1 bibliocollège Perceval ou le Conte du Graal Livret pédagogique correspondant
1 bibliocollège Perceval ou le Conte du Graal Livret pédagogique correspondant au livre de l’élève n 70 Établi par Marina GHELBER, professeur en collège. HACHETTE ÉDUCATION 2 © Hachette Livre, 2008. 43, quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15. Tous droits de traduction, de représentation et d’adaptation réservés pour tous pays. www.hachette-education.com 3 SOMMAIRE RÉPONSES AUX QUESTIONS 4 Le départ 4 L’épreuve des armes 6 Blanchefleur et le château de Beau Repaire 7 Le Roi Pêcheur et le mystère de la lance qui saigne 8 Gauvain et la cour du roi Arthur 10 Perceval repenti 11 Retour sur l’œuvre 12 PROPOSITION DE SÉQUENCE DIDACTIQUE 14 EXPLOITATION DU GROUPEMENT DE TEXTES 16 QUESTIONS COMPLÉMENTAIRES 17 PISTES DE RECHERCHES DOCUMENTAIRES 18 BIBLIOGRAPHIE COMPLÉMENTAIRE 19 4 RÉPONSES AUX QUESTIONS Les indications de pages renvoient aux questionnaires des sept extraits du livre de l’élève. LE DÉPART (pp. 7 à 22) AVEZ-VOUS BIEN LU ? 1. Page 8, le jeune héros rencontre cinq chevaliers armés. 2. Au premier abord, il les prend pour des anges. 3. Les questions que le jeune homme pose portent sur l’équipement des chevaliers. 4. Ces questions révèlent une grande ignorance du monde de la chevalerie. 5. On apprend que sa mère a entretenu sciemment cette ignorance, voulant préserver son cadet des combats meurtriers entre chevaliers, car ses frères et son père y avaient trouvé la mort. 6. Le jeune homme décide de se rendre à la cour du roi Arthur pour y être adoubé chevalier. 7. Sa mère s’évanouit de désespoir. ÉTUDIER LE VOCABULAIRE ET LA GRAMMAIRE 8. Dans le passage « C’était […] joie » (l. 1 à 13), les verbes conjugués sont : a) « C’était » (l. 1), imparfait de l’indicatif ; b) « fleurissent » (l. 1), présent de l’indicatif ; c) « se feuillent » (l. 2), présent de l’indicatif ; d) « verdissent » (l. 2), présent de l’indicatif ; e) « chantent » (l. 4), présent de l’indicatif ; f) « s’enflamme » (l. 4), présent de l’indicatif ; g) « se leva » (l. 5-6), passé simple ; h) « sella » (l. 6), passé simple ; i) « se saisit » (l. 6), passé simple ; j) « sortit » (l. 7), passé simple ; k) « irait » (l. 8), présent du conditionnel ; l) « hersaient » (l. 9), imparfait de l’indicatif ; m) « pénètre » (l. 10), présent de l’indicatif ; n) « fut » (l. 11), passé simple ; o) « entendait » (l. 12), imparfait de l’indicatif ; p) « menaient » (l. 13), imparfait de l’indicatif. 9. Valeurs d’utilisation des verbes conjugués ci-dessus, à la question 8. a) est un verbe de second plan dans le récit ; b), c), d), e), f) sont des présents de vérité générale ; g), h), i), j) sont des verbes de second plan dans le récit ; k) est un futur vu du passé ; l) est un imparfait d’habitude ; m) est un présent de narration ; n) est un verbe de premier plan dans le récit ; o) et p) sont des verbes de second plan dans le récit. 10. Dans le passage « C’est là […] l’avoine » (l. 164 à 168), les mots du champ lexical de l’agriculture sont : « les herseurs » (l. 164), « sèment », « labourent », « terres » (l. 165), « hersent », « l’avoine » (l. 168). 5 11. Dans le passage « La mère […] aucun » (l. 222 à 228), les participes passés et règles d’accord sont : a) « pâmée » (l. 222), participe passé sans auxiliaire qui s’accorde comme un adjectif qualificatif avec le nom qu’il qualifie, « mère », au féminin singulier ; b) « relevée » (l. 223), participe passé conjugué avec l’auxiliaire « être » qui s’accorde avec le sujet « elle », au féminin singulier. c) « affligée » (l. 224), participe passé sans auxiliaire qui s’accorde selon la même règle que a) avec « femme », au féminin singulier. d) « cru » (l. 226), participe passé conjugué avec l’auxiliaire « avoir » qui ne s’accorde pas avec le sujet ; e) « entendu » (l. 227), participe passé qui s’accorde selon la même règle que d) ; f) « vu » (l. 227), participe passé qui s’accorde selon la même règle que d). 