Empire du Mali empire du Moyen Âge, Afrique de l'Ouest Pour les articles homony

Empire du Mali empire du Moyen Âge, Afrique de l'Ouest Pour les articles homonymes, voir Mali (homonymie). Empire du Mali 1230 – 1545 L 'empire du Mali vers 1350. Informations générales Statut Monarchie Capitale Niani puis Kangaba Langue Mandingue Religion Islam Religions traditionnelle africaines Monnaie Or Superficie Superficie 1250[1] 100 000 km² 1312 1 294 000 km² 1380 1 100 000 km² 1500 400 000 km² Histoire et événements ~1235 Établissement. 1559 La capitale passe de Niani à Kangaba. ~1610 Subdivision territoriale entre les enfants de Mahmud IV. 1670 Sac de Niani par le Royaume bambara de Ségou. Entités précédent es : Empire du Ghana Empire de Gao Entités suivantes : Empire songha i Empire du Djolof Empire du Mansa ~1235 – ~1255 (1er) Soundiata Keïta 1312 – 1337 Kanga Moussa ~1590 – ~1600 (der) Mahmud IV Gaabu Royau me Denank e L ’Empire du Mali (parfois appelé Empire mandingue) est un État africain médiéval. Fondé au ݐݟݟݟe siècle par Soundiata Keita, il connut son apogée au ݐݟݒe siècle. Il serait à l'origine de la charte du Manden. Les sources concernant l'histoire de l'empire du Mali sont peu nombreuses, équivoques et lacunaires, ce qui explique que son histoire soit encore discutée. Sources Écrites Elles sont de deux types : les sources écrites extérieures, les seules jusqu'au ݐݒݟe siècle et des sources écrites locales à partir du ݐݒݟe siècle qui émanent des cercles lettrés de la boucle du Niger. Les premières englobent les écrits des voyageurs et compilateurs arabes et berbères, essentiellement Al Bakri ݐݟݟe siècle Al Umari, Ibn Battuta et Ibn Khaldoun ݐݒݟe siècle. Les secondes sont le Tarikh es-Soudan et le Tarikh al-Fattach, chroniques/histoire des Noirs et chronique du chercheur, qui apparaissent après la conquête de l'Empire songhaï par les Marocains et qui traitent un peu du Mali. Les récits des voyageurs portugais et espagnols apportent des informations sur un royaume du Mali plus tardif[Quand ?] et qui a alors beaucoup régressé. Orales Eu égard à la place qu'occupaient les jeli à la cour malienne, et étant donné que cette fonction sociale existe toujours, les traditions orales occupent une grande place dans les études sur le Mali ancien. Elles n'ont pas fait l'objet d'un recueil général et d'une publication groupée qui permettraient des études comparatives. Elles sont censément fixées et transmises de génération en génération de façon formalisée mais elles varient d'un village à l'autre, d'une région à l'autre et, par le recueil précoce de ces traditions aux premières heures de la colonisation, il est possible de voir qu'elles ont subi aussi des altérations dans le temps. Elles sont donc sujettes à caution et il ne faut pas y voir un réservoir brut d'informations historiques car elles reflètent des enjeux sociaux et informent davantage sur les représentations des sociétés au sein desquelles elles ont émergé. La tradition la plus connue est celle relatant l'ascension au pouvoir de Soundiata Keïta qui a fait l'objet de nombreuses publications, notamment par D.T. Niane Sunjata ou l'épopée mandingue. Voir également les travaux de Youssouf Tata Cissé avec le griot Wa Kamissoko et de Siriman Kouyaté pour des écritures de la charte du Manden, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco mais dont l'ancienneté est contestée. Études archéologiques Peu d'études archéologiques sont disponibles. La plus importante, les fouilles de Filipowiak à Niani, en 1965, 1968 et 1973, n'a pas donné de résultat probant pour la période médiévale (XIIIe- XVIe). L 'étymologie du nom « Mali » n'est pas claire. Les habitants de l'Empire, eux, ont toujours appelé leur pays Manden ou Mandé et non Mali. « Man » désigne le Étymologie La Grande mosquée de Djenné - Patrimoine mondial de l'Humanité. lamantin en bambara-malinké et « den » veut dire « enfant », soit « manden » = enfant du lamantin. Dans les sources arabes, il est fait référence à l'empire du Malel, Malal, Melli, Mali[2], sans qu'on ait d'indication sur la signification de ce terme. Cependant, le mot « Mali », en bambara-malinké signifie hippopotame[réf. nécessaire]. Les Peuls (ethnie nomade présente au Mali depuis la création de l'empire) appellent les habitants du Manden : Malinké, littéralement « la bonne chance ». On en déduit que les Mandenka eux-mêmes appellent leur pays Manden et les Peuls appellent ce pays : Mali ( « conclure un arrangement », « porter chance ») et ses habitants Malinké, « ceux qui portent chance ». Mali, en bambara, veut dire aussi « hippopotame ». Il s'avère que cet animal se plaît particulièrement au sud du pays, là où habitent les Malinkés et les Bambaras. L 'empire du Mali s’étendait entre le Sahara et la forêt équatoriale, l'océan Atlantique et la boucle du Niger soit