INTRODUCTION AUX MÉDIAS ET AU JOURNALISME jblegavre@gmail.com PLAN: CHAPITRE 1:

INTRODUCTION AUX MÉDIAS ET AU JOURNALISME jblegavre@gmail.com PLAN: CHAPITRE 1: Les médias - univers diversifié (Mr Rieffel) - Que sont les médias? CHAPITRE 2: Panorama et médias français CHAPITRE 3: Fictionnalisation du travail journalistique dans la littérature CHAPITRE 1: Que sont les médias? Section 1: Quelques définitions Médias: importation récente en France du monde anglo-saxon dans les années 50, validé par les dictionnaires en 1973. Avant on parlait autrement de cet univers, on parle de "presse écrite et audiovisuel”, ex: radio . Masse médias, mot medias disparaient. L’orthographe change et un accent est ajouté. Difficile d’exactement définir le mot “médias”. → Marché de dictionnaires: = Petit Robert: ensemble de support de diffusion massive de l’information (presse, radio,TV,cinéma,publicité). = Wikipédia: moyen de distribution de diffusion d’oeuvre, de documents, de messages écrits, visuels, sonores, audiovisuels = Larousse: procédé permettant la distribution et la diffusion ou la communication d'œuvres, de documents, de messages sonores ou audiovisuels + livres. Ces médias sont destinés à un public large. Les def sont incertaines, élastiques (livres, journal, peuvent être medias) → M.Rieffel définit les médias en tant que: il faut avoir 3 choses en tête: dans un médias il y a de la technique, de l’organisation, un médias est susceptible de produire des usages (nous sommes des usagers des médias), susceptible de lecture sociologique, on peut saisir des tendances selon notre revenu social. = les médias doivent être conçus comme un ensemble de technique de production et transmission de messages à l'aide d’un canal, d’un support (journal,onde,cable) vers un terminal (écran,récepteur) ainsi que comme le produit proprement dit de cette technique (journal, livre, émission), il faut aussi penser comme une organisation (économique,sociale,symbolique)(avec ces modalités de fonctionnements et ces acteurs multiples), traite ces messages et les médias donc être conçus aussi donnant lieu à des usages variés= pratique, comportement au plus près des acteurs ex: insta ,prendre en compte notre milieu social, âge, origine . On est des passé sociaux incorporés, par notre trajectoire. + Externalisation jusqu'au année 80, les médias produisaient leur programme en interne. Les acteurs sont donc multiples. On parlait de fonction de la presse dans les années 50, il analyse nos pratiques de trop haut , analyse fonctionnaliste a l’avantage de classer et nous fait réfléchir à ce que sont les médias. Fonctionnalisme = une école de pensée en sciences sociale très importante dans les années 50-60-70. il nous invite à poser systématiquement une question “ a quoi sert le mariage? Élysée?Un parti politique?internet?.. Les fonctions explicites sont connues, souhaitées par ceux qui sont en charge de ces questions. Les fonctions attentes, sont pas voulues et pas connues mais produisent des effets considérable sur les comportements . Election: fonction d'intégration à la démocratie. Intègre des populations considérable dans le monde ordinaire, pck ils avaient des représentants. Le parti communiste était la seule organisation a faire émerger des leader issus de groupe sociaux dominés. Pierre Albert a écrit un “que sais je” sur la presse: 5 fonctions= →l’information = transmission, explication, commentaire de nouvelles (actualité), qu’est ce qui fait qu’un événement devient un événement médiatique? qu’est ce qui fait qu’une manifestation devient une actualité politique? Les organisateurs des manifestations peuvent avoir des stratégies envers les médias pour attirer leurs regards - appelé les entrepreneurs de causes. +article dans la revue Hermès, M.Mercier écrit en 2006 “logiques journalistiques et lectures événementielles des faits d’actualités”; 4 indicateurs qu’il faut prendre en compte pour qu' un fait soit médiatique , traité par les médias: - il faut de l’émotion: intensité émotionnelle du fait (pleurs etc..- presse énormément lue à la Belle Epoque, traitements de faits divers). Plus le drame est proche de nous, iratio morts par km, plus les médias ont des chances de prendre en compte ce fait. - il faut un accès au terrain: possibilité d’aller là où le fait s’est déroulé, le coût économique du déplacement, les équipes restent de moins en moins de temps sur le terrain en raison du coût, sur place il faut des acteurs pour sensibiliser les médias sur le fait; en capacité à parler = des entrepreneurs de cause (doivent raconter des récits adaptés aux logiques médiatiques). Les médias s’intéressent aux discontinuités du monde du travail. - il faut des schémas interprétatifs disponibles (déjà là) qui permettent de comprendre immédiatement: recoder les faits, il faut que les journalistes puissent tout de suite mettre des mots, comprendre ce qui se joue (avec des risques d’erreur). Des faits qui sont tellement complexes à interpréter, que