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See discussions, stats, and author profiles for this publication at: https://www.researchgate.net/publication/283947229 Survie et performances de croissance des pintadeaux en milieu contrôlé au nord du Burkina Faso Article in International Journal of Biological and Chemical Sciences · July 2015 DOI: 10.4314/ijbcs.v9i2.11 CITATIONS 0 READS 6,886 4 authors, including: Some of the authors of this publication are also working on these related projects: Pharmacology-Parasitology View project Alexander Von Humboldt Foundation View project Rahamame Sanfo Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles 23 PUBLICATIONS 102 CITATIONS SEE PROFILE Hamidou Hamadou Tamboura Centre national de la recherche scientifique et technologique, Ouagadougou 153 PUBLICATIONS 758 CITATIONS SEE PROFILE All content following this page was uploaded by Rahamame Sanfo on 17 December 2015. The user has requested enhancement of the downloaded file. Available online at http://ajol.info/index.php/ijbcs Int. J. Biol. Chem. Sci. 9(2): 703-709, April 2015 ISSN 1997-342X (Online), ISSN 1991-8631 (Print) © 2015 International Formulae Group. All rights reserved. DOI : http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v9i2.11 Original Paper http://indexmedicus.afro.who.int Survie et performances de croissance des pintadeaux en milieu contrôlé au nord du Burkina Faso R. SANFO 1*, S. OUOBA IMA 2, I. SALISSOU 3 et H. H. TAMBOURA 1 1Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), Direction Régionale de l’Environnement Agricole et de Formation de Kamboinsé, Ouagadougou, Burkina Faso. 2Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), Direction Régionale de l’Environnement Agricole et de Formation, Station de Saria, Burkina Faso. 3Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN), Niger. *Auteur correspondant ; E-mail : r_sanfo@yahoo.fr RESUME Au Burkina Faso, les pintadeaux connaissent une très forte mortalité liée à des causes multifactorielles, et leur vitesse de croissance reste encore méconnue par les techniciens, tant de la recherche que du développement. Cette étude vise à évaluer les performances de croissance et le taux de mortalité des pintadeaux dans les conditions d’élevage améliorées. Le maximum du poids des œufs incubés est compris dans la catégorie de 40-45 g. Les de mensurations des œufs ont révélé une longueur moyenne de 47,4 ± 1,428 mm et 38,65 ± 1,08 mm en moyenne pour le grand diamètre. Le taux de mortalité a été de 9,10%, 7,00% et 9,80% respectivement chez le producteur I, II et III avec une moyenne de 8,63%. Le poids vifs des pintadeaux à l’éclosion est de 26,59 ± 2,77 g pour les deux sexes. Pour les femelles, il est de 27,69 ± 2,18g et de 25,48 ± 3,35 g pour les mâles. La courbe de croissance des femelles est largement au dessus de celle des mâles. Les pintadeaux femelles ont un GMQ de 2,84 g et les pintadeaux mâles de 2,27 g pendant les deux premières semaines. Le Gain Moyen Quotidien est de 3,78 g pendant les quatre mois. Le test révèle un effet positif du protocole sur la mortalité des pintadeaux. © 2015 International Formulae Group. All rights reserved. Mots-clés : Pintadeaux, mortalité, croissance, Burkina Faso. INTRODUCTION La pintade locale (Numida meleagris), suscite un intérêt de plus en plus grandissant dans la plupart des pays en développement. Ses produits sont à l’usage de la reproduction, de l’autoconsommation, des dons, des sacrifices et surtout la commercialisation (Sanfo et al., 2007). Au Burkina Faso, elle représente 19,2% de l’effectif des 30.940.068 volailles, soit 6.117.826 de sujets, et occupe ainsi le second rang après la poule (76,3%) selon Kaboret et al. (2002). Cette pintade est parfaitement adaptée aux conditions climatiques et aux contraintes alimentaires des zones à faible pluviométrie (MRA, 2003). Elle est créditée du statut d’espèce à doubles fins (viande, œufs) et jouit d’une rusticité remarquable. De part sa très grande prolificité et son cycle de reproduction court, elle favorise la reconstitution des effectifs après les épisodes mortels et les R. SANFO et al / Int. J. Biol. Chem. Sci. 9(2): 703-709, 2015 704 déficits pluviométriques très fréquents dans le pays. Les produits de la pintade locale sont par ailleurs particulièrement prisés par les populations rurales et urbaines et sont très abondant dans les différents marchés locaux. Mais la méléagriculture (l’élevage de la pintade) connaît de très grandes difficultés, notamment celle de la mortalité des pintadeaux. Cette difficulté fait que, les efforts des producteurs restent sans résultats majeurs, car elle réduit la productivité numérique de cette pintade. Sanfo (2007) réussit