecter une d’elle: il faut dominer les pulsions de son égo ! uploads/s3/ texte-5-arrias.pdf

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