Aztlán, terre des Aztèques : images d'un nouveau monde Source gallica.bnf.fr /

Aztlán, terre des Aztèques : images d'un nouveau monde Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Aztlán, terre des Aztèques : images d'un nouveau monde. 1976. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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','A","'rII\ ¡"¡'fJtr .- :, -" a)27.544 1976 a LAOO, AZTLAN TERRE DES AZTÈQUES IMAGES D'UN NOUVEAU MONDE Sur la couverture, N° 90 : Tlaloc, dieu de la pluie. Lesnotices des manuscrits exposés ont été rédigéespar Mlle Marie- Rose Séguy, Conservateur en chef au Départementdes manuscrits, Section Orientale. Les notices des objets dont le prêt a été consenti par le Laboratoire d'ethnologie (Département d'Amérique) du Musée de l'Homme sont dues à Mme Mireille Simoni-Abbat, Chargée du Dépar- tement d'Amérique. La décoration conçue par M. Michel Brunet a été réalisée sous sa direction par les Ateliers de la BibliothèqueNationale. Dans le cadre de la Commémorationdu Centième anniversaire de la Société des Américanistes, cette expositionaétéréalisée avec le concours de l'Associationfrançaisepour les Célébrationsnationales. ISBN 2-7177-1299-2 C Bibliothèque Nationale, Paris, 1976 PRÉFACE « Pendant très longtemps », dit l'ancienne chronique, « demeu- rèrent là-bas, vécurent là-bas, à Aztlàn, les Chichimèques-Aztèques, pendant deux fois quatre cents ans, plus dix fois vingt ans, plus quatorze ans, selon le compte des Anciens, et alors ils se mirent en marche. ». Aztlàn ne peut pas, du moins dans l'état actuel de nos connais- sances, être localisé avec certitude. Les illustrations des manuscrits le représentent comme une île, comme un cône verdoyant qu'en- tourent des lagunes et où sont dessinées des maisons. C'est de cette contrée — peut-être mythique-, vaguement située au Nord-Ouest des territoires du Mexique, que les Annales historiques font partir au XIIe siècle, sous la conduite du dieu-colibri Huitzilopochtli, les Mexica, peuple de chasseurs et de guerriers. Pauvrement installés, en 1325, après une longuepériode d'errance, dans les marais du lac de Texcoco, les Mexica venus d'Aztlan fondèrent Tenochtitlàn, forme première de l'actuelle Mexico, et placèrent peu à peu sous leur domination les riches provinces et les cités anciennes qui se disputaient l'hégémonie sur la vallée. Lorsque, en 1519, Fernand Cortès débarqua sur la côte du Mexique, ils régnaient sur un empire puissant dont les richesses et les fastes éblouirent les conquistadores. Mais ils savaient qu'ils étaient des héritiers, que ces terres où les avait conduits leur longue migration avaient connu avant eux des civilisations brillantes, que là-bas, dans leur pays d'origine, ils avaient été des barbares, « chichi- meca azteca », « les barbares d'Aztlàn». Pour reprendre la formule de J. Soustelle, « leur pensée, à cet égard, pourrait être comparée à celle des Romains au temps des Scipions, encore proches de leurs rudes origines, mais déjà pénétrés d'une culture raffinée que d'au- tres avaient développée avant eux ». C'est cette histoire des Mexica, depuis Aztlin jusqu'à la con- quête du Mexique par les soldats de Cortès, qu'entend faire vivre, par la présence concrète du document et par l'image, la présente exposition. Les illustrations des manuscrits ont fixé les monuments, les bijoux, les costumes, que détruisit la rage guerrière des conqué- rants. Les écrits historiques, les livres religieux ou magiques, les textes de poèmes gardent vivante une civilisation perdue. Pour la première fois la Bibliothèque Nationale ouvre au public sa collec- tion de documents originaux précortésiens, de traductions d'œuvres anciennes, de précieuses copies de manuscrits dues à des lettrés et artistes indigènes ou espagnols. Cette collection est l'une des plus riches du monde. L'occasion choisie pour l'exposer est celle du centième anniver- saire de la Société des Américanistes et de son 42e Congrès interna- tional. C'est