3e édition Bertrand Blancheton Sciences économiques © Dunod, Paris, 2016 5 rue

3e édition Bertrand Blancheton Sciences économiques © Dunod, Paris, 2016 5 rue Laromiguière, 75005 Paris www.dunod.com ISBN 978-2-10-075245-4 III Table des matières Mode d’emploi 1 1 Richesse, répartition, progrès 1. Le produit intérieur brut 2 2. L’instabilité de la croissance économique 6 3. Les revenus 8 4. La consommation 10 5. L’investissement 12 6. Le développement économique 14 7. La pauvreté 16 8. Les enjeux du développement d’une économie de service 18 2 Les grandes théories économiques 9. Adam Smith et la richesse des nations 22 10. L’analyse économique de Ricardo 24 11. La loi de Say 26 12. Les termes du débat sur les corn laws 28 13. L’analyse néoclassique 32 14. L’analyse macroéconomique de Keynes 34 15. Les rigidités de prix 38 16. La courbe de Phillips 42 17. La nouvelle économie classique 46 18. La nouvelle économie keynésienne 48 3 Les grands moments de l’histoire économique 19. La Révolution industrielle anglaise (1760-1830) 50 20. La révolution des transports 54 21. La croissance des États-Unis au xixe siècle 58 22. La restauration Meiji au Japon 62 23. Politique commerciale et croissance entre 1850 et 1913 66 24. La déflation britannique des années 1920 70 25. L’hyperinflation allemande 72 26. La « nouvelle économie politique » en URSS 74 27. La crise de 1929 78 28. Le New Deal 82 Sciences économiques IV 29. Les Trente Glorieuses 84 30. Le miracle économique japonais 88 31. Les crises de mai 1968 en France 90 32. Les chocs pétroliers de 1973 et 1979 92 33. La montée en puissance de la Chine 96 4 L’entreprise et son organisation 34. Les théories économiques de l’entreprise 100 35. La direction d’entreprise 102 36. Le taylorisme 104 37. Le fordisme 106 38. Le toyotisme 108 39. Les firmes multinationales 110 40. Nationalisations et privatisations d’entreprises 112 5 Le travail 41. La population active 114 42. L’emploi en France 116 43. Le marché du travail 118 44. La mesure du chômage 120 45. Les explications du chômage 122 46. La théorie du salaire d’efficience 126 47. Salaire minimum et emploi 128 48. Évolutions et caractéristiques du chômage 132 6 Monnaie, banques et marchés financiers 49. La monnaie 134 50. Monnaie et activité 136 51. L’inflation 138 52. Coûts et avantages de l’inflation 140 53. La déflation 142 54. L’épargne 144 55. Les marchés financiers 146 56. Les banques 148 57. Les banques centrales 150 58. L’autonomie de la banque centrale 152 7 Économie européenne 59. L’intégration européenne 154 60. Le Système monétaire européen 158 Table des matières V 61. La politique agricole commune 160 62. La Banque centrale européenne 162 63. L’euro 164 64. Le Pacte de stabilité et de croissance 166 65. La politique monétaire de la BCE 168 8 Économie internationale 66. Équilibre externe et balance des paiements 172 67. Les déterminants du commerce international 174 68. La compétitivité d’une économie nationale 176 69. Le choix d’un régime de change 178 70. La parité des pouvoirs d’achat (PPA) 180 71. La dévaluation 182 72. Les interventions sur le marché des changes 184 73. L’évolution du cours euro/dollar depuis 1999 186 74. La théorie des zones monétaires optimales 188 75. Le triangle des incompatibilités 190 76. L’étalon-or 192 77. Le système de Bretton Woods (1944-1971) 194 78. Le dollar en tant que monnaie internationale 198 9 La mondialisation 79. Le coefficient d’ouverture comme mesure de l’ouverture commerciale 200 80. Les justifications du libre-échange 202 81. Le protectionnisme 204 82. L’intégration financière internationale 206 83. La crise financière internationale de 2007-2011 208 84. La récurrence des crises financières : le modèle de Minsky 212 85. La taxe Tobin 214 86. Les délocalisations 216 87. Le Fonds monétaire international 218 88. La Banque mondiale 220 89. Le GATT 222 90. L’Organisation mondiale du commerce 224 91. Instances internationales de régulation 226 10 Les politiques économiques 92. Politiques économiques conjoncturelles et structurelles 228 93. La politique budgétaire 230 94. Le financement des dépenses publiques 234 Sciences économiques VI 95. La soutenabilité de la dette publique 236 96. La dette publique de la France 238 97. La courbe de Laffer 240 98. La politique monétaire 244 99. Le policy mix, la combinaison des politiques budgétaire et monétaire 246 100. La politique fiscale 248 Méthodologie de la dissertation 250 Glossaire 253 Bibliographie 285 Index 287 1 Mode d’emploi Le Maxi Fiches de Sciences économiques se présente sous forme de fiches synthétiques de deux ou quatre pages. Les fiches peuvent être étudiées dans l’ordre souhaité. De nombreux renvois en couleur permettent d’approfondir