Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Lettres écrites de Fra
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Lettres écrites de France et d'Italie / Paul Louis Courier ; notices et annotations par Louis Coquelin Courier, Paul-Louis (1772-1825). Auteur du texte. Lettres écrites de France et d'Italie / Paul Louis Courier ; notices et annotations par Louis Coquelin. 19... 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Jean-Paul Courier se décida en 1777 à régulariser sa situation et à reconnaîtrelégalement son fils. Il pourvut du reste avec soin à son éducation. Dans son domaine de la Véronique, qu'il avait acquis en Tourainé en 1776 et où il s'installa avec les siens dès 1778, il surveilla la croissance d'un enfant de santé délicate, qui se trouva bien de vagabonder sur les belles rives de la Loire. M. Courier père étaitun homme aisé, entendu aux affaires, attaché à ses intérêts, et même processif. Il haïssait la noblesse pour des motifs très personnels. On racontait qu'il avait jadis séduit la femme d'un très grand seigneur, qui lui devait de l'ar- gent, et que ce mari offensé avait tenté de le faire assassiner par ses gens au sortir de l'Opéra, Cette aventureavait obligé 6 — PAUL-LOUIS COURIER - Jean-Paul à quitter Paris. Inde ifse. Paul-Louis aura de qui tenir sa malveillance envers les courtisans. M. Courier était aussi un homme instruit. Il apprit à son fils à vénérer" les belles-lettres,'qu'il aimait et cultivait lui-même. Jamais. Paul-Louis n'oublia une certaine traduction en vers que son père avait faite du psaume- Super flumina Bâbylonis:- Au sein de cette ville insolente et perfide Qu'habitent nos vainqueurs, '" Où règne un foi cruel, et qu'un fleuve rapide Traverse entre les fleurs... Si l'on en croit.un critique qui a fait de Courier une étude diligente1, le rythme même de ces vers s'est retrouvé fré- quemment dans la prose artistement coupée de l'auteur des Pamphlets. M. Courier père entendait pourtant diriger son fils d'un autre côté que vers le Parnasse : il le souhaitait officier de génie. C'est ainsi que Paul-Louis, quand ses pa- rents vinrent avec lui, et pour lui, habiter Parisien 1784, put à la fois recevoir des leçons de grec de J.-F. Vauvilliers, , membre de l'Académie des inscriptions et belles4ettrés, et des leçons de mathématiques de Callet, puis de Labbey. Les Courier ne perdaient point pour cela contact avec leur Tôuraine; fréquemment Paul-Louis avait l'occasion de reprendre ses promenades à travers la campagne et ses conversations avec les paysans ; car il devait toujours être un bucolique. M. Courier père, qui se sentait assez anobli pour jouir de certains droits féodaux, était resté bourgeois dans sa haine desgrands; il détestait leurs privilèges, surtout les privilèges de chasse, si intolérables aux ruraux. Il trans- mit ses inimitiés à son fils. Le père vit arriver avec, plaisir la Révolution, et le 14 juillet,1789 le fils entra aux Invalides avec la foule : il en rapportaun pistolet. . Labbey, qui enseignait les mathématiques à Paul-Louis, fut nommé professeur à l'Ecole d'artillerie de Châlôns. Le jeune homme obtint de son père de suivre son professeur 1. Rob. Gâschet, la Jeunesse de P.-L. Courier. PAUL-LOUIS COURIER — 7 dans cette ville : et c'est ainsi qu'il fut tout naturellement amené à devenir, au lieude l'officierde génie que M. Courier „ avait rêvé, un officierd'artillerie; un officier original, comme nous le verrons. Reçu à l'école de Châlons, comme élève sous-lieutenant, vingt et unième sur trente-cinq (ie* septem- bre 1792), il fut nommé second lieutenant dans l'armée*de la Moselle, à Thionville, au 7e régiment d'artillerie à pied (le xeT juin 1793). Epoque singulièrement intéressante pour un officier devingt ans qui eût été ambitieux! Mais à vingt ans> Courier n'était déjà qu'un' épicurien: en l'années 1793, il s'enferme pour faire du grec. Au printemps de 1794, il est au camp de Blies-Castel en qualité de premier lieutenant. On le v6it installé dans un monastère,où il s'occupe d'orga- niser un"atelier pour la réparation des armes. Capitaine en juin 1795, il est devant Mayenee, lorsqu'il lui vient brus- quement à l'esprit de quitter son régiment, sans prévenir personne, pour aller faire un petit tour à la Véronique.' Il s'avisepourtant, en route, que cette fugue pourrait lui coûter cher, et, en passant à Paris, il fait agir ses protecteurs,, qui lui épargnent une punition bien méritée. Plus tard, en com- mentant sa Correspondance, Courier s'est efforcé de. justi- fier cette désertion véritable en alléguant la mort de son - père. La, vérité est que M. Courier mourut à une date, pos- térieure1. Pendant que Courier jouissait encore, à la Véro- nique, de la compagnie de ses parents, il se fit nommer ins- pecteur des forges deTAriège et du Tarn (c'est à Albi qu'il apprit vraiment"la mort de son père). On le trouve ensuite à Toulouse, où, sansnégligerle grec, il apprendà danser, mène une vie de plaisirs, comme toute la France de ces années-là, et entretient une liaison avec la danseuse Simonette. Un jour, il se conduit d'une façon tellement inconsidérée avec une jeune fille de la ville qu'il est obligé de quitter Toulouse. Après un congé de deux mois, passé à.la Véronique et à Paris,,il rejoint à Rennes, en 1798, les troupes qui se rassemblaient sous le nom d'armée d'Angleterre. Enfin il est envoyé à Rome (fin de 1798) et c'est une date 1 Cf. Gaschet, loc. cit. S.•— PAUL-LOUIS COURIER importante de sa vie. Il trouvera en Italie la nature et les souvenirs, sinon les hommes, les mieux faits pour charmer son coeur. Vainqueur des troupes napolitaines à Civita-Castellana (4 décembre), Championnet était rentré à Rome, qu'il avait abandonnée le 29 novembre. C'est à ce moment que Paul- Louis y arrive, .appelé-A diriger la fabrication des boulets sous les ordres du généralEblé. Les lettres qu'il écrit d'abord ne montrent aucunementl'indulgencequ'un Stendhal devait 'entretenir à l'égard de la société romaine. Il parle avec le plus grand mépris des Romains qui se sont ralliés à .la domination française. Il gémit sur le délabrement où est tombée la ville éternelle. Mais, l'esprit national lui faisant un peu défaut, il n'est pas moins sévère pour les conqué- rants. Quant à lui, il se console, selon son goût, en explo- rant les bibliothèques et les collections de manuscrits. Il est brave, sans nul doute,: pourtant il est fâcheux que,, quand il est appelé à jouer un rôle uploads/Geographie/ lettres-e-crites-de-france-et-courier-paul-louis-bpt6k57191960.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mar 27, 2022
- Catégorie Geography / Geogra...
- Langue French
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