à réduire cette mortalité à 6% en logeant les pintadeaux dans des éleveuses, en chauffant leur habitat et en apportant du saccharose dans leur eau de boisson en milieu contrôlé. La présente étude a pour objectif d’évaluer le taux de mortalité et les performances de croissance des pintadeaux dans un système d’élevage purement intensif. MATERIEL ET METHODES Présentation de la zone d’étude L’essai a été conduit dans la région du Sahel et dans province de Dori. Origine et calibrage des œufs Les œufs ont été approvisionnés par les producteurs de Dori, dans la région du Sahel du Burkina Faso, qui sont au nombre de trois. Chacun a apporté deux cent cinquante (250), soit un total de sept cent cinquante (750) œufs. Ces œufs avaient une durée maximale de huit jours (8) par rapport au temps de leur ponte. Les mesures métriques ont été effectuées à l’aide d’un calibreur micrométrique électronique de marque CE, d’une portée de 150 mm et d’une sensibilité de 0,01 mm. Les mesures pondérales ont été réalisées à l’aide d’une balance électronique, de marque AND, d’une portée de 180 g et d’une sensibilité de 0,1 mg. Elles ont été réalisées une fois toutes les deux semaines. Incubation des œufs Le calibrage a consisté à la pesée de même qu’à la détermination de la longueur et du grand diamètre selon la méthode de (Gendron et Blentz, 1970). Cette opération a porté sur l’ensemble des œufs qui étaient de 845. Les œufs calibrés ont ensuite été répartis en catégories de poids d’un intervalle de 5 g suivant les normes de la CEE rapportées par (Gendron et Blentz, 1970). Une température moyenne de 37,8 °C, une humidité relative moyenne de 42,4% et portée à 70% à l’éclosion. Un incubateur de marque Maino Enrico, de type 2-500 FH avec une capacité de 2.500 œufs a servi à l’incubation des œufs. L’éclosoir utilisé était de même marque, type et capacité que l’incubateur. Chacun de ces éléments est muni d’un système de ventilation forcée. Le retournement était manuel et réalisé trois fois par jour. Le taux d’éclosion a été de 80,00% pour le nombre total d’œufs mis à couver. Les pintadeaux ont été séparés en trois lots de deux cent vingt cinq (225) chacun, puis remis aux producteurs I, II, et III. Ils ont été soumis aux traitements suivants : - Ils ont été logés dans des éleveuses qui sont des appareils de chauffage utilisé pour l'élevage des pintadeaux et destiné à maintenir une température conforme aux besoins des jeunes animaux ; - Ils ont été nourris avec des aliments industriels de poulets à volonté (Tableau 1) ; - Ils ont été réchauffés à l’aide de lampes tempêtes allumées pendant la durée de leur vie dans les éleveuses ; - Du sucre, saccharose, a été dissout à 2,5% dans l’eau de boisson apportée de façon ad libitum. Le sucre est un aliment énergétique facilement absorbable et aide ainsi les pintadeaux à lutter contre le froid ; - Ils sont restés dans les éleveuses pendant quatre (4) mois. Analyse statistique Les analyses statistiques ont été réalisées à l’aide du logiciel Statistica version 6.0. La comparaison des moyennes a été faite au seuil de 5% par le test t de Student. RESULTATS Poids des œufs Dans l’ensemble, le poids des œufs varie entre 25 g et 45 g avec 49% des œufs du R. SANFO et al / Int. J. Biol. Chem. Sci. 9(2): 703-709, 2015 705 sahel pesant entre 41 et 45 g et 49% des œufs originaires du Centre pesant entre 36 et 40 g (Figure 1). Les mensurations des œufs du Sahel et du Centre sont résumées dans le Tableau 2. La longueur moyenne des œufs est de 47,4 ± 1,42 mm et le grand diamètre moyen est de 38,65 ± 1,08 mm. Taux de mortalité des pintadeaux Le taux de mortalité moyen a été de 8,63%. Les taux de mortalités des pintadeaux ont été respectivement de 9,10% chez le producteur I, de 7,00% chez le producteur II et 9,80% chez le producteur III. Courbe de Gain Moyen Quotidien Les GMQ à deux semaines d’âge ont été de 2,84 g chez les femelles et de 2,27 g chez les mâles. Le GMQ moyen en quatre mois des pintadeaux a été de 3,78 g. Le GMQ moyen de 4,18 g des femelles est supérieur à 3,38 g enregistré chez des mâles. Ils sont confondus au démarrage, puis sont différenciés par la suite (Figure 2). De 2 à 4 mois, les GMQ des pintadeaux ont été de 5,00g (4,50 g chez les mâles et 5,51 g chez les femelles). Dans l’ensemble, le dimorphisme est en faveur des femelles qui gagnent plus de poids que les mâles. Croissance pondérale des pintadeaux Le poids vif des pintadeaux est de 26,59 ± 2,77 g pour les deux sexes. uploads/Geographie/ survie-et-performances-de-croissance-des-pintadeaux-en-milieu-controle-au-nord-du-burkina-faso.pdf
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- Publié le Apv 25, 2022
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