les thèmes transversaux, traités dans différentes fiches. Plusieurs outils pédagogiques sont à disposition du lecteur : • La rubrique Point clé, en début de fiche, fait ressortir l’intérêt du sujet et ses principaux enjeux. • La rubrique Repères chronologiques, en fin de fiche, récapitule les principaux événe- ments et dates à mémoriser. • Le Glossaire de sciences économiques, en fin d’ouvrage, regroupe les définitions de 300 notions fondamentales, surlignées tout au long de l’ouvrage. • Des conseils méthodologiques pour la dissertation en économie sont proposés à la fin de l’ouvrage afin de se préparer au mieux aux examens. Cet ouvrage constitue un outil efficace de révision pour réussir les examens et les con- cours. 2 Le produit intérieur brut Le produit intérieur brut (PIB) représente une mesure de la production et une approximation de la richesse créée. Il constitue un agrégat essentiel pour apprécier les performances d’une économie même s’il enferme le progrès dans une vision exclusivement monétaire et matéria- liste. Deux indicateurs doivent plus particulièrement retenir l’attention : le produit global (et sa croissance) ainsi que le produit par tête (PIB rapporté au nombre d’habitants). Point clé 1. DÉFINITIONS Le produit intérieur brut constitue une approximation de la richesse créée par les agents économiques résidant dans un espace donné au cours d’une période de temps (générale- ment l’année). Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées des branches productives de l’économie (somme des valeurs ajoutées brutes + taxes sur la valeur ajoutée + droits de douane – subventions à l’importation). La valeur ajoutée est la différence entre la valeur de la production finale et les consom- mations intermédiaires engagées pour l’obtenir (biens et services utilisés pour produire). Le PIB global d’une économie est exprimé en valeur, c’est-à-dire en unités monétaires courantes. Une part de sa croissance résulte d’une progression nominale des variables économiques. Le calcul d’un PIB en unité monétaire déflatée est réalisé pour évaluer la croissance réelle du PIB, sa croissance en volume. Le PIB peut être décomposé en un PIB marchand et un PIB non marchand. PIB = PIB marchand + PIB non marchand Le PIB marchand comptabilise les valeurs ajoutées réalisées par les branches marchandes de l’économie (sociétés non financières, sociétés financières, entreprises individuelles). Le PIB non marchand comptabilise les valeurs ajoutées réalisées par les administrations publiques et les institutions à but non lucratif. Le produit national brut (PNB) se définit, quant à lui, comme étant égal au produit inté- rieur brut plus les revenus de facteurs reçus de l’étranger moins les revenus de facteurs envoyés à l’étranger. L’interpénétration des économies rend peu significatif l’écart entre les deux agrégats. 2. L’ÉQUILIBRE EMPLOIS RESSOURCES Toute production de biens et services au sein de l’économie engendre une distribution de revenus du même montant dont la dépense constitue une demande permettant d’écouler la production. Du fait de cet équilibre emplois ressources, plusieurs décompositions du PIB sont possibles. a) Approche par la production PIB = VA + Tp – Sbp 1 Fiche 1 • Le produit intérieur brut 3 Avec : • VA : la somme des valeurs ajoutées hors taxe ; • Tp : les impôts sur les produits ; • Sbp : les subventions sur les produits. b) Approche par les revenus PIB = W + EBE + RMB + T – Sb Avec : • W : les salariés ; • EBE l l’excédent brut d’exploitation ; • RMB l le revenu mixte brut ; • T l les impôts ; • Sb : les subventions. L’EBE représente le profit brut des entreprises il est obtenu en soustrayant de la valeur ajoutée la rémunération des salariés et les impôts liés à la production versés par les en- treprises Le RMB représente, quant à lui, l’EBE des entreprises individuelles. c) Approche par la demande PIB = CF + FBCF + ∆Sks + X – M Avec : • CF : la consommation finale (v. fiche 4) ; • FBCF : la formation brute de capital fixe (v. fiche 5) ; • ∆Sks : la variation de stocks ; • X : les exportations de biens et services ; • M : les importations de biens et services ; 3. LE PRODUIT PAR TÊTE, UN INDICATEUR DU NIVEAU DE VIE La croissance du produit par tête (PIB par habitant) signifie une progression de la quan- tité de biens et services à la disposition des individus. La progression du revenu par tête mesure l’évolution du niveau de vie des populations. Le tableau ci-dessous fait ressortir la uploads/Finance/ maxi-fiches-de-sciences-economiques-3e-ed.pdf

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  • Publié le Jul 22, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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