1 Titre : RÉGIMENT DES DRAGONS DE LA REINE HISTORIQUE Référence : ANCESTRAMIL C

1 Titre : RÉGIMENT DES DRAGONS DE LA REINE HISTORIQUE Référence : ANCESTRAMIL Cavalerie 1620-1789 « Susane » Historiques Auteur : Général SUSANE Origine : S.H.D. - Salle de lecture Référence : HISTOIRE DE LA CAVALERIE FRANÇAISE Librairie J. Hetzel et Cie – Paris 1874 TOME 2 - Pages 322-327 Transcripteur : Paul CHAGNOUX Date : 2008 MESTRES DE CAMP ET COLONELS 1. HOCQUINCOURT (N., chevalier d’), 14 septembre 1673 2. ENONVILLE (Jacques-René de BRIZAY, vicomte d’), 31 juillet 1675 3. MURÇAY (N. NICOLAÏ, chevalier de), 3 février 1685 4. HAUTEFEUILLE (Gabriel-Étienne-Louis TEXIER, marquis d’), 1er septembre 1692 5. ORIVAL (N.), marquis d’, 26 février 1704 6. THIBOUVILLE (N. d'HERBIGNY, marquis de), novembre 1731 7. PIONSAC (N. de CHABANNES, comte de), 1734 8. TERRAIL (Joseph DUREY de SAUROY, marquis du), 11 juin 1740 9. MORAND (Thomas-Charles, comte de), 1er janvier 1748 10. FLAMARENS (Emmanuel-François de GROSSOLES, comte de), 1er décembre 1762 11. COIGNY (Jean-Philippe de FRANQUETOT, chevalier de), 13 avril 1780 12. GUICHE (Antoine-Louis-Marie de GRAMONT, duc de), 15 avril 1784 13. MACHAULT (N., vicomte de), 10 mars 1788 14. GOUY d'ARCY (Louis-Marthe de), 25 juillet 1791 15. LA TURMELIÈRE (Marc-Pierre de), 5 février 1792 16. HAUTMARET (Blaise DUVAL de), 25 mars 1792 17. LA GRANGE (Adélaïde-Blaise-François LE LIÈVRE de), 7 septembre 1792 18. TILLY (Jacques DELAISTRE de), 29 novembre 1792 19. PÉLICOT (François-Philibert-Michel), 27 juin 1793 20. JOURDAN (François), 23 février 1794 21. VINCENT (N.), 6 mai 1794 22. FAUCONNET (Jean-Louis-François), 1er juin 1794 23. LEBARON (Jacques), 26 novembre 1796 24. PICQUET (Cyrille-Simon), 13 février 1807 25. MUGNIER (Claude, baron), 27 février 1813 26. SAVIOT (Jean-Baptiste), 1814 2 Ce corps, l'un des 4 régiments de dragons mis sur pied par l'ordonnance du 14 septembre 1673, a été formé par le chevalier d'HOCQUINCOURT et sous son nom. HOCQUINCOURT a été tué le 23 juillet 1675 au combat de Gamshürst en Alsace, et son régiment est devenu le régiment de La Reine-dragons le 31 juillet suivant. Il fut alors complété à 12 compagnies de 60 hommes tirées de Royal et de Colonel général. Il a fait ses premières armes avec TURENNE, en 1674, aux combats de Seintzheim, Ensheim et Mulhausen. Il passe l'hiver aux environs de Pontarlier, et, en 1675, il figure aux affaires de Turkheim et d'Altenheim, d'Haguenau et de Saverne. On le voit en 1676 au combat de Kokersberg, en 1677 au siège de Fribourg, en 1678 à Rheinfeld, à Seckingen, au passage de la Kintzig, devant Kehl et Lichtemberg, à la prise des retranchements d'Orteberg et des ponts de Strasbourg ; enfin, en 1679, à Minden. En 1681, il est au camp de la Sarre, à celui de la Saône en 1683, et en 1684 il couvre les opérations de siège de Luxembourg. De 1685 à 1687, on le retrouve encore au camp de la Saône. A la reprise des hostilités en 1688, il est envoyé à l'armée du Rhin, fait 2 campagnes sur cette frontière, et arrive en Flandre en 1690 pour prendre part à la victoire de Fleurus. Les années suivantes, il est employé, tantôt à l'armée, tantôt à la surveillance des côtes de la mer du Nord. M. de MURÇAY a été tué en 1692 à Steenkerque. Le régiment se signale, en 1695, en attaquant l'arrière-garde du prince de VAUDÉMONT aux environs de Gand. La Reine fit partie, en 1698, du grand camp de Compiègne. En 1701, il fut attaché à l'armée du Rhin, et habituellement employé à éclairer le pays. Pendant la bataille de Friedlingen, il fut chargé d'emporter Neubourg. En 1703, il a fait les sièges de Kehl, de Brisach et de Landau, et a pris part à la bataille de Spire. Il était en 1704 à la deuxième et malheureuse bataille d'Hochstedt. En 1705 il sert sur la Moselle, occupe Trèves, contribue à la reprise des lignes de Weissembourg et se trouve au combat d'Haguenau. De 1707 à 1712 il est à l'armée de Flandre. Il est employé en 1708 au ravitaillement de Lille où le maréchal de BOUFFLERS était assiégé. Il a fait