<< L'économie est l'etude de l'humanité dans l'entreprise quotidienne de la vie
<< L'économie est l'etude de l'humanité dans l'entreprise quotidienne de la vie >> ( Frederick Engells ) Haïti Chez les Taïnos, Ayiti signifiait « Terre des hautes montagnes »[] ou « La montagne dans la mer »[]. Haïti, la République d'Haïti est un pays des Grandes Antilles occupant le tiers occidental de l'île d'Hispaniola (soit 28 000 km2 environ). Sa capitale est Port-au-Prince.`` La révolte des esclaves de Saint-Domingue est à l'origine de la création de la République d'Haïti qui devient en 1804 la première république indépendante de population majoritairement noire après l'abandon de l'île par l'armée de Napoléon Bonaparte. Haïti est aussi le seul pays francophone indépendant des Caraïbes. C'est aussi le premier pays noir à prendre son indépendance seul. De plus, Haïti a aidé sa voisine, la République Dominicaine à prendre son indépendance. Haïti est l'un des pays les plus pauvres et les plus désorganisés du monde, avec pourtant les mêmes conditions naturelles de départ que sa voisine, la République Dominicaine, qui comparativement vit plutôt bien grâce au tourisme. Par contre pendant un certain temps Haïti a occupé la République Dominicaine (pendant environ 20 ans). Surnommé "la perle d’Antilles", elle fut un temps le pays le plus visité d’ Antilles. Tourisme: Traditionnellement une source importante de devises, il est gravement affecté en ce début de millénaire par la publicité négative due aux problèmes politiques et à la pauvreté. Devise nationale: L'Union Fait La Force Imn: La Dessalinienne Langues officielles:francais,creole haitienne Population:9.923.243 hab. republique presidentielle president: Michel Martelly La monnaie nationale: le gourde haitien Les secteurs économiques Les principales ressources naturelles d’Haïti sont la bauxite, le cuivre, le carbonate de calcium, pierre à chaux, l’or, la marne et l’hydroélectricité. Comme les ressources minéraux sont limitées à de petits gisements, seule la bauxite a été exploitée commercialement à une échelle significative[28]. la pêche n’a jamais été un secteur très productif. Cependant, c’est l’agriculture qui emploie l'essentiel de la main-d'œuvre avec plus des deux tiers de la population en âge de travailler. Les exploitations agricoles sont, avant tout, des fermes de subsistance, de dimensions restreintes, où le café, le cacao, le sisal, le coton, les mangues constituent les principales exportations. L’explosion démographique et le manque de la compétitivité par rapport aux produits importés ont affaibli considérablement ce secteur, dont la production se trouve de plus en plus destinée au marché intérieur avec des produits tels le maïs, 1 le riz, les fruits. Ce secteur représente plus de 30% du PIB (1998) et emploie environ 61% de la population active. Les terres cultivées manquent, et le quart de la population rurale ne possède pas de terre. Le riz, le maïs et les patates douces sont récoltés deux fois par an. La plupart de ces productions ne suffisent pas à satisfaire la demande intérieure. Les 4/5 de la nourriture doivent être importés. Le cheptel se compose de bovins, chèvres et porcs. On note l'insuffisance de farine de blé. Quant au secteur secondaire, hormis l’artisanal et les petites unités de transformation de produits agricoles (huiles essentielles, clairin, rhum), on est obligé de constater que les errements politiques de ces dernières décennies ont lui porté un coup sévère. Une meilleure image de marque et la mise en place d’une infrastructure élémentaire (routes, électricité) pourrait, à nouveau, attirer les investisseurs. Il en va de même pour le secteur touristique. Les produits manufacturés entrent pour environ 12% du PIB et emploient 20% de la population active. L'électricité est fournie à partir de carburants importés, les 2/5 seulement étant d'origine hydraulique L’apport extérieur est aujourd’hui la bouffée d’oxygène d’une économie bien mal en point. On pense bien sûr aux prêts consentis par les banques internationales, aux aides multiples mais surtout de l’argent de la diaspora qui, chaque mois, en provenance de Miami, New York ou Montréal permet à des milliers de familles de survivre. La capitale, Port-au-Prince, concentre la majorité des activités industrielles du pays : les principales productions y sont les composants électroniques, les textiles et les balles de baseball. Les principaux partenaires commerciaux de la république d'Haïti sont les États-Unis à 85,2 %, le Canada à 2,2 %, la France à 1,5 %, l’Allemagne à 1 %, et la Republique Dominicaine. Exportations: Produits manufacturés (surtout produits alimentaies en conserves, équipements électriques, textiles et vêtements), café (10%), produits artisanaux en bois, sisal, huiles essentielles, câbles et cordes, ficelle,Sucre raffiné, cigarettes, ciment, articles assemblés pour la réexportation, notamment équipements sportifs, jouets, bagages. Importations: machines et produits manufacturés de base, produits alimentaires et boissons, produits chimiques et dérivés, graisses ,etc. Haïti dépend essentiellement de l'aide extérieure qui finance en grande partie les dépenses publiques du pays. Les efforts entreprix pour reconstruire l'économie depuis le rétablissement du régime constitutionnel en 1994 se sont heurtés à l'agitation sociale et à l'absence de consensus entre les partis politiques autour des réformes. Le diagnostic de la COFACE relève un risque modéré à court terme et un risque très élevé à moyen terme.