Raymond VIÉ, Président du GARAC Cette formation symbolise la clairvoyance de no

Raymond VIÉ, Président du GARAC Cette formation symbolise la clairvoyance de notre branche qui a anticipé il y a plus de dix ans les évolutions technologiques et managériales de nos métiers. J’ai une pensée émue pour mon prédé- cesseur Jean-Pierre Trenti qui, avec le Di- recteur général du GARAC de l’époque, a su mettre en place ce diplôme. Je remercie aussi Francis Bartholomé, président na- tional du CNPA qui a accepté de présider l’AFISA pour en rester son leader dyna- mique et sans faille. J’insiste enfin sur le soutien précieux de tous les membres du Conseil d’Administration du GARAC, quelle que soit leur appartenance syndicale. Confirmant de nouveau son rôle d’École nationale de la profession, le GARAC s’est impliqué à tous les stades de l’aventure : écoute des besoins, conception, création, mise en œuvre, suivi, évolution et adap- tation. Le GARAC a su travailler avec le CNAM, notre partenaire principal, et son école d’ingénieur l’EiCNAM. N’oublions pas l’ESSCA, grande école de commerce, le GNFA, acteur majeur de la formation conti- nue, ni l’ANFA qui a œuvré à inscrire cette formation dans le cursus proposé aux jeunes et nous soutient. Preuve ultime de cette réussite collective, le GARAC s’est vu confier le développement des formations supérieures de notre branche. Félicitations à tous les jeunes ingénieurs, les équipes et les entreprises ! Olivier FARON, Administrateur général du CNAM Ce diplôme concrétise de belle manière les dix ans de l’AFISA, qui réunit les re- présentants de la branche profession- nelle des Services de l’Automobile, dont le CNPA et l’ANFA, partenaires majeurs. L’AFISA, c’est aussi une remarquable école, le GARAC, qui fait un travail ex- traordinaire pour former les futurs pro- fessionnels de l’Automobile. C’est enfin le Conservatoire National des Arts et Métiers. L’AFISA a permis de lancer en partenariat ce très beau diplôme d’ingénieur qui offre aux jeunes l’entrée progressive dans le secteur de la voiture intelligente et de la mécatro- nique. Ils deviennent les professionnels qui vont réfléchir, inventer, réparer, ajuster au- tos, motos, véhicules de transport routier et les services qui y sont liés. Au CNAM, ce diplôme fait notre fierté. Je félicite tous les diplômés. Nombre d’entre eux n’étaient pas partis pour faire des études aussi longues. Ils ont su faire preuve de qualités morales exceptionnelles pour affronter des exigences rigoureuses en s’appuyant sur leurs tuteurs d’apprentis- sage qui font un travail formidable. Aujourd’hui, nous savons que l’automobile, l’un des secteurs majeurs de l’économie na- tionale, peut compter sur de nouveaux in- génieurs exceptionnels et dévoués. L’AFISA a encore de longues et belles années de- vant elle. Patrice OMNES, Délégué général de l’ANFA Chargée de mettre en œuvre la politique de formation, initiale ou continue, de la branche, l’ANFA propose depuis dix ans maintenant la formation d’ingénieur. Initiative du GARAC, cette formation en apprentissage a été soutenue par l’ANFA, convaincue de la nécessité d’al- ler jusqu’au plus haut niveau. Après dix ans, la formation d’ingénieur est définitivement installée : elle est connue, reconnue, les candidatures augmentent, l’insertion des jeunes est excellente. L’ANFA tire un bilan extrêmement positif de cette formation et va la renforcer en ouvrant des licences professionnelles qui viendront ali- menter et constituer le vivier de la forma- tion d’ingénieur. L’enseignement supérieur dans notre branche restera à des volumes relativement limités mais d’un haut niveau d’expertise. Nous sommes d’abord une profession d’ou- vriers qualifiés et hautement qualifiés. Mais face à la concentration des acteurs écono- miques et au développement des fonctions d’ingénierie, émergent des besoins de for- mation d’ingénieurs ou d’enseignement supérieur en termes de management. Au- jourd’hui, notre projet est très clairement de consolider la formation d’ingénieurs, d’adapter les effectifs aux besoins des en- treprises. S’il y a plus de besoins, il faut qu’il y ait plus de jeunes formés. Les licences professionnelles viendront étayer l’édifice de la formation supérieure, notamment avec le GARAC sur le site de Guyancourt. Jean-Pierre Trenti, administrateur délé- gué de l’ANFA au GARAC et acteur ma- jeur du CNPA, avait imaginé avant tout le monde la nécessité de développer des formations supérieures pour les métiers des services de l’Automobile et de la Mobilité. Révolutions techno- logiques, évolutions sociales, besoins des entreprises et autres regroupe- ments des structures de distribution lui ont donné raison. Ce diplôme d’ingénieur est un billet pour l’avenir… et l’avenir, c’est au- jourd’hui. Un diplôme dont la noto- riété ira grandissante, de plus en plus d’entreprises découvrant cette for- mation jeune mais complète. Scienti- fique, technique, sociale, économique, humaine… elle