1 Aide jeu non Officiel - Concept : clem - Rédaction : Clem et Erwan - Mise en

1 Aide jeu non Officiel - Concept : clem - Rédaction : Clem et Erwan - Mise en Page : Clem - Illustration de couverture : Clem - Illustrations intérieures : Clem et Erwan Le Royaume Mendiant 2 3 Sommaire P. 4 : Le Royaume P. 6 : Créer un sujet de Martin P. 8 : Les Mendiants P. 12 : Les Prothésistes P. 16 : Les Lépreux P. 20 : L’armée du Royaume P. 24 : La Maîtrise des Rats P. 26 : Le Chant des Dieux P. 29 : Personnage Bonus P. 30 : Sorciers du Royaume P. 33 : La Magie d’Art P. 38 : Martin, Roi des Mendiants et autres précisions 4 Le Royaume Naissance d’une Nation Tout débuta quinze ans avant la Tempête du Chaos. Martin du Moussillon, maresquier de son étât, en eût assez des marais puants, des morts qui marchent et aussi peut- être des escargots de cette minable région de la Bretonnie. Avec une forte envie de se faire une place dans le monde, il commença à arpenter les routes de Bretonnie. Mais son obésite, son accent moussillonais et ses manières étaient des freins à ses aspirations. C’est donc naturellement que ses pas le menèrent à Marienburg, où il pensait, à juste titre, que ses origines ne lui serait pas reprochées. Surtout parmi ses nouveaux collègues, les mendiants. En effet, même si Martin avait rejoint un autre monde, il ne put atteindre mieux que cette ancienne et respectable profession. Mais c’était sans compter avec son insatiable soif de pouvoir. Après avoir regroupé autour de lui un début de bande, il se mit à faire régner sa loi dans les bas quartiers de Marienburg. Son incroyable charisme, ses talents de chef né et sa cruauté lui assurèrent un succés foudroyant. L’argent affluait, sa bande s’agrandissait et sa mégalomanie aussi. Il installa tout son petit monde dans un réservoir désafecté des égouts de la ville. Une cour se créa, dans laquelle il donnait ses ordres, écoutait les doléances de ses «sujets» et amassait richesses et oeuvres d’art. Deux ans après son arrivée à Marienburg, il était à la tête d’une véritable armée. Son équilibre mental était déjà bien attaqué et rien n’était fait pour l’améliorer. Il commença à développer une fascination pour l’art sous toutes ses formes, la peinture, les lettres, la sculpture et surtout l’opéra. Son «palais» sous-terrain devint un véritable musée et il fit même aménager un théâtre complet avec tous les artifices modernes des meilleurs places de l’empire, ceintres, scène escamotable, trappes... Son ascension ne s’arrêtait pas. Son armée grandissait, son pouvoir s’élevait, l’argent pleuvait. Les autres guildes de voleurs finirent par prêter allégeance. Martin devint le seul maître des bas-fond de Marienburg. Il prit alors le titre de Roi Mendiant. Il avait juste 33 ans. Et ses ambitions de s’arrêtaient pas là. L’argent de son commerce lui permit de verser de monstrueux pots-de-vin aux autorités de la ville, lui permettant de perpétrer ses crimes avec d’autant plus de liberté. Il fit main basse sur la contrebande avec la Bretonnie, puis avec les autres nations. Tout ce qui entre à Marienburg, légalement ou non, est taxé par le Royaume Mendiant. Son opéra est un lieu fréquenté aussi bien par les pires truands de l’Empire que par sa noblesse. Sa galerie d’art, une artère des égouts somptueusement réaménagée, est un haut lieu de l’art du vieux monde. Mais Martin comprit que pour prétendre au titre de Royaume, son empire du crime se devait de s’étendre. Il envoya ses meilleurs lieutenants, tous issus de la classe des mendiants, conquérir les autres villes au nom du Royaume. La guilde des voleurs de Carroburg fut la première victime. Delberz et Schoppendorf suivirent. Maintenant, la prochaine cible semble être Talabheim. Mais vivre dans les égouts pose un terrible problème. La proximité des Skavens n’est pas de tout repos et le Royaume dût se constituer une armée. Les plus violents des sujets du Roi se groupèrent en unités de combat et patrouillent aux alentours de la Cour de Martin. Ils assurent la sécurité et chassent les inconscients qui essayent d’empiéter sur les marchés du Royaume. Dans leur lutte contre les Skavens, ils sont épaulés par les Seigneurs des rats, d’étranges ermites qui vivent au milieu de ces rongeurs au fond des égouts. Ces derniers, pourchassés par les Skavens, qui voient en eux un danger immédiat, ne sont que trop contents de cette alliance avec le Royaume Mendiant. Afin de se protéger de ceux qui lui enviaient son pouvoir, Martin s’entoura d’une garde rapprochée. Pour cela, il fit appel à ceux que personne ne voulaient approcher... les lépreux. Les plus résistants