1 http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ La plainte [diwan] d

1 http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ La plainte [diwan] de Qeyss Ibn Moulawah 2 http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ Ce cœur vit là, dans ma poitrine, en étranger, Il appelle l'aimée et l'aimée ne dit mot, Il est, jour après jour, de misère assiégé, Sans relâche battu de fièvre, de sanglots. Mais un jour je l'ai su : c'est ce cœur, c'est mon cœur Qui attira sur lui, contre lui, le malheur. Si tous les cœurs étaient à l'image du mien, Que resterait-il donc de ces cœurs là ? Plus rien. ُفؤادٌ تُِ أظالػٍ غشَة َُْادٌ ٍَِ َُذةُّ فال َُجُة ُأداغ ته اىثالء فنو َىً ذقاسػه اىصثاتح واىْذ ة ىقذ جَيةَ اىثَالءَ ػيٍّ قيثٍ فقيثٍ ٍز ػيَد ىه جيىب ُْ إراً ذِيلَ اىقُيىب ْ ذَنِِ اىقُيىبُ ٍثاهَ قيثٍ فال ماَّد فئُ Cœur amoureux de qui se refuse à l'aimer, Soupirs sans fin ! Mais toi, te verrais-tu privée De cet amour tout entier don et abandon, Qui ne dit non qu'à son envie de dire non ? Voudrais-tu me laisser mourir ? Soit, mort je suis : Pour l'âme en perdition il n'est point de sursis. Quand les herbes des prés s'offrent avec le soir, A toi l'alâ', l'artâ, qui sont les plus amères. Tant d'espace entre nous ! Pour combler, l'espoir Est dans une monture au dos solide, fière, Me portant au désert jusqu'à l'horizon : Sans elle, et elle seule, où est ma guérison ? Serais-je, à les en croire, au puits demain matin ? 3 http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ Cou tiré, elle file : au soir, je suis rendu. Interpellez son maître, il poursuit son chemin : La voix qui le hélait s'est aussitôt perdue. Variante : Vers 1-2 : "Pauvre cœur dédaigné par qui ne l'aime pas...larmes sans fin !" Vers 2-4 : "J'ai voulu dire non, mais comment tenir la bride à un fou d'amour...moi, qui ne trouve aucun remède à dire non ?" ٍْفىا مثذا ٍِ دة ٍِ ال َذث *** وٍِ صفشاخ ٍاىهِ فْاء أسَرل إُ ىٌ أػطل اىذة ػِ َذ ***وىٌ َل ػْذٌ ارا أتُد إَاء أذشامرٍ ىيَىخ! إٍّ ىَُد ***وٍاىيْفىط اىهاىناخ تقاء إرا هٍ أٍغد ٍْثد اىشتغ دوّها ***و دوّل أسغً ٍغهو وأالء فال وصو إال أُ َقاسب تُْْا ***قالئص فٍ أرّاتهِ صفاء َجثِ تْا ػشض اىفالج وٍا ىْا ***ػيُهِ إال ودذهِ شفاء ٍارا اىقىً قاىىا وسدهِ ظذً غذ ***ذىاهقِ درً وسدهِ ػشاء ارا اعرخثشخ سمثاّها ىٌ َخثشوا ***ػيُهِ اال اُ َنىُ ّذاء Laissez-moi donc à ma languide et folle errance, Et regardez ce corps qui marche à son trépas ! Mon pauvre cœur ! Trop mal l'on payé ici-bas Les ardeurs de l'amour, les langueurs, les souffrances ! Le grand pays de Dieu est pour moi trop petit : Un pareil trouble, amis, a-t-il place sur terre ? Ne plus la voir me point, le désir me meurtrit : Sa maison est trop loin, notre union est poussière. Où mène ton chemin Laylâ ? A la barrière... Restée ouverte aux temps où nous étions unis. 4 http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ إىُل ػٍْ إٍّ هائٌ وصة ***أٍا ذشٌ اىج غٌ قذ أودي ته