DEDICACE Je dédie cette thèse à mes parents M. Oumarou Baba et Mme Oualé Patou

DEDICACE Je dédie cette thèse à mes parents M. Oumarou Baba et Mme Oualé Patou qui, tout au long de ce travail m’ont apporté toute l’aide dont j’avais besoin. REMERCIEMENTS Nos remerciements vont à l’endroit de notre directeur de thèse le professeur Saibou Issa qui a bien voulu nous suivre tout au long de ce travail. Sa disponibilité, sa compréhension et ses conseils judicieux ont été pour nous un véritable stimulant. Malgré ses multiples occupations, il n’a jamais cessé d’être à notre écoute lorsque nous rencontrions la moindre difficulté. Nos remerciements vont également à tous les enseignants du département d’histoire pour toute la formation académique et les conseils qu’ils nous ont procurés. Nous pensons précisément aux Docteurs Pahimi patrice, Dr Djanabou Bakary, Dr Chetima, au Dr Bouba. Nous adressons aussi nos remerciements particuliers au Docteur Ouba Abdoul-Bagui dont l’aide nous a été très précieuse. Son attention et l’intérêt porté à ce travail nous ont permis d’améliorer la qualité de cette thèse. En lisant les premières moutures de ce travail, il nous a permis d’éviter certaines dérives sur le plan méthodologique qui auraient pu mettre à mal ce travail. Outre ces hommes de science, nos remerciements s’adressent à tous nos informateurs sans lesquels l’originalité de ce travail de recherche serait hypothéquée. Les enquêtes menées dans les régions de l’Extrême-Nord, du Nord, de l’Adamaoua et du Centre ont permis de sortir l’originalité de ce travail grâce aux informations cruciales ayant servies lors de nos analyses. Nous tenons également à remercier nos ainés académiques dont la contribution dans ce travail n’est pas anodine. Nous pensons aux Docteurs Ouba Abdoul-bagui et Diye Jérémie. Nous ne pouvons omettre de remercier nos frères, sœurs et amis pour leur soutien et encouragement. On cite Hassana Fatima, Sop Mote Adeline, le couple Tidjani à Maroua, le couple Soulémanou à Yaoundé, Onana Clarisse, Tamekamta Zozime. Un énorme merci à l’endroit de tous ceux dont les noms ne figurent pas ici et qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce travail. TABLE DE MATIERES Introduction générale…………………………………………………………….1 A- Présentation du sujet…………………………………………………………1 B- Cadre conceptuel……………………………………………………………..3 C- Cadre théorique………………………………………………….………….10 D- Raisons du choix du sujet…………………………………………………...22 E- Revue de littérature………………………………………………………….23 F- Problématique……………………………………………………………….27 G- Objectifs……………………………………………………………………..28 H- Cadre spatio-temporel……………………………………………………….29 I- Intérêt………………………………………………………………………...30 J- Méthodologie…………………………………………………………………30 Chapitre I : La dynamique migratoire Nord-Sud et l’insertion sociale des migrants…………………………………………………………………………….40 I- Typologie des migrants……………………………………………………40 A- Définition du migrant Nordiste………………………………………..41 B- Identité et sociologie des Nordistes……………………………………42 II- Les raisons d’une migration Nord-Sud…………………………………….45 A- L’urgence d’une amélioration des conditions de vie………………….46 B- La lassitude d’une monotonie persistante et la peur des faits sociaux…59 III- Installation et regroupement communautaire dans la ville de Yaoundé…..67 A- Le rôle de l’administration coloniale dans l’installation des migrants..67 B- L’implantation contemporaine…………………………………………69 C- Quand la rue devient un centre d’accueil……………………………...71 Chapitre II : La crise de l’emploi et le développement des activités non structurées……………………………………………………………………………75 I- Analyse de la politique d’ajustement structurel dans la région septentrionale ……………………………………………………………………………75 A- L’échec de la politique d’ajustement structurel……………………..76 B- Impact de la politique d’ajustement structurel sur la population Nordiste au Nord-Cameroun…………………………………………………….77 C- La migration vers Yaoundé : Une conséquence de la crise économique et de la politique d’ajustement structurel…………………………………79 II- La prolifération des activités informelles dans la ville de Yaoundé : Présentation synoptique……………………………………………………80 A- Le secteur de la restauration……………………………………………81 B- La commercialisation des articles divers comme refuge à la situation de crise économique……………………………………………………….89 C- L’activité marchande de service comme source de revenus des migrants………………………………………………………………...93 III- Les limites de l’Etat et la nécessité d’une source de financement informelle pour le développement des petites activités………………………………95 A- Le rôle des associations dans le financement des petites activités……96 B- Les autres circuits de financement : les aides familiales……………101 Chapitre III : Migrants et commercialisation des produits alimentaires………105 I- Autonomisation de la femme Nordiste dans la pratique des activités économiques……………………………………………………...………105 A- La production de la bière locale ou bil-bil : entre activité économique et développement d’un espace associatif………………………………106 B- Le mandawâ : un know-how sahélien………………………………..115 II- La contribution socioéconomique des femmes sahéliennes…………….119 A- Les dada-gari et la mise sur pied des entreprises « beigneutariales »……………………………………………………119 B- La contribution socioéconomique des femmes au niveau de leur foyer…………………………………………………………………..125 III- Ingéniosité et expertise des migrants dans la production alimentaire…..130 A- Les boissons chaudes : le cas chaї……………………………………130 B- L’ingénierie kossamière………………………………………………134 Chapitre IV : Nordistes et approvisionnements en viande de bœuf…………….139 I- Marchandises, marchandage et activités au marché du bétail…………..139 A- Entre marchands et marchandage……………………………………..140 B- Les activités connexes du marché du bétail : une issue de secours pour les jeunes désœuvrés….