d’entre eux devinrent son bras armé et les gardiens du trône. Le Royaume leur voue un respect immense, en faisant les héros de leur nation. Le Royaume aujourd’hui Les sujets du Roi Mendiant nagent dans bien des milieux. De la pègre à la politique et passant par les Beaux-arts, ils vivent tous grace à l’opulence du Royaume, profitant de cette manne providentielle. Les finances sont au beau fixe, peu d’ennemis, hormis les Skavens, osent défier les hommes du royaume et le marché de l’art ne s’est jamais aussi bien porté. Martin dirige son monde d’une main de fer mais avec une sagesse que bien des dirigeants devraient lui envier. Sa mégalomanie semble avoir été étanchée et ses aspirations extensionnistes ne sont finalement qu’un moyen d’assurer la sécurité de son empire tout en récompensant ses meilleurs lieutenants. Les mendiants de tout le vieux monde ne rêvent que de faire partie de la Cour de Martin, seule façon pour eux de s’assurer un avenir, même si celui-ci passe par la violence, l’extorsion et le vol. Bref, tout va bien dans le monde de Martin, enfin, en apparence. Cette réussite, doublée d’une promiscuité avec les arts et les maladies n’ont pu qu’attirer une nouvelle sorte d’ennemi, plus insidueux, plus sournois et tout autant dangereux que les Skavens. Les cultes de Nurgle et Slaanesh ont depuis quelques temps commencé à noyauter le Royaume, profitant des avantages que leurs dieux impies leur procurent. Mais, heureusement pour 5 Martin et ses sujets, les cultistes de ces deux entités du Chaos se livrent une guerre sans merci. Cette animosité les empéchant de s’allier pour prendre le pouvoir, les Mendiants sont relativement en sécurité. Mais qui sait, un jour, un culte sera suffisement puissant et malin pour renverser le Roi, ou du moins le corrompre. Les Lépreux, en plus de protéger Martin sont ceux qui sont chargés de purger le Royaume des adeptes du Chaos. Personne ne peut approcher le Roi sans passer par eux et nombreux prétendus conseillers ont disparus sans laisser de traces, à la grande surprise de Martin. Les Lépreux agissent souvent de leur propre chef sans en référer à leur monarque. Ils placent le bien-être du Royaume Mendiant au-dessus de la confiance qu’ils ont en Martin. Mais pour l’instant, ils n’ont pas à se plaindre de lui et le respectent pour ses valeurs et ses talents. Mais attention à celui qui essaye de le tromper, de profiter d’un moment de faiblesse ou de le corrompre. La lame effilée d’un Lépreux saura mettre un terme à ses agissements. Sujets du Royaume Ce n’est pas bien difficile de devenir un membre de cette pègre. Il suffit d’avoir un certain penchant pour la truanderie, l’escroquerie ou un réel talent artistique. Les mendiants tiennent une place de haut rang, juste derrière les Lépreux. Ils dirigent les activités de l’empire à différents échelons, allant jusqu’à reigner sur un duché dans une autre ville. On les appelle alors Duc Mendiant. La Cour de Martin est en permanence en effervessence, des fêtes, des opéras, des expositions rythment la vie des sous-terrains de Marienburg. On y trouve donc, des joueurs, des contrebandier, des faussaires, mais aussi des artistes, des sorciers et même des politiciens, nobles ou bourgeois. Tous ne sont pas réellement sujet du Royaume mais tous ont intérêt à ce qu’il prospère. Quand une guilde adverse se soumet, ses membres deviennent citoyen du Royaume. Comme tous les autres, ils doivent reverser une part de leurs revenus, préter serment à Martin, respecter les Mendiants et les Lépreux et obéir aux ordres. En contre-partie, ils bénéficient d’une certaine protection et peuvent demander de l’aide pour réaliser un coup particulièrement délicat mais rentable, punir un concurent déloyal, se procurer un poison rare... Quitter Martin Autant il est assez simple de devenir sujet du Roi Mendiant autant le quitter est des plus difficile. Tout personnage qui choisit comme débouché une carrière qui ne figure pas dans les deux listes des carrières (de base et avancées) accessibles aux membres du Royaume (Table 1.1 et 1.2) doit quitter Martin. De plus à n’importe quel moment, un personnage peut avoir envie d’indépendance. Il peut faire comme bon lui semble ; mais il serait avisé, dans un cas comme dans l’autre, de suivre la voie officielle et de ne pas essayer de filer à l’Albionaise même si cela reste possible. Pour quitter Martin il suffit de uploads/Finance/ royaume-printer-friendly.pdf

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  • Publié le Sep 15, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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