la campagne de 1713 en Allemagne avec le maréchal de BEZONS. Il était au camp de la Sambre en 1732, et l'année suivante il rallia l'armée d'Italie. Sa présence est signalée pendant cette guerre à la prise de Gera d'Adda, de Pizzighetone et de Milan, à Novare, à Tortone, à Colorno, Parme et Guastalla. Rentré en France à la paix de Vienne, au mois d'août 1736, il prit ses quartiers à Ornans. En 1741, La Reine-dragons fait partie de l'armée de Westphalie. Il quitte Bouillon le 31 août pour se rendre au camp de Juliers, passe en 1742 en Bohême et se trouve au secours de Braunau et au ravitaillement d'Égra. C'est d'Égra qu'il est parti pour rentrer en France en juillet 1743. Il achève cette campagne dans la haute Alsace et en 1744 il retourne en Italie. Il participe à la conquête du comté de Nice, et se trouve ensuite au siège de Démont et de Coni. Envoyé à Montauban après la campagne, il fait celle de 1745 sur le Rhin, retourne encore une fois en Italie en 1746 et assiste à la bataille de la Madona del Ulmo, au combat du Refudo, aux batailles de Plaisance et du Tidone. A Plaisance il a 2 officiers tués et 23 blessés. En 1747 il sert sur les côtes de la Normandie, réparti entre Caen, Valognes et Coutances. On le trouve en 1749 à Mézières et Charleville, en 1750 à Maubeuge, en 1751 à Dinan, en 1753 à Saint-Omer, en 1754 à Hesdin, au camp d'Aimeries et à Rouen. En 1756 il est au camp de Vaussieux ou du Havre, puis à Berghes et Dunkerque, en 1758 à Libourne. Pendant toute la guerre de Sept ans, il a été employé à la défense des côtes de l'Aunis, de la Guyenne et de la Flandre. Depuis la paix de Versailles, on le trouve en 1763 à Lille, où il a été réorganisé le 29 mars. En 1766 il est à Philippeville, en 1767 à Redon, en 1768 à Auch, Bergerac et Pontivy, en 1770 à Besançon, en 1772 à Joigny, en 1774 à Douai, en 1776 à Joigny, où il reçut le 1er escadron des chasseurs de la légion de Flandre, en 1778 à Bayeux, Séez et Argentan, en 1780 à Vesoul, en 1782 à Falaise, ensuite à Pontivy, en 1783 de nouveau à Falaise, en 1784 3 à Verdun, en 1788 à Laon et au camp de Saint-Omer, en 1791 à Troyes un instant, revient à Laon, et passe enfin en 1792 à Douai. Sous le titre de 6e dragons, le régiment a fait les trois premières campagnes de la République en Belgique. Le chef de brigade VINCENT a été tué près de Courtrai le 11 mai 1794, cinq jours après avoir été appelé au commandement du corps. De 1795 à 1799, le 6e dragons a constamment combattu en Belgique et en Allemagne. Un faible détachement du corps s'est distingué le 20 mai 1796 par un fait d'armes éclatant. 40 dragons du 6e et 200 hommes de la 46e demi-brigade surprirent près d'Ostende 1.500 Anglais qui venaient de débarquer avec de l'artillerie, et leur firent mettre bas les armes. La même année le gros du régiment se distinguait à la bataille de Rastadt. Passé en Italie en 1800, il était à Marengo. A la paix d'Amiens, le régiment resta en garnison à Savigliano. En 1803 il rentra en France et fut cantonné à Troyes, Compiègne, Senlis et Chantilly. De 1805 à 1808 il a fait partie de la grande armée, en Autriche, en Prusse et en Pologne. Le colonel LEBARON a été tué au combat de Hoff le 6 février 1807. En 1809 le régiment passe à l'armée d'Espagne. De 1810 à 1813, il est en Portugal. la fin de 1813, il est appelé au corps d'observation de Bavière. Il est en 1814 au 5e corps de cavalerie, et en 1815 à la 5e division de cavalerie de réserve. En garnison à Épinal pendant la première Restauration, il avait porté le numéro 4 et s'était appelé dragons de Monsieur. Licencié en septembre 1815, il a versé son fond dans le 1er régiment de dragons, du Calvados, de la nouvelle formation, le 1er dragons d'aujourd'hui. Les guidons de la Reine-dragons étaient rouges, le soleil d'un côté, les armes de la reine de l'autre, et semés de fleurs de lys, le tout brodé et frangé d'or et d'argent. *************************** uploads/Geographie/ dragons-de-la-reine-cavalerie-susane.pdf

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