Les théories de l'architecture C. L'Allemagne Il nous reste encore à parler de
Les théories de l'architecture C. L'Allemagne Il nous reste encore à parler de l'esthétique de l'architecture et de ses représentants en Allemagne et en Angleterre. A l'époque de la Renaissance, nous ne trouvons en Allemagne aucun théoricien de l'architecture. Tout ce que nous connaissons de cette époque c'est la traduction de l'oeuvre de Vitruve par le célèbre peintre et graveur Durer (1471-1528). L'esthétique de l'architecture en Allemagne fut, au début, cultivée par des philosophes comme une partie de l'esthétique générale. Aujourd'hui encore, elle est annexée à un système esthétique, pour figure dans les divisions ou classifications des arts. Mais, à côté de cette esthétique partielle de l'architecture , nous trouvons en Allemagne, à partir du XIX siècle, une esthétique totale de cet art. Dans ce pays classique de l'esthétique générale, l'esthétique de l'architecture compte ses meilleurs représentants. C'est pourquoi la partie de notre ouvrage consacrée à l'Allemagne est la plus grande et la plus importante. Parmi les philosophes-esthéticiens de l'architecture, nous avons choisi : Kant (1724-1804), Schopenhauer (1788-1860), Hegel (1770-1831) et Fr. Vischer (1807-1887). Le premier parce qu'il est un des plus grands esthéticiens de tous les temps; le deuxième parce qu'il a donné la plus complète théorie statique de l'architecture; le troisième à cause de la merveilleuse éstude de l'architecture gothique et de l'architecture symbolique et, encore, parce qu'il est un des plus grands représentants de l'esthétique idéaliste; le quatrième à cause de sa théorie de l'Einfuhlung, qu'il a appliquée, le premier, à l'architecture. Mais, pour justifier davantage notre choix des philosophes-esthéticiens de l'architecture et compléter notre aperçu historique de cette esthétique à travers les époques et les pays, nous exposerons ici les vues des principaux esthéticiens de ce groupe en Allemagne. C. Alemanha Falamos ainda sobre a estética da arquitectura e seus representantes na Alemanha e na Inglaterra. Na época do Renascimento, não encontramos nenhum teórico da arquitetura na Alemanha. Tudo o que sabemos sobre esse período é a tradução da obra de Vitrúvio do famoso pintor e gravador Durer (1471-1528). A estética da arquitetura na Alemanha foi inicialmente cultivada pelos filósofos como parte da estética geral. Ainda hoje, está anexado a um sistema estético, para figurar nas divisões ou classificações das artes. Mas além dessa estética parcial da arquitetura, encontramos na Alemanha, a partir do século XIX, uma estética total dessa arte. Neste país clássico da estética geral, a estética da arquitetura tem seus melhores representantes. É por isso que a parte de nosso trabalho dedicada à Alemanha é a maior e a mais importante. Entre os filósofos-estetas da arquitetura, escolhemos: Kant (1724-1804), Schopenhauer (1788- 1860), Hegel (1770-1831) e Fr. Vischer (1807-1887). O primeiro porque é um dos maiores esteticistas de todos os tempos; o segundo porque deu a mais completa teoria estática da arquitetura; o terceiro pelo estudo maravilhoso da arquitetura gótica e da arquitetura simbólica e, novamente, porque ele é um dos maiores representantes da estética idealista; o quarto por causa de sua teoria de Einfuhlung, que ele aplicou pela primeira vez à arquitetura. Mas, para justificar ainda mais nossa escolha de filósofos e estetas da arquitetura e para completar nosso panorama histórico dessa estética ao longo dos tempos e países, apresentaremos aqui as visões dos principais estetas desse grupo na Alemanha. Commençons par Schelling. Selon cet auteur "l'architecture est forme artistique inorganique de la musique plastique". Schelling n'est pas de l'avis de ceux qui excluent l'architecture des beaux-arts, en définnissant de bel art comme quelque chose d'absolu, n'ayant aucun but extérieur et ne satisfaisant aucun besoin, commec'est le cas pour l'architecture. L'architecture ne peut être un art, selon Schelling, qu'à condition que sa forme utile devienne une forme belle, une forme d'art, une forme qui exprime l'absolu et fait oublier son but pratique. "L'architecture, dit-il, en tant qu'un des Beaux-Arts, est en dehors de tout rapport avec le besoin." Seul, aménagé dans un but artistique. L'architecture est, pour Schelling, "la musique dans l'espace", "la musique figée" ou "la musique concrète". Il cite comme exemple le rythme des colonnes (Zeitdistanzen). Le point de vue de Schelling est celui de l'esthétique idéaliste de contenu. "L'architecture, dit'il, est un art libre et un bel art en tant qu'elle est l'expression des idées, en tant qu'elle est l'image de l'univers et de l'absolu." Il affirme aussi que, taut que l'architecture est utile, elle ne peut pas être belle; elle ne deviendra un art que lorsqu'elle transformera l'utilité et la réalité en apparence au moyen de l'imitation des formes brutes de l'art de bâtir (rohe Baukunst). Il cite comme exemple