Jérémy BREUT M2 ISB 2017/2017 Explication Bibliographique des bandes de Blauert

Jérémy BREUT M2 ISB 2017/2017 Explication Bibliographique des bandes de Blauert Des nôtres naissance, notre cerveau s’exerce à localiser se qui se passe autour de nous. C’est un processus complexe d’intégration d’informations auditives, visuelles et cognitives. Pour la localisation en azimuth il existe la théorie duplex qui permet d’expliquer de façon relativement simple. Cette théorie duplex se base sur deux indices acoustiques, la différence interaural de temps et de niveaux. Mais pour la localisation en élévation on utilise les indices spectraux. En effet la localisation sur le plan vertical est le plus souvent assimilé à l’analyse spectral du signal qui arrive aux oreilles. La structure spectral d’un son large bande incident est modifiée (pics ou trous spectraux) par la réflexion des épaules de la tête et du pavillon. Comme le montrent ces schémas : Seulement, la relation entre la position perçue et les indices spectraux est complexe. Le « couple » source sonore/ pavillon est un système qui interfèrent constamment à chaque mouvement. C’est Blauert qui a démontré que des individus localisent correctement une source sonore en élévation, si le signal est large bande et qu’il contient des informations au delà de 7kHz. Il est monté aussi que les indices spectraux sont stocké en mémoire tout au long de notre vie. il a été montré que les information nécessaires à la perception des sources sur l’axe haut-bas se situent dans la bande [6 - 12] kHz et celles indiquant la dimension avant / arrière se situent dans la bande [8 - 16] kHz. Schéma montrant les modifications spectrales dʼun signal large bande en fonction de lʼangle dʼincidence. La figure suivante présente les résultats d’une expérience de Blauert concernant la probabilité de localisation d’une source selon 3 directions (dessus, devant, derrière) en fonction de la fréquence : Les bandes directives de Blauert : Probabilité de localisation selon une direction donnée en fonction de la fréquence. On constate par exemple qu’une source avec un contenu spectral fort autour de 1 kHz aura de fortes probabilités d’être localisée derrière, alors qu’une source avec un contenu spectral fort autour de 3 kHz sera plutôt localisée devant. Sources : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00012023/PDF/these.pdf http://www.master-acoustique.lma.cnrs-mrs.fr/sites/www.master-acoustique.lma.cnrs-mrs.fr/IMG/ pdf/RapportFinal_Busawon.pdf http://www.cochlea.eu/son/psychoacoustique/localisation Cours Psycho acoustique Mathieu Paquier et Vincent Koehl. uploads/Geographie/ explication-blauert 1 .pdf

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