sur les actuels Mali, Burkina Faso, Sénégal, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie et la Côte d'Ivoire[2]. Géographie Il était un carrefour important entre les peuples nomades du Sahara et les peuples de l'Afrique noire équatoriale. Son économie reposait sur l'agriculture, l'artisanat, l'exploitation des mines d'or, la ventes des esclaves et le commerce de l'ivoire vers le bassin méditerranéen. La capitale de l'empire du Mali était Niani, actuellement un petit village situé en République de Guinée, plus précisément dans la préfecture de Siguiri dans l’extrême Nord-Est du pays. Les sources relatives à la Capitale de l'empire du Mali capitale du royaume du Mali Il existe plusieurs types de sources qui nous renseignent sur la capitale. Les sources écrites des géographes arabes et des Tarikh Pour la période de l'apogée du royaume (ݐݟݟݟe-ݐݒe siècle) nous disposons des récits de trois géographes et voyageurs arabes. Tout d'abord al-Umari[3] (1301- 1349) nous livre des informations sur la ville qui datent d'avant 1340 par le biais d'un informateur. Le géographe suivant est Ibn Battûta (1304-1368). Sa relation est la plus importante concernant l'histoire du royaume du Mali en général. C'est le seul à s'être rendu dans le Sahel au cours d'un voyage débuté en février 1352 et achevé en décembre 1353. Il séjourna huit mois dans la capitale et nous donne des informations très précises sur la structure de la ville. La description de son trajet pour s'y rendre comporte de nombreuses zones d'ombre et demeure le point le plus interprété par l'historiographie[4]. Enfin le dernier grand auteur pour cette période est Ibn Khaldoun (1332-1406) qui a recueilli des informations depuis le Caire. Notons que les traductions et éditions des manuscrits, quand elles nous le donnent, comportent toutes un nom différent pour désigner la capitale. On retrouve le même problème dans les chroniques (Tarikh) du ݐݒݟe et ݐݒݟݟe siècle, respectivement le Tarikh es-Soudan d'Abderrahmane Es Saâdi et le Tarikh el- fettach de Mahmud Kati qui retracent l'histoire de l'empire du Songhay mais accorde une petite place à l'histoire royaume du Mali. Ainsi finalement pour le nom de la capitale nous disposons de plusieurs traductions et vocalisations pour le nom de la capitale (Malli, Byty, Bini, Bani, Yani', liste non exhaustive). Dès lors tous ces noms renvoient-ils au même lieu ou désignent-ils la même capitale ? Les sources orales et archéologiques Il n'est pas exact de parler de sources archéologiques pour la capitale puisqu'à ce jour elle n'a pas été encore retrouvée. Cependant plusieurs sites apparaissent dans l'historiographie. Niani-Madugu, Mani-Koura ou Mali-Tombo, et enfin Niani, petit village près du fleuve Sankarani dont le site archéologique a été fouillé lors de trois campagnes en 1965, 1968 et 1973. Ce dernier site fait l'objet d'un développement ci-dessous. Enfin le dernier type de source concerne les traditions orales, récits formalisés dont la transmission est assurée par la caste des jeli déjà présente sous le royaume du Mali et toujours présente dans certains villages du Mali aujourd'hui, dont le plus connu est Keyla. Les premières hypothèses (1841-1912) Cooley [5], géographe anglais, est le premier à émettre en 1841 une hypothèse sur la capitale. Il la situe près du village de Samee, près du fleuve Joliba. Binger, officier français qui traversa le Sahel, donne en 1892 une localité toute différente, le site de Nianimadougou, près de Yamina. Ces hypothèses ont en commun la rive gauche du fleuve Niger. Elles n'ont pas été reprises par l'historiographie[6]. C'est Maurice Delafosse qui le premier donne une vraie consistance au sujet. En 1912, dans son ouvrage Haut-Sénégal-Niger il donne raison à Binger dans un premier temps, avant de s'orienter vers une nouvelle hypothèse qui s'est imposée comme un paradigme sur la question. Niani est la capitale du Mali (1923-1958) C'est la période où les publications sur la question de la capitale atteignent leur apogée. Les administrateurs coloniaux, Delafosse tout d'abord, puis Vidal et Gaillard par la suite, établissent, par une série d'articles, un lien formel entre le nom de Niani du site près du Sankarani, et le nom présent[Quoi ?][pas clair] dans les sources écrites. Un paradigme s'est formé et il est clairement un lien causal fort des fouilles archéologiques qui se sont opérées à Niani. Les campagnes archéologiques à Niani (1965- 1973) Le Polonais Filipowiak a mené les campagnes de fouilles sur ce site. Il a été assisté du spécialiste de l'histoire du Mali, D. T. Niane et entretenait une uploads/Histoire/ empire-du-mali 2 .pdf

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  • Publié le Mai 30, 2022
  • Catégorie History / Histoire
  • Langue French
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