Alfabeto gótico El alfabeto gótico es fundamentalmente una adaptación del alfab
Alfabeto gótico El alfabeto gótico es fundamentalmente una adaptación del alfabeto griego en su grafía uncial. Proviene del alfabeto ulfilano creado por el obispo Ulfilas. Además contiene tres caracteres de uncial latino y cinco runas germánicas. Cada letra posee un valor numérico y dos de ellas no poseen ninguna otra función. La transliteración en las obras científicas y didácticas se realiza aumentando en dos símbolos el alfabeto latino por medio de la ligadura, ƕ (h+v) y la letra thorn, þ, tomada del inglés antiguo. La notación de Wulfila era ambigua: Un mismo diagrama ai podía anotarse, por ejemplo, como [ai], [ ] o [ ]. La transcripción ɛ ɛ ɛ recurre a diacríticos para aligerar las dificultades de lectura. Leyenda: Las líneas representan (1ª) la grafía gótica, (2ª) la transliteración, (3ª) el valor numérico, (4ª) la etimología. Esta última línea proporciona la letra griega original cuyo parecido con la letra gótica es notable. Las letras heredadas de las runas germánicas están en color violeta, las que fueron tomadas del latín en azul. Los orígenes propuestos son sólo conjeturas: existen varias posibilidades para el origen de ciertas letras, como la r, que podría provenir de una runa. Unicode Nota: Para poder visualizar estos caracteres es posible que el ordenador necesite una fuente unicode para el alfabeto gótico. Las respectivas grafías en código unicode ordenadas alfabéticamente corresponden a: � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � . Otros usos En Alemania se siguieron empleando hasta mediados del siglo XX letras llamadas "caracteres góticos", mucho más parecidos a las letras latinas. Se distinguían las minúsculas de las mayúsculas. Aquí están los caracteres manuscritos góticos cuando empezaron a caer en desuso: Enlaces externos Wikimedia Commons alberga contenido multimedia sobre Alfabeto gótico. Wazu Japan Fonts Gallery.(Inglés) Pfeffers Schriftarten página dedicada a fuentes góticas (Alemán e Inglés) Obtenido de «https://es.wikipedia.org/w/index.php? title=Alfabeto_gótico&oldid=83698621» Categoría: Alfabeto gótico Esta página fue modificada por última vez el 10 jul 2015 a las 12:41. El texto está disponible bajo la Licencia Creative Commons Atribución Compartir Igual 3.0; podrían ser aplicables cláusulas adicionales. Al usar este sitio, usted acepta nuestros términos de uso y nuestra política de privacidad. Wikipedia® es una marca registrada de la Fundación Wikimedia, Inc., una organización sin ánimo de lucro. Alphabet gotique Gotique Exemple de texte en alphabet gotique Caractéristiques Type Alphabet Langue(s) Gotique Historique Époque Dès 300, en déclin vers 500 Système(s) parent(s) Principalement grec, avec des influences latines et runiques Gotique Codage ISO 15924 Goth L'alphabet gotique est un alphabet utilisé exclusivement pour noter la langue gotique de Wulfila, de la Skeireins et de divers manuscrits en langue gotique. C'est un alphabet original inventé vraisemblablement par Wulfila lui-même et qui n'a rien à voir avec ce qu'on appelle communément les « lettres gothiques », qui sont, elles, des lettres de l'alphabet latin telles qu'écrites en Occident dans les manuscrits du XII e au XIV e siècles, devenues plus tard ce que l'on désigne en Allemagne sous le terme de Fraktur. Sommaire 1 Attestations 2 Lettres o 2.1 Histoire o 2.2 T ranscription / T ranslittération o 2.3 Liste des graphèmes o 2.4 Difficultés d'interprétation 3 Autres signes 4 Exemple de texte en gotique 5 Bibliographie 6 Notes et références 7 Articles connexes Attestations Cet alphabet a été principalement utilisé au VI e siècle de l'ère chrétienne dans deux manuscrits postérieurs à Wulfila (qui a vécu à la fin du IV e siècle), le Codex Ambrosianus et le Codex Argenteus. D'autres documents l'attestent, profanes et sacrés, et les derniers textes sont datés du IX e siècle (à une époque où la langue n'était vraisemblablement plus parlée). L'alphabet gotique n'a pas été la seule écriture possible de cette langue : on trouve aussi quelques inscriptions en runes germaniques. On trouvera plus de détails dans l'article principal. Lettres Histoire L'alphabet gotique est principalement une adaptation de l'alphabet grec (dans sa graphie onciale) assorti de trois caractères de l'onciale latine ainsi que cinq empruntés aux runes germaniques (d'après une interprétation courante)1. Chaque lettre possède une valeur numérale par imitation de la numération grecque et deux d'entre elles n'ont pas d'autre fonction. L'article Numération gotique décrit le fonctionnement de cette numération. Ernst Ebbinghaus (cf. bibliographie) repère deux moutures de l'alphabet (type en S et type en Σ), selon la forme de la lettre pour s et l'utilisation de la suspension nasale (pratique consistant à remplacer les consonnes nasales finales par un signe abréviatif). T ranscription / Translittération On le translittère dans les ouvrages scientifiques et didactiques au moyen d'une partie de la transcription des germanistes, à savoir l'alphabet latin augmenté de deux signes spéciaux : la ligature Ƕ, ƕ (h + w) et la lettre Þ, þ (empruntée au vieil anglais). La notation de Wulfila étant souvent ambiguë (un même digramme �� / ai pouvant, par exemple, noter [ai], [ ] ou ɛ [ ]), la transcription a recours à des ɛː diacritiques pour lever les difficultés de lecture. On consultera Phonologie du gotique pour des précisions sur la prononciation de la langue. Liste des graphèmes On a représenté ici le type en S de l'alphabet2. Glyph e Unicod e Translittérati on Nom Valeur numérique Étymo n � a ���� (ahsa) 1 � b ������� (baírkan) 2 � g ���� (giba) 3 � d ���� (dags) 4 � ē ���� (aíƕs) 5 � q ������� (qaírþra) 6 � z ���� (iuja) 7 � h ���� (hagl) 8 h � þ ���� (þiuþ) 9 � i ��� (eis) 10 � k ����� (kusma) 20 � l ����� (lagus) 30 � m ����� (manna) 40 � n ����� (naúþs) 50 � j ��� (jer) 60 ᛃ � u ���� (urus) 70 ᚢ � p ������� (paírþra) 80 � / / 90 � r ����� (raída) 100 R � s ����� (saúil) 200 S � t ����� (teiws) 300 � w ����� (winja) 400 � f ����� (faíhu) 500 ᚠ � x ����� (iggws) 600 � ƕ ���� (ƕaír) 700 � ō ���� (ōþal) 800 ᛟ � / / 900 (Version en image) Notes : L'étymon indiqué donne la lettre grecque (dans sa graphie onciale) à l'origine de la lettre gotique. Celles qui sont héritées des runes germaniques sont sur un fond bleu, celles qui sont empruntées au latin sur un fond mauve. Difficultés d'interprétation Les étymons proposés ne sont que des conjectures représentant l'interprétation courante de l'origine des lettres gotiques : en effet, plusieurs possibilités existent quant à l'origine de certaines, comme , qui pourrait aussi provenir des runes, d'autant plus que ces mêmes runes sont en partie bâties sur l'alphabet latin. L'origine de la lettre soulève des problèmes d'interprétation. On peut la faire remonter au koppa grec dans sa graphie onciale, , ce qui n'est pas sans soulever un paradoxe : le signe numéral provenant clairement du koppa oncial, on voit mal comment deux tracés différents auraient pu naître d'un seul et même étymon. La solution la plus efficace semble être de faire dériver la lettre du stigma dans sa graphie onciale (actuellement ), (qui a Ϛ remplacé le digamma), dont le tracé est très proche du koppa oncial et qui expliquerait la similitude frappante entre la lettre et le signe . Les deux auraient évolué en suivant les mêmes simplifications (consulter l'article sur la numération gotique pour plus de détails sur le signe pour 90). Dans ce cas, Wulfila n'a pas utilisé la lettre en respectant une quelconque valeur phonétique puisque le note /st/ (et remplace un ancien Ϛ digamma valant /w/) mais s'est servi d'un emplacement disponible dans l'alphabet grec numéral (stigma étant une ligature abréviative et non une lettre) lui permettant d'ajouter une lettre pleine dont la prononciation était inconnue du grec byzantin tout en conservant sa valeur numérale. La lettre latine Q onciale pourrait aussi être à l'origine de cette lettre, mais cette hypothèse est bien moins probante. D'autre part, les signes pour 90 ( ) et 900 ( ) sont bien issus du grec : ce sont les avatars des lettres archaïques grecques koppa et sampi conservées dans la numération grecque, lettres qui, ayant perdu leur statut de caractères littéraux, se sont déformés pendant l'époque byzantine, au point que de l'on est arrivé la forme actuelle en passant par Ϙ Ϟ , qui donne et que de l'on est arrivé à , Ϡ via une graphie (en fait, le passage d'une graphie à l'autre est plus complexe) qui explique la lettre gotique . Certains spécialistes, dont Ernst Hebbinghaus (cf. bibliographie), considèrent qu'on peut faire dériver toutes les lettres de l'onciale grecque. Si cette hypothèse peut se vérifier pour , que l'on fait dériver traditionnellement de la rune ᚦ mais qu'on pourrait interpréter comme l'adaptation de (dérivation possible phonétiquement puisqu'en grec byzantin θ se prononçait [θ], comme ), c'est moins évident avec d'autres lettres. Par exemple, peut difficilement remonter au oméga grec, tracé à l'époque et uploads/Histoire/ alfabeto-gotico 1 .pdf
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- Publié le Oct 11, 2021
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
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