a tout pour former les managers dont nous avons besoin, ca- pables de toujours apprendre, de gérer les hommes et de prendre en compte les données économiques dont nos ateliers ne peuvent s’exonérer. En tant que Président national du CNPA, je veillerai personnellement à un tel développement. Je tiens à remercier le CNAM, sans qui cette formation n’aurait pu exister, ainsi que tous nos autres partenaires : l’ANFA, le GNFA, l’ESSCA… Cette for- mation reste ouverte à ceux qui réflé- chissent à l’avenir de nos métiers. Je pense à celles et ceux qui ont fait et qui feront le GARAC. J’ai eu la chance d’y passer quelques mois. J’ai vu com- bien cette école était d’avant-garde. S’il n’y avait pas le GARAC, la profession automobile devrait très rapidement l’inventer ! Francis Bartholomé Président de l’AFISA ÉDITO 10e anniversaire de la formation ingénieur mécatronique process d’assistance aux véhicules Un diplôme, preuve ultime d’une réussite collective Notre projet est de consolider la formation ingénieur L’automobile peut compter sur de nouveaux ingénieurs exceptionnels et dévoués LE CAMPUS DE L’AUTOMOBILE en mécatronique, spécialité ingénierie des process d’assistance aux véhicules AUTO MOTO transport routier Laurent ROUX, Directeur général du GARAC Les objectifs fixés par la profession lors de la création d’une formation sont bien sûr de préparer les com- pétences de demain. Il fallait être visionnaire pour lancer cette forma- tion : dix ans après, tout le monde en convient quand on parle véhicules connectés et autonomes. Cette formation est un succès. Plus de cent ingénieurs ont déjà intégré des structures de distribution et les jeunes qui démarrent se voient pro- poser plusieurs offres de contrat. Réel atout, cette formation d’ingénieur répond à un besoin des entreprises. Sa force est d’avoir su regrouper le CNAM et le GARAC (sciences dures et sciences de l’ingénieur) mais aussi deux autres partenaires essentiels : l’ESSCA et le GNFA, qui apportent les compétences nécessaires aux futurs gestionnaires des centres de profit dans les entreprises de la branche. Colonne vertébrale de l’enseigne- ment supérieur, notre formation d’in- génieur a un bel avenir. L’ANFA, qui pilote un consortium pour répondre à un PIA sur la digitalisation de nos métiers, permet de mener des chan- tiers sur le véhicule connecté VL-VTR, sur la transformation du commerce VN-VO… Autant de nouvelles don- nées qui permettront à la formation de répondre à l’évolution constante des besoins. Les anciens élèves restent en lien professionnel et amical, se structu- rant dans un réseau qui sera un atout indispensable. Après dix ans, un nou- vel espace et de nouveaux locaux à Guyancourt vont donner à la forma- tion d’ingénieur un élan supplémen- taire vers les métiers de demain ! Marie-Noëlle TAVAUD, Directrice générale du GNFA Cette formation correspond parfaite- ment aux besoins des entreprises de la branche des services de l’automobile. Sa durée de trois ans en alternance permet une immersion progressive et un déve- loppement graduel des compétences fa- vorables à l’intégration des jeunes. Des jeunes destinés à exercer un métier de management, de responsable d’unité et pour lesquels cette formation constitue un véritable accélérateur de carrière. Dans le cadre de la formation Ingénieur du GARAC, le GNFA dispense les modules du bloc culture d’entreprise. La gestion d’en- treprise en 1re année évolue vers le contrôle de gestion, la conduite du changement en gestion des ressources humaines, en GPEC. La création et reprise d’entreprise, le développement et pilotage d’activité, l’organisation des services assistance après- vente sont traités. Les formateurs qui inter- viennent sont issus du secteur et les mo- dules conçus spécifiquement pour cette formation avec une veille technologique et réglementaire permanente. GARAC et GNFA sont deux opérateurs de poids dans la branche des services de l’au- tomobile : le GARAC pour la formation ini- tiale du CAP à l’ingénieur, le GNFA pour la formation continue et le conseil. Une par- faite illustration de la notion de formation tout au long de la vie. En tant qu’organisme de formation de la branche, le GNFA est au cœur de la réflexion sur les nouveaux métiers. Ses équipes pro- duits conçoivent déjà les futurs modules de formation véhicule connecté et de demain, notamment pour la formation d’ingénieurs. Benjamin MORISSE, Directeur général adjoint de l’ESSCA En 2006, l’ESSCA a été contactée pour par- ticiper au projet de formation d’ingénieur porté par l’ANFA, Jean-Pierre Trenti, le GARAC et le CNAM. L’ESSCA dispense de- puis 1991 une spécialisation de master en matière de distribution automobile et in- tervient dans les domaines de l’économie, de la gestion et de l’anglais des affaires, ap- pliqués à l’automobile. La rencontre entre les deux uploads/Ingenierie_Lourd/ garac-10ansingenieurjournal-bdef.pdf

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