CETE Méditerranée système de recueil d’information trafic via les réseaux télép
CETE Méditerranée système de recueil d’information trafic via les réseaux téléphoniques cellulaires opportunité et faisabilité novembre 2006 Les auteurs de ce document n’assument aucune responsabilité juridique ni ne s’engagent vis- à-vis de la complétude, de l’exactitude ou de l’utilité des informations présentées. Les noms de marques, de produits, de procédés, de services, ou d’entreprises citées dans ce document sont déposés par leurs propriétaires respectifs. La référence faite à un nom de marque, de produit, de procédé, de service, ou d’entreprise ne signifie pas qu’il soit soutenu ou recommandé par les auteurs de ce document. recueil info trafic GSM NOTICE ANALYTIQUE Organisme commanditaire : CERTU Titre : système de recueil d’information trafic via les réseaux téléphoniques cellulaires Sous-titre : opportunité et faisabilité Langue : Français Organismes auteurs CETE Méditerranée Rédacteurs ou coordonnateurs Patrick Gendre, Gilles Ostyn date 25/10/06 Résumé : Depuis la fin des années 90, plusieurs technologies de recueil alternatives aux boucles de comptage ont été développées. La localisation des téléphones mobiles a été étudiée par les principaux opérateurs. Il semble que désormais les difficultés (techniques ou non) soient en passe d’être résolues, comme le montrent plusieurs expérimentations en vraie grandeur (Pays-Bas, États-Unis, Écosse, Allemagne, Finlande...). Ce rapport présente les principes techniques, l’offre industrielle existante, et les projets ou expérimentations en cours en 2006, puis analyse le point de vue des acteurs (opérateurs GSM, bureaux d’études et exploitants routiers, notamment Conseils Généraux). L’étude vise simplement à informer des opportunités offertes par les technologies de gestion des réseaux cellulaires (notamment GSM) pour améliorer la connaissance sur les déplacements et produire de l’information routière, et solliciter l’avis des acteurs français concernés, opérateurs télécoms, spécialistes du trafic routier, et gestionnaires routiers. Notre tour d’horizon des développements et réalisations montre qu’encore une fois il n’y a pas de solution miracle, et les avis restent partagés quant à l’opportunité de déployer cette technologie de recueil. Cela dit, plusieurs évaluations convaincantes nous laissent penser qu’elle mériterait un investissement plus important, en gardant à l’esprit selon nous les points-clés suivants : - les opérateurs télécoms et fournisseurs de solutions techniques sont bien sûr incontournables dans le dispositif, mais pour les quelques projets qui ont abouti ou doivent aboutir à des résultats opérationnels, le principal moteur est toujours l’exploitant de la route, gestionnaire local de voirie, qui peut sous-traiter la production de données - éventuellement via diverses formes de partenariat – aux opérateurs, fournisseurs, bureaux d’études, et autres acteurs de la route ; - les données produites n’ont pas forcément la précision d’autres types de recueil de données de trafic, mais ont une précision suffisante pour de nombreuses applications autour du temps de parcours : détection d’incidents, analyses en temps différé, information aux usagers... - cette technique de recueil n’est pas encore un produit « sur étagère » et la mise au point d’un système produisant de manière opérationnelle des données de trafic depuis le réseau de téléphonie cellulaire passe encore nécessairement par des investissements en matière de logiciels et de toutes façons par une phase de qualification des données spécifique au réseau routier à couvrir. En France, les prochaines étapes pourraient être de : 1) réaliser des expérimentations de taille significative sur le terrain, avec une évaluation « scientifiques », et prenant en compte les obstacles non techniques (contractuels, CNIL, etc.). En France, de tels projets pilotes devraient démarrer en 2007, notamment le projet SINERGIT soutenu par l’ANR. Au moins 5 projets comparables en Europe et 3 Outre-Atlantique ont été identifiés à l’occasion de cette étude, qui peuvent permettre de capitaliser les connaissances ; 2) sur la base de résultats consolidés (et positifs !), le cas échéant solliciter à nouveau les partenaires industriels et les gestionnaires de voirie, notamment les conseils généraux, sur l’opportunité de déployer. Mots clés : GSM, téléphonie cellulaire, recueil de données de trafic, véhicules flottants, information routière, temps de parcours Diffusion : Version électronique Nombre de pages : 16 pages Confidentialité : Non Bibliographie : Oui 2 Novembre 2006 CERTU / CETE Med. recueil info trafic GSM Sommaire I. INTRODUCTION ...................................................................................................................................... 4 A. CONTEXTE ................................................................................................................................................ 4 B. OBJECTIFS DE L’ÉTUDE ............................................................................................................................... 5 C. DÉMARCHE ET CONTENU DU RAPPORT ............................................................................................................ 5 II. ÉTAT DES LIEUX ................................................................................................................................... 5 A. PRINCIPES DE LA SOLUTION .......................................................................................................................... 5 B. L’OFFRE EXISTANTE ................................................................................................................................... 8 1. APPLIED GENERICS ....................................................................................................................................... 8 2. ESTIMOTION ................................................................................................................................................ 8 3. CELLINT ..................................................................................................................................................... 