Rédacteur en chef: Olivier Vacherand o.vacherand@promoedition.ch Conseiller édi

Rédacteur en chef: Olivier Vacherand o.vacherand@promoedition.ch Conseiller éditorial: Marian Stepczynski Rédaction: Véronique Bühlmann, Jean-Edouard Choppin, Mohammad Farrokh, Odile Habel, Hélène Koch, Pierre Marquis, Didier Planche, Jaona Ravaloson. Ont collaboré à ce numéro: Me Lionel Aeschlimann et Kim Do Duc, Pierre-Henri Badel, Roger Bootz, Alexandre Buga, Jean-Louis Emmenegger, Valérie Gache, Emma Howard Boyd, Ingo Kellnar, Laurent Roussel, Jonathan Sabbagh, Jean Schneider, David Sikorsky, Julian Thompson. Edition: Promoédition SA Editeur délégué et Directeur de publication: Roland Ray Production: Maryse Avidor Maquette: Dominique Berthet Mise en page: Ursula Brugger Photos: François Filliettaz Relecture: Viviane Cattin Photolitho: Scantype Sàrl Impression: Atar Roto Presse SA Site internet: www.banque-finance.ch Rédaction et administration: Banque & Finance 35, rue des Bains Case postale 5615 1211 Genève 11 Tél. +41 22 809 94 60 Fax +41 22 781 14 14 E-mail: info@banque-finance.ch Publicité: Promoguide SA 35, rue des Bains Case postale 5615 1211 Genève 11 Tél. +41 22 809 94 55 Fax +41 22 809 94 99 Responsable: Alain Cohendet Abonnements: E-mail: abo@banque-finance.ch Ccp: 12-17931-5 1 an d’abonnement (6 numéros) CHF 60.- 2 ans d’abonnements (12 numéros) CHF 90.- Banque & Finance paraît six fois par an et publie un numéro hors série. © Promoédition SA, Genève, 2008 ÉDITORIAL OLIVIER VACHERAND Rédacteur en chef Une machine infernale sans pilote, sans contrôle, sans scru- pule et sans éthique qui use et abuse d’instru- ments trop complexes pour être compris et d’effets de levier trop importants pour êtr raisonnables. MARS - AVRIL 2008 B&F 1 Risque de réputation mondial S i l’on en croit les chiffres révélés par le Fonds monétaire internatio- nal, confirmés lors de la dernière réunion du G7, 400 milliards de dollars se seraient évaporés dans la crise des subprimes. Pour l’heure, les injections massives de liquidités orchestrées par les banques centrales ont permis d’éloigner le spectre du risque systémique. Mais il est certain que personne n’a encore pris toute la mesure des dégâts collatéraux qui ne manqueront pas de se faire jour dans les semaines et les mois à venir. Nombre d’établissements, qu’ils soient spécialisés, régionaux ou globaux, sortent groggy du cyclone immobilier américain. Les plus affectés pourront-ils se soustraire à la bienveillance de quelques chevaliers blancs bien intentionnés, comme les fonds souverains gonflés aux pétro- dollars ou un Warren Buffet, dont les annonces ont autant, si ce n’est plus, d’effet sur les marchés que les déclarations de Ben Bernanke? Une chose est sûre, on doit s’attendre à une accélération des mutations capitalistiques dans le secteur. Chevaliers blancs Comme si les 400 milliards de per- tes cumulées ne suffisaient pas, voilà qu’un petit trader anonyme corsait l’addition de près de 5 mil- liards d’euros à la Société Géné- rale. Une bricole! Quelques jours après la mise au jour de l’affaire Kerviel, la Générale, encore elle, mais avec trois autres établisse- ments (la Société marseillaise de crédit, la Barclays-France et la Banque nationale du Pakistan), se retrouvait sur le banc des accu- sés dans une sombre affaire de blanchiment d’argent entre la France et Israël. L’amalgame sub- primes, Kerviel et affaire du Sentier II est cruel, peut-être même injuste, voire hors de propos. Sauf que le monde de la finance ne sortira pas indemne d’une telle période de turbulen- ces. Quel est le message envoyé à l’opinion publique mondiale? Celui d’une machine infernale sans pilote, sans contrôle, sans scrupule et sans éthique, qui use et abuse d’instruments trop complexes pour être compris et d’effets de levier trop importants pour être raisonnables. Le risque de réputation, que nos banquiers privés craignent comme la peste pour leur établissement, est bel et bien engagé avec une particu- larité: il est devenu mondial à l’image d’une finance désormais globalisée. Crise de confiance En termes de résultat, les effets de cette crise de confiance ne devraient pas avoir de consé- quences directes au sein des établissements spécialisés dans le private banking; ceux-ci étant, à en croire leurs déclarations, restés à l’écart des titres pourris liés aux crédits subprimes. Il n’empêche que depuis l’été der- nier, nombreux sont les Relation- ship Managers qui doivent redou- bler de pédagogie auprès de leurs clients pour assurer que, malgré les pertes d’UBS dans la crise des subprimes (pour des activités d’ailleurs non liées au private banking), la gestion de fortune à la mode helvétique reste mesurée tout en étant per- formante et surtout axée long terme. Il faudra du temps, beau- coup de persuasion, une bonne dose de marketing bien senti pour recouvrer la confiance et sans doute, quelques règlements supplémentaires… ■ uploads/Finance/ risque-de-reputation-mondial.pdf

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  • Publié le Dec 18, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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