les journalistes ne peuvent pas mettre de mots, faits mal traités. - il ne faut pas qu’il y ait trop de concurrence entre fait susceptible d’être couvert: → la documentation = → le divertissement = → psycho-terapeutique = → l’intégration des individus au corps social = Section 2: Les indicateurs de la diversité Existence d'hétérogénéité des milieux professionnels scénariste, technicien, animateur Les logiques de production audiovisuelle ont changé depuis 40 ans. Dans les années 50,60 , les pratiques sont effectuées en interne, les chefs de production . Aujourd’hui, la logique de production est externe: externalisation, les chaînes commandent les programmes à l’extérieur. De même, il y a encore des programmes construits à l’interne, mais l’externalisation est devenue la norme. Les journalistes : Qu’est-ce qu’un journaliste ? Gilles Feyer : “Il y a des journalistes, mais il n’y a pas de journalisme” . En effet, au XVII-XVIIIème il y avait que des rédacteurs, “gazetiers”. Par ça, il veut dire qu’il n’y avait pas de groupe professionnel, pas de pratiques communes reconnues pour ceux qui exerçaient. C’est à la Belle Epoque (fin du XIX -ème à la 1GM) qu’on a une nouvelle conception des médias: des journalistes, corps de règles, professionnels.. Au XXè s, en 1935= le législateur adopte un statut spécifique, protecteur, dérogatoire . Il va en découler un ensemble de conséquences . Le journalisme est si important dans nos démocraties, qu’il mérite un statut dérogatoire, une protection. Vision normative , moraliste: il est important de protéger le journalisme. Un ensemble d'acteurs se sont mobilisés dans cette conjoncture la, pr se mobiliser à avoir un statut. → CNJ s est mobilisé en faisant du lobbying parlementaire: nombre d’anciens députés sont des journalistes A partir de 1935, les journalistes disposent d’une carte de presse. Carte de presse = outil/instrument d’unification et de catégorisation. Les journalistes vt réussir à imposer ce label de “journaliste pro”. Il s’agit de distinguer les vrais journalistes des autres, donc offrir une protection à une catégorie de ces journalistes. 1936: 1ers journalistes qui ont eu carte de presse, il a fallu mettre en place une commission nationale (de 1 ans) , de la carte des journalistes professionnels. =Cette carte de presse servait à rejeter d’un côté les mauvaises pratiques de la noblesse de la pratique journalistique. Cette carte de presse est moins importante par les droits qu’elle ouvre, qu’elle ne l’est par le symbole qu’elle représente = distingue de ce qu’ils sont avec ce qu’ils ne sont pas. Loi de 1935: les journalistes vont réussir à imposer ce label de journalistes professionnels, expression inscrite par cette loi, séparer les vrais journalistes et offrir une protection à une catégorie de ces rédacteurs, on va distinguer les amateurs des journalistes professionnels (écrivains ministres..) La carte de presse servait encore à séparer, à rejeter un côté des mauvaises pratiques de la noblesse de la pratique journalistique Organisation disposent d’un certain lien de communication= filtrer le travail journalistique. Dans certains domaines, il est difficile de ne pas passer par le service de communication pour obtenir des contacts. Communication: pensée dans l'idéologie professionnelle comme héritage dans ce qu’on appelle propagande, composé d’acteurs qui les empêchent de faire un travail d’investigation. La communication est pensée dans l’idéologie pro des journalistes comme ce qu’on appelle “ propagande ”. La carte de presse est un instrument de masquer en interne de masquer la communication mais aussi de construire le groupe en distinguant un ennemi. = mythologie professionnelle Tous les ans, la commission délivre des cartes de presse à ceux qui le demandent. Fondée sur le paritarisme (moitié employés, moitié employeurs)/ la commission de la carte est une commission paritaire. =Paritarisme: mode de commission, structure les pratiques, pratique, secteur, activité Tous les ans, ces représentants analysent ces dossiers et octroient cette carte. → Ambiguïté = les non-initiés, et les initiés pensent que la carte de presse est un brevet de déontologie ( carte de presse = bon journaliste, alors que non ). L’univers journalistique n’a jamais été contrôlé par un ordre. Il y a un journaliste qui ne se voit pas renouveler sa carte de presse. A partir de 1936, on va pouvoir disposer de statistiques. Statistiques incomplètes mais utiles + intéressantes. Ceci concerne la diversité du corps journalistique. “ Carte de presse = talisman”. La commission expertise les dossiers en fonction des critères exposés par le législateur. L'univers journalistique n’a pas de gestion ordinale . Les journalistes ont toujours refusé d'être contrôlés par un ordre: idée que le regard croisé, introspection :suffisent pour faire émerger des bonnes pratiques. Pascal Clark - journaliste qui uploads/Geographie/ journalisme.pdf

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