( Compagnie Française d'Assurance pour le Commerce Extérieur) Environnement: Sa dégradation est causée par de grands déboisements, et les pratiques agricoles ont pour conséquence d'accroître la fréquence des périodes de sécheresse. Seulement 2% de la forêt initiale subsiste et elle continue a disparaître au rythme de 4% par an. 2 La biodiversité est encore riche et des programmes de reboisement sont en cours. Dans tout le pays, l'érosion des sols est inquiétante. Épidémie de choléra En octobre 2010, dans des circonstances peu claires, une épidémie de choléra a fait son apparition dans le pays ; la contamination commence le 19 octobre dans les départements d’Artibonite et du Centre où les cinq premiers cas sont recensés ; la consommation d’eau impropre du fleuve Artibonite en serait à l’origine[25].Au 5 janvier 2011, on dénombrait 3 184 morts dues au choléra[26] L'économie haïtienne est à bout de souffle, elle est l'une des plus faibles du monde. Elle accuse un net recul : en 2001, elle avait baissé de 1,7 % par rapport à l'année précédente. L'économie souffre de l'absence d'investissements étrangers et de l'arrêt de l'aide internationale au développement, décidé au cours des années 90 par la France et les États-Unis, qui réprouvent le fonctionnement non démocratique des institutions. La détérioration des infrastructures, comme les routes, complique la circulation de la population et des marchandises. Malgré sa situation géographique et son climat, les difficultés politiques et économiques du pays empêchent le développement du tourisme, si florissant dans la République dominicaine voisine. Les usines extraterritoriales fournissent à Haïti 90 % de ses exportations officielles, suivies de la production de café et de cacao, dont les cours se sont effondrés ces dernières années. L'agriculture : l'activité substantielle en péril L'agriculture reste l'activité économique et sociale essentielle du pays : elle occupe 60 % de la population active et assure 35 % du PNB. De petites exploitations aux rendements très faibles fournissent les produits d'agriculture vivrière qui nourrissent les Haïtiens : maïs, sorgho, haricots, tubercules. Mais cette production ne couvre que 70 % des besoins alimentaires du pays. La balance agricole est négative. Le PIB agricole croit de moins de 1 % par an, alors que la population augmente annuellement de 2,08 %. De moins en moins de ressources alimentaires sont disponibles pour la population. Un tiers de la terre du pays est cultivée. Mais la terre est de moins en moins fertile, à cause de l'érosion provoquée par le défrichement, qui s'est intensifié dans les dernières décennies. La terre, lessivée par les pluies, est de plus en plus sujette aux glissements de terrain. Les cultures spéculatives comme celles du café, du coton ou du sisal, appartiennent principalement à de grandes sociétés étrangères — qui possèdent les grandes exploitations modernes — ou à une oligarchie locale .Le manque d'autres secteurs d'activitéL'industrie haïtienne est presque inexistante. Elle se limite aux domaines du textile, de l'alimentation et de la construction, avec le ciment. Le pays n'a pratiquement plus de minerais. Par exemple, la mine de bauxite de Reynolds a été fermée par le groupe multinational, faute de rentabilité. Derrière cette économie de façade se déroule un énorme trafic de drogue, dont Haïti est devenu une plaque 3 Photo : Mélanie De Bellefeuille Photo : Mélanie De Bellefeuille Photo : Mélanie De Bellefeuille Exemple de défrichement tournante. L'île n'en produit pas et n'en consomme pas, mais d'après l'American Drug Enforcement Administration, un sixième de la cocaïne colombienne entrant aux États-Unis arrive d'Haïti, le plus souvent par la Floride. L’histoire de l'économie d’ Haïti Comparé à l'histoire politique, l’histoire de l'économie d’Haïti est relativement simple. La base économique originale pour les colonies espagnoles sur Hispaniola était les plantations du sucre. Il y avait d'autres récoltes de plantation développées comme le coton et le cacao pour le chocolat mais c'était le sucre et le café qui étaient les plus importants. Sous le système français de plantation, basé sur le travail de forçat, le Haïti était une opération énormément profitable. L'économie haïtienne de sucre était en concurrence avec la région du nord-est du Brésil, qui précédemment avait été la source principale du sucre pour uploads/Geographie/ haiti.pdf
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- Publié le Aoû 16, 2022
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