اىؼطة هلل قيثٍ ٍارا قذ أذـُخ ىه ***دش اىصثاتح واألوجاع واىىصة ظاقد ػيٍ تالد هللا ٍاسدثد ***َا ىيشجاه فهو فٍ األسض ٍعطشب ٍْاىثُِ َـؤىٍَْ واىشىق َجشد ***واىذاس ّاصدح واىشَو ٍْشؼة مُف اىغثُو إىً ىُيً وقذ دُجثد *** ُػهذٌ تها صٍْاً ٍادوّها دُجُة Si, par-delà leur mort, on disait aux amants : "Morts, avez-vous trouvé repos à vos tourments ?" Ils répondraient, du moins s'ils se voulaient sincères : "Il est vrai que nos corps ont fini en poussière, mais la passion nourrit l'incendie en nos cœurs. Les yeux du corps sèchent leurs larmes aux paupières, Mais l'âme, elle, a des yeux tout inondés de pleurs." ٌىى عُو أهو اىهىي ٍِ تؼذ ٍىذه ***هو فشجد ػْنٌ ٍز ٍرٌ اىنشب ٌْ قذ تَيٍِ جَغَذ ىقاه صادِقُهٌُْ أُ ***ىنِ ّاس اىهىي فٍ اىقية ذيرهة جفد ٍذاٍغ ػُِ اىجغ ًٌ دُِ تن ***وإُ تاىذٍغ ػُِ اىشوح ذْغنة Mon Dieu, mon Dieu, je m'acharne à cette pensée : Laylâ, quel est mon crime ? Oh ! J’en reste égaré ! Pourquoi m'as-tu quitté ? Seigneur je ne sais pas ! Et que t'ai-je donc fais ? Apprends-le-moi, Laylâ ! Rompre notre lien ? La mort est moindre épreuve. Boirai-je à cette eau trouble où pas un ne s'abreuve ? M'enfuir, très loin, sans plus personne à mes côtés ? Que faire ? Me confier, pour être maltraité ? Laylâ est-elle ainsi, toujours entre deux joies : Un homme que l'on fuit, un autre qu'on rudoie ? Mais si, après la mort, nos âmes se trouvaient ? Quand bien même une courbe du sol ôterait Hors de mes os rongés mon âme faite oiseau Courrait, Laylâ, heureuse, à ton âme, à tes mots, Et pour peu que mon œil se fît obéissant, 5 http://bibliotheque-islamique-coran-sunna.over-blog.com/ Il coulerait sans fin, serait larmes...ou sang. ًفى هللا ثٌ هللا إٍّ ىذائثا ***أفنش ٍا رّثٍ إىُل فأػجة ٍْووهللا ٍاأدسٌ ػالً هجشذ ***وأٌ أٍىس فُل َا ىُو اسمة أأقُطَغُ دَثْوَ اىْىَصْو، فاىَىْخُ دُوَّه *** ُأًْ اششَبُ مأْعاً ٍِْْنٌُُ ىُظ َُشْشَب ًأً اهشب درً ال أسي ىٍ ٍجاوسا ***أً افؼو ٍارا أً أتىح فأغية فأَهَا َا ىُو ٍا ذفؼيُْه ***فأوه ٍهجىس، وآخش ٍؼرة فيى ذيرقٍ أسوادْا تؼذ ٍىذْا *** ُْ دُوُِ سٍَْغَُْا ٍَِ األْسضِ ٍَْْنِة وٍِِ ً ْ مُْْدُ سٍَِّح ىظوَّ صذَي سٍَْغٍِ وإُ *** َىصَىْخِ صَذَي ىَُْيًَ ََه ُُّ وَََطشب ش وىى اُ ػُْا غاوػرٍْ ىٌ ذضه ***ذشقشق دٍؼا أو دٍا دُِ ذغنة A t'aimer trop longtemps, j'ai vécu, ô Laylâ, En frère de la mort, car l'amour ment parfois... Laylâ peut être loin, je suis, soupirant, Tel le soupir qui passe aux fentes du roseau. "Mais tu fais de Laylâ ton bourreau, en l'aimant ! -Que m'importe, je l'aime, et vive le bourreau !" Une nuit près d'Al-Ghayl, Umm Mâlik, vint t'offrir Un amour vrai et qui ne sait jamais mentir. ىقذ ػشد ٍِ ىُيً صٍاّا أدثها ***أخا اىَىخ إر تؼط اىَذثُِ َن زب ادِ اىً ىُيً واُ شطد اىْىي ***تيُيً مَا دِ اىُشاع اىَثقة َقىىىُ ىُـيً ػزترل تذثهـا ***اال دثزا راك اىذثُة اىَؼزب أتد ىُيح تاىغُو َا أً ٍاىل ***ىنٌ غُش دة صادق ىُظ َنزب uploads/Geographie/ la-plainte-diwan-de-qeyss-ibn-moulawah.pdf

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