en 1875 en effet que se tint le premier congrès améri- caniste, à l'instigation du baron de Dumast, Secrétaire perpétuel de la Société d'archéologie lorraine, et de Lucien Adam, substitut du procureur général, membre de l'Académie Stanislas. Notons à ce propos une curieuse coïncidence: près de quatre siècles plus tôt, dans cette même province de Lorraine, le Nouveau Monde avait été pour la première fois nomméAmérique; ce nom lui avait été donné à Saint-Dié par un groupe d'éruditsquivenaient de recevoir un mémoire d'Amerigo Vespucci sur ses voyages au Nouveau Monde. M. le Professeur Dorst, Membre de l'Institut, Directeur du Museum National d'Histoire Naturelle, et M. Jean Guiart, Direc- teur du Laboratoire d'ethnologie du Musée de l'Homme, ont bien voulu nous consentir des prêts importants. Je les en remercie très vivement. Ma reconnaissance s'adresse aussi à M. le Président Edgar Faure, qui, à la requête de M. Jacques Soustelle, a accepté que figure dans notre exposition le célèbre Codex Borbonicus, magnifique rituel aztèque qui est conservé par la Bibliothèque de l'Assemblée Nationale. Je tiens d'autre part à rappeler les amicales réunions préparatoires qu'a présidées M. le Préfet Maurice Roche, Délégué général aux Célébrations nationales, et auxquelles ont participé notamment sur le plan scientifique Mme Jacques Sous- telle, Trésorière du Congrès international des américanistes, Mme Mireille Simoni-Abbat, Chargée du Département d'Amérique au Musée de l'Homme, M. Jacques Soustelle, ancien Ministre, Député, Professeur à l'École des Hautes Études en sciences so- ciales, M. Claude Lévi-Strauss, de l'Académie Française, Professeur au Collège de France, M. Pierre Monbeig, Président de la Société des américanistes, M. Lionel Balout, Directeurau Musée de l'Homme, et M. Jacques Lafaye, Secrétaire général du Congrès, ainsi que Mlle Marie-Rose Séguy, M. Marcel Thomas et M. Edmond Pognon, Conservateurs en chef à la Bibliothèque Nationale. Au terme de ces réunions, M. Maurice Roche, agissant au nom de M. Michel Guy, Secrétaire d'État à la Culture, à qui j'exprime ma sincère gratitude, nous a fait bénéficier d'une subvention impor- tante, dont je remercie l'Association française pour les Célébrations nationales. Je remercie enfin Mlle Marie-Rose Séguy, Conservateur en Chefau Département des manuscrits de la BibliothèqueNationale, qui, avec un soin exemplaire et une compétence que l'on appréciera, s'est acquittée de la préparation des documents à exposer et de la rédaction du catalogue. GEORGES LE RIDER Administrateurgénéral de la Bibliothèque Nationale N° 77. — Élaboration du calendrier (Codex Borbonicus, fo 21). INTRODUCTION L'origine du fonds mexicain de la Bibliothèque Nationale, l'un des plus riches du monde, remonte au début du 18e siècle. En effet, c'est en 1700, que Charles Le Tellier (1642-1710), archevêque de Reims, offrit en témoignage de l'intérêt qu'il portait à la Bibliothèque du Roi, un superbe manuscrit enluminé connu depuis sous le nom de CodexTelleriano Remensis, contenant un calendrier des fêtes, suivi d'un tonalamatlet d'une histoire fragmentaire du Mexique. L'un des premiers accroissements notables du fonds mexicain remonte à 1830, date à laquelle la Bibliothèque Royale fit l'acquisition de plusieurs documents provenant de la célèbre collection de Lorenzo Boturini Benaduci parmi lesquels figuraient notamment le Alatricule de Ittexotzingo, le Rôle des impôts de Tlatengo, le Codex des veinte mamorças, un document juridique sur papier d'agave et un Testeriano. Mais ce n'est qu'à la fin du siècle dernier, que le fonds mexicain de la Bibliothèque Nationale connut son plus important enrichissement grâce à l'apport de la collection qu'Eugène Goupil avait achetée à Joseph Aubin. Avant d'être en la possession d'Eugène Goupil, certains manuscrits avaient successivement appartenu aux grands pionniers uploads/Geographie/ azteques.pdf

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