Remerciez-le!

Remerciez @Admin pour avoir partagé cet document gratuitement, de la manière la plus simple, en partageant sur les réseaux sociaux.

Lorsque Leonhardt transcrit Bach ! J.S BACH (1685-1750) / Gustav LEONHARDT (192

Lorsque Leonhardt transcrit Bach ! J.S BACH (1685-1750) / Gustav LEONHARDT (1928-2012) – Sonates, Suites et Partitas pour violon, violoncelle et luth transcrites pour clavecin Roberto Loreggian (clavecin), 179’43, texte de présentation en anglais, Brilliant Classics 95757 À la fin de sa carrière, le grand claveciniste Gustav Leonhardt avait effectué un énorme travail de sur l’œuvre de J.S. Bach, arrangeant cinq des six Partitas pour violon seul, les trois dernières Suites pour violoncelle seul, l’Allemande de la Partita pour flute seule et la Sarabande de la Suite pour lute. Il en a lui-même enregistré certaines. Ici, le claveciniste italien Roberto Loreggian offre donc la première intégrale de ces transcriptions phénoménales. Comme l’on pourrait espérer d’une reconstruction polyphonique d’œuvres initialement monodiques, Gustav Leonhardt a amplifié et développé le matériel préexistant. Grâce à l’ajout de divers procédés compositionnels (contrepoint, bourdons et pédales…), l’harmonie et le dialogue implicites entre les voix deviennent explicites. La musique de Bach, comme une fleur au printemps, s’ouvre à l’auditeur, et on y découvre tant de subtilités cachées. En écoutant les œuvres originales, on prend du plaisir à les redécouvrir, à les apprécier d’autant plus grâce à la nouvelle perspective que Leonhardt nous propose. C’est une peine que l’interprétation de Roberto Loreggian ne rende pas justice à ce que Leonhardt nous a légué. La technique est parfaite, les notes y sont, mais l’approche semble quelque peu scolaire, et on aurait apprécié plus de libertés, de respirations, et de joie de vivre dans son jeu. Une toute dernière curiosité – si le livret (uniquement en anglais) fournit à la fois des explications détaillées sur l’histoire des transcriptions et leur rôle dans la carrière de Leonhardt, ainsi qu’une courte description du travail derrière la conception de chacune, il n’est nulle part question d’une biographie du claveciniste qui a enregistré plus de trois heures de musique pour son label. Étrange. Pierre Fontenelle, Reporter de l’IMEP Mots-clés : Roberto Loreggian, J.S. Bach, Gustav Leonhardt, Clavecin, Brilliant Classics uploads/s3/ bach-leonhardt-transcriptions 1 .pdf