12. Les synonymes dans les colonnes A et B sont : – lignage = famille ; – vaillance = courage ; – chausses = pantalon au Moyen Âge ; – manoir = château : – litière = lit ambulant ; – puîné = cadet ; – adoubé = armé chevalier. 13. Dans la phrase « ne manquez pas de lui demander son nom » (l. 321), le verbe est au mode impératif, temps présent. 14. Ce mode exprime un ordre, un conseil. 15. Conjugaison au même temps et au même mode des verbes « avoir », « être », « pouvoir » et « savoir ». – Avoir : Aie ! Ayons ! Ayez ! – Être : Sois ! Soyons ! Soyez ! – Pouvoir : Puisse ! Puissions ! Puissiez ! – Savoir : Sache ! Sachons ! Sachez ! ÉTUDIER LA PLACE (ET LA FONCTION) DE L’ÉCRIT DANS L’ŒUVRE 16. Le passage « C’était […] en bas, en haut » (l. 1 à 17) représente la situation initiale. 17. La rencontre avec les chevaliers représente l’élément perturbateur. LIRE L’IMAGE 18. En comparant les deux personnages de l’image de la page 10, on peut dire que le jeune Gallois est équipé très simplement (il n’a qu’un bâton), alors que le chevalier est en armure avec un haubert et qu’il a une épée accrochée à la hanche et un écu dans le dos. C’est le portrait d’un jeune paysan face à un guerrier. 19. Dans les enluminures qui ornaient les manuscrits du Moyen Âge, les proportions réelles n’étaient pas du tout respectées : sur l’image de la page 16, l’entrée du château dépasse à peine la tête de la mère et le cheval est très petit. 20. À l’époque, les livres étaient écrits à la main, par des moines qui étaient lettrés (voir l’image de la page 5). La plupart des chevaliers ne savaient ni lire ni écrire, leur éducation étant tournée vers l’art du combat. 6 L’ÉPREUVE DES ARMES (pp. 27 à 38) QUE S’EST-IL PASSÉ ENTRE-TEMPS ? 1. Perceval rencontre une belle jeune fille, seule. 2. Il lui dérobe une bague. 3. Son compagnon, un chevalier orgueilleux et jaloux, se met en colère et promet un châtiment à sa compagne et à l’intrus. 4. Perceval se dirige vers la cour du roi Arthur. 5. Il souhaite y être adoubé chevalier. AVEZ-VOUS BIEN LU ? 6. Perceval se conduit comme un rustre, ignorant les usages de la cour. 7. Il y est reçu courtoisement, comme le voulaient les coutumes d’hospitalité en usage au Moyen Âge. 8. Il exige d’être fait chevalier et d’avoir des armes. 9. Keu lui conseille de s’emparer des armes du chevalier Vermeil qui avait défié le roi Arthur. 10. Perceval affronte le chevalier Vermeil. 11. Perceval tue son adversaire. 12. Le messager de Perceval est Ivonet. 13. Perceval lui offre son cheval et le charge de saluer le roi de sa part et de lui ramener la coupe que le chevalier Vermeil lui avait dérobée. ÉTUDIER LE VOCABULAIRE ET LA GRAMMAIRE 14. Le passage « La grande salle […] muet » (l. 4 à 10) est descriptif. 15. Ces trois phrases sont non verbales : le mot le plus important n’est pas un verbe conjugué. 16. Dans le passage « Ivonet […] chaussé » (l. 177 à 185), les mots du champ lexical de l’habillement sont : « déshabiller », « déchausser » (l. 177), « chausses » (l. 179), « habits » (l. 180), « tunique », « soie » (l. 182), « brodequins », « chaussé » (l. 185). ÉTUDIER LE DISCOURS 17. Dans le passage « Mon ami […] vengée » (l. 208 à 214), les marques de l’émetteur sont : « mon » (l. 208), « je » (l. 209), « ma » (l. 210) ; les marques du destinataire sont : « ami » (l. 208), « vous » (l. 209). 18. Dans le passage « Oh […] faits » (l. 272 à 284), l’émetteur est le roi. Il s’adresse à Keu. Le sentiment exprimé est la contrariété. ÉTUDIER UN THÈME : LA CHEVALERIE 19. Les conseils donnés par la mère à Perceval dans le premier extrait (l. 300 à 344, pages 19 à 21) sont : – d’honorer les dames et les aider si elles en font la demande ; – de demander le nom de ceux qu’il rencontrera sur la route et de ne se lier qu’avec les hommes d’honneur ; – de fréquenter les lieux de prière et de s’y rendre pour honorer le Seigneur. Le sénéchal Keu ne se conduit pas comme un chevalier, car il frappe uploads/Histoire/ bibliocollege-5e-perceval-ou-le-conte-du-graal-prof.pdf
Documents similaires
-
18
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jui 07, 2021
- Catégorie History / Histoire
- Langue French
- Taille du fichier 0.3299MB