………………………………………………144 II- De l’abattage des bœufs à la commercialisation de la viande sur les marchés…………………………………………………………………...147 A- Abattage et islam : une condition nécessaire à la hallalité de la viande…………………………………………………………… 148 B- Commercialisation de la viande de bœuf en détail à Yaoundé…151 III- Les très petites entreprises (TPE) du secteur de la soyaterie…………..157 A- Le processus de création d’entreprise………………………………157 B- Le système de gestion dans les TPE………………………………….161 Chapitre V : L’art Nordiste : entre savoir-faire et développement des petites entreprises…………………………………………………………………………..170 I- L’artisanat du cuir et de la peau, une expression identitaire des Nordistes dans la ville de Yaoundé…………………………………………………170 A- Aux origines du cuir………………………………………………….171 B- Fabrications et commercialisations des articles produits à partir du cuir : une production modifiée à la demande de la puissance coloniale….173 C- Du cuir au raphia : une conséquence de la présence Nordiste dans la ville de Yaoundé…………………………………………………………..178 II- La confection textile……………………………………………………..180 A- L’art de la laine : du tricotage manuel à celui industriel……………180 B- La couture Nordiste : entre stylisme culturel et développement d’un prêt à porter………………………………………………………………..185 C- La broderie ou l’art textile : une manifestation de la décoration dans le domaine vestimentaire………………………………………………195 Chapitre VI : Entre commercialisation de la friperie et développement d’un prêt à porter : le refuge des nouveaux migrants……………………………………….198 I- Aux origines de la friperie vestimentaire au Cameroun…………………198 A- Les origines européennes……………………………………………..198 B- Les origines asiatiques………………………………………………..199 II- Des marchés locaux à la distribution dans les rues : une activité à la portée de tous…………………………………………………………………….202 A- Le choix des ballots…………………………………………………...202 B- Les détaillants ou les vendeurs ambulants : le choix des articles……205 C- La commercialisation d’autres articles de friperie…………………. 209 III- Le développement d’une sous-traitance sous-terraine………………….214 A- De l’amateurisme au professionnalisme : cas de Kari………………..214 B- Les stratégies de vente………………………………………………...216 C- Les conditions de déroulement de l’activité…………………………218 IV- La communauté urbaine de Yaoundé : entre assainissement de la ville, abus du pouvoir et activités de débrouillardise………………………………220 A- Les dysfonctionnements au sein de la communauté urbaine de Yaoundé : un frein au développement de la ville……………………………….221 B- Les solutions pour remédier aux problèmes…………………………224 Chapitre VII : Activités et intégration sociale des migrants dans la ville de Yaoundé……………………………………………………………………………..230 I- Problématique de l’intégration sociale des migrants……………………..230 A- Des indicateurs de l’intégration à l’échec d’une intégration sociale dans la ville…………………………………………………………………230 B- L’échec du processus d’intégration dans la ville de Yaoundé : entre rejet et stigmatisme………………………………………………………...232 II- L’activité marchandage de service : un moyen d’intégration facile…….237 A- Les services du gardiennage………………………………………….237 B- Les savoir-faire culturels des tradi-praticiens Nordistes : une nécessité pour la population sudiste…………………………………………….243 C- La cordonnerie………………………………………………………...249 III- Les activités de rue comme moyen d’intégration………………………...255 A- La ferraillerie : entre informalité et illégalité, une activité génératrice de revenus………………………………………………………………..255 B- L’Avenue Kennedy : entre espace commercial et espace associatif, lieu de brassage culturel et de développement de l’informel…………….261 Chapitre VIII : Diaspora et problématique de développement local…………...264 I- Diaspora Nordiste : mythe ou réalité ?.......................................................264 A- Conceptualisation d’une notion polysémique et multidimensionnelle.264 B- Les migrations de retour, pour quelles raisons ?...................................266 II- Les diasporiens comme acteur de développement local………………..270 A- La notion de développement local……………………………………270 B- La physionomie architecturale des maisons : entre tradition et modernité……………………………………………………………..270 C- Association et développement local…………………………………283 CONCLUSION GENERALE…………………………………………...………… 290 RESUME La crise économique survenue dans les années 80 a entrainé un accroissement exponentiel des chômeurs au Cameroun et notamment dans la ville de Yaoundé, devenue l’eldorado pour les sans-emplois. Les programmes d’ajustement structurel imposés par le FMI (Fonds Monétaire International) et la banque mondiale ont mis à la porte de nombreux fonctionnaires et ont accentué le chômage avec le gel de recrutement dans toutes les régions du Cameroun. L’Etat n’étant plus à même d’assurer son rôle régalien, la population est obligée de trouver des voies et moyens leur permettant de survivre à ces méthodes drastiques que leur imposent les bailleurs de fonds. C’est ainsi que dans la partie septentrionale, on assiste à un vaste mouvement migratoire qui bien qu’existant avant le début de la crise, s’est vu multiplié depuis les années 80, en direction de Yaoundé. L’objectif de ces migrants dans leur ville d’accueil est triple : développer des activités génératrices de revenus, accumuler des bénéfices et retourner dans leur localité d’origine aider la famille qui y réside. Ces activités menées par les migrants Nordistes sont diverses et variées et vont des activités commerciales à celles artisanales où ils mettent en exergue leur know-how, sans oublier les activités marchandes de services. Financées par des « banques informelles » que sont les tontines, ces activités non structurées ont permis à une grande partie d’épargner de l’argent, d’améliorer leur condition de vie, et uploads/Geographie/ avant-propos 2 .pdf

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