les colonnes qui ont imité le tronc des arbres; les colonnes, qui, au début, ont servi un besoin et que l'art a façonnées ensuite dans un but purement artistique. Schelling se montre finaliste en disant que "l'architecture est un bel art en tant qu'elle représente l'inorganique comme allégorie de l'organique. En d'autres termes "l'architecture est, dit'il, une allégorie de l'art mécanique de bâtir". Selon Solger, l'art de bâtir est un bel art en tant qu'il construit les maisons de Dieu et de l'État, puisque celles-cine servent pas à un besoin comme les maisons destinnés à l'habitation de l'homme. L'architecture employée dans un but de simple ornementation représente, selon Solger, une véritable dégradation. Vamos começar com Schelling. Segundo este autor "a arquitetura é uma forma artística inorgânica de música plástica". Schelling discorda daqueles que excluem a arquitetura das belas-artes, definindo as belas-artes como algo absoluto, sem finalidade externa e sem satisfazer nenhuma necessidade, como é o caso da arquitetura. A arquitetura só pode ser uma arte, segundo Schelling, se sua forma útil se tornar uma forma bela, uma forma de arte, uma forma que expressa o absoluto e faz esquecer sua finalidade prática. "Arquitetura", diz ele, "como uma das Beaux-Arts, não tem nada a ver com necessidade." Sozinha, arranjada para fins artísticos. Arquitetura é, para Schelling, "música no espaço", "música congelada" ou "música concreta". Ele cita como exemplo o ritmo das colunas (Zeitdistanzen). O ponto de vista de Schelling é o da estética idealista do conteúdo. “Arquitetura”, diz ele, “é uma arte livre e uma bela arte na medida em que é a expressão de ideias, como é a imagem do universo e do absoluto”. Ele também afirma que, assim como a arquitetura é útil, não pode ser bela; só se tornará uma arte quando transformar a utilidade e aparentemente a realidade por meio da imitação das formas brutas da arte de construir (rohe Baukunst). Ele cita como exemplo as colunas que imitavam os troncos das árvores; as colunas, que a princípio serviram a uma necessidade e que a arte posteriormente moldou com um propósito puramente artístico. Schelling é um finalista dizendo que "a arquitetura é uma bela arte na medida em que representa o inorgânico como uma alegoria do orgânico. Em outras palavras," a arquitetura é, diz ele, uma alegoria do 'arte mecânica da construção'. Segundo Solger, a arte de construir é uma bela arte na medida em que edifica as casas de Deus e do Estado, já que estas não atendem a uma necessidade como as casas destinadas à habitação do homem. A arquitetura utilizada para fins de ornamentação simples representa, segundo Solger, uma verdadeira degradação. Senon krause, tout est utile, que sert à un but extérieur, comme par exemple la cosmétique, la rethórique, l'art philosophique, l'art des jardins, l'architecture, etc. L'architecture peut s'illustrer, d'après lui, dans les monuments architecturaux tels que les monuments commémoratifs (Denksteine, Denkgebaude, etc.), car ils servent à un but purement humain et élevé. Par conséquent, l'architecture est, selon Krause un art esclave, car utilitaire. Krause confornd l'utile et le beau et prétend que son nutzlich-schone (utile-beau) a le droit d'être un objet pour l'art. C'est ce qu'il entend par "art utile". Selon Trahndorf l'architecture estm d'une part, un art puisqu'elle représente, dans ses créations les plus hautes (par exemple le temple grec), "l'idée pour l'idée" (ibid. p. 197). D'autre part, l'architecture sertd'abri pour l'homme. Trahndorf considère cet art, somme toute, comme non-libre, car il "se rapporte à la vie" (in die Beziehung auf das Leben), mais il le classe, néanmoins, parmi les beaux-arts. Il soutient que l'architecture est un art simultané; c'est-à-dire qu'elle n'appartient pas au temps (an und fur sich unzeitlich). Selon Weisse, l'architecture est un art véritable; sa finalité n'est qu'accidentelle. Il distinque la belle architecture de la "beauté ornementale" (verzierende Schonheit), qui s'applique aux bâtiments, ustensile, bateaux, etc. Cette dernière, selon lui, n'est qu'un reflet de la première. Il soutient que la beauté architecturale ne se trouve pas uniquement dans l'harmonie de ses rapports spatiaux, mais aussi dans la lutte entre la pesanteur et les forces spirituelles que l'architecture s'efforce de vaincre. Segundo krause, tudo é útil, que serve a um propósito externo, como por exemplo cosméticos, retórica, arte filosófica, a arte dos jardins, arquitetura, etc. A arquitetura pode ser ilustrada, segundo ele, em monumentos arquitetônicos como os memoriais (Denksteine, Denkgebaude, etc.), porque servem a um propósito puramente humano e elevado. Consequentemente, segundo Krause, a arquitetura é uma arte escrava, porque é utilitária. Krause confirma o útil e o belo uploads/Ingenierie_Lourd/ borissavlievitch.pdf
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- Publié le Mai 27, 2021
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