9 4. AIRSAGE .................................................................................................................................................... 9 C. LES ÉTUDES ET PROJETS .............................................................................................................................. 9 III. POINT DE VUE DES ACTEURS ........................................................................................................ 11 A. OPÉRATEURS DE TÉLÉPHONIE ...................................................................................................................... 11 1. SFR ....................................................................................................................................................... 11 2. ORANGE / FRANCE TÉLÉCOM ....................................................................................................................... 11 3. BOUYGUES TÉLÉCOM .................................................................................................................................. 12 B. INGÉNIERIE DE TRAFIC .............................................................................................................................. 12 C. GESTIONNAIRES DE TRAFIC ........................................................................................................................ 12 IV. PERSPECTIVES ................................................................................................................................... 13 A. DERNIÈRE MISE À JOUR (OCTOBRE 2006) .................................................................................................... 13 B. CONCLUSIONS ET SUITES À DONNER ............................................................................................................. 14 CERTU / CETE Med. Novembre 2006 3 recueil info trafic GSM I.INTRODUCTION A. Contexte L’augmentation de la congestion automobile et l’amélioration du niveau de service notamment sur le réseau autoroutier rendent les usagers plus exigeants en matière d’information ; ils souhaitent de plus en plus pouvoir connaître en temps réel l’état du trafic, mais aussi avant un déplacement avoir une idée de la variabilité d’un temps de parcours selon l’heure de la journée, et attendent une meilleure réactivité des exploitants routiers en cas d’incidents. L’information trafic en temps réel est « traditionnellement » recueillie par les gestionnaires au moyen de boucles et caméras, qui sont un moyen efficace mais coûteux, bien adapté à des infrastructures lourdes, en particulier les voiries autoroutières, ou en milieu urbain où un réseau technique est de toutes façons nécessaire pour la gestion des carrefours à feux. L’augmentation du trafic la plus difficile à traiter est sans doute en milieu péri-urbain (grande couronne parisienne ou périphérie des grandes agglomérations, par exemple Alpes-Maritimes et Bouches-du-Rhône en région PACA). En outre, les lois de décentralisation vont sans doute amener les Conseils Généraux à se doter de moyens d’exploitation du trafic renforcés afin d’améliorer la qualité de service sur le réseau départemental. Depuis la fin des années 90, plusieurs technologies de recueil alternatives aux boucles de comptage ont été développées et expérimentées. La localisation des téléphones mobiles, utile par ailleurs pour localiser les appels d’urgence, a été étudiée par les principaux opérateurs. Il semble que désormais les difficultés (techniques, ou de confidentialité, par exemple) soient en passe d’être correctement résolues, comme le montre plusieurs expérimentations en vraie grandeur ou systèmes opérationnels (Pays-Bas, États-Unis, Allemagne, Écosse, Belgique, Finlande...)1. Le CERTU et le CETE Méditerranée ont déjà collecté une base bibliographique sur ce sujet. Un tel système de recueil d’info trafic par un réseau mobile GSM (ou à terme, UMTS) permettrait de recueillir l’information en temps sur l’ensemble du réseau géré pour un coût « raisonnable » et d’améliorer : - la surveillance et donc l’exploitation du réseau - l’information aux usagers - la connaissance des déplacements (évaluation de la congestion et des origines-destinations) dans un objectif d’autorité organisatrice des déplacements Ce système serait notamment complémentaire des systèmes de localisation des usagers de téléphones portables ou de véhicules, par GPS exemple, qui correspondent à une demande ponctuelle et individuelle d’un utilisateur et non pas à une récupération globale et anonyme d’un ensemble de sources de données au niveau de chaque opérateur. 1 voir notamment les sites www.airsage.com aux USA et www.appliedgenerics.com au R-U 4 Novembre 2006 CERTU / CETE Med. recueil info trafic GSM B. Objectifs de l’étude Ce type de système qui semble commencer à être mis en œuvre avec succès dans plusieurs pays peut-il être mis à profit en France ? Notre travail consiste à essayer de répondre pour cela à plusieurs questions : - les systèmes de recueil d’info trafic référencés à l’étranger sont-ils vraiment opérationnels ? - comment et pourquoi fonctionnent-ils ? - de tels systèmes sont-ils prévus à court terme en France ou sinon pourquoi ? - quelles sont les suites à donner ? C. Démarche et contenu du rapport Pour répondre à ces questions, ce document a été rédigé de matière itérative, soumis pour avis à de nombreux interlocuteurs, et suit une démarche par étapes : - état des lieux (principes techniques, offre industrielle, expérimentations et projets en cours) ; - points de vue des acteurs (opérateurs de téléphonie mobile, bureaux d’études en ingénierie du trafic et sociétés de service, gestionnaires routiers en particulier les collectivités dont les Conseils Généraux) ; - conclusions et proposant des actions concrètes envisageables. II. ÉTAT DES LIEUX A. Principes de la solution Le fonctionnement d’un réseau de téléphonie cellulaire implique à chaque instant que chaque cellule sache quels terminaux actifs (téléphones allumés) se situent dans sa zone de couverture et de savoir gérer les déplacements des terminaux d’une cellule à l’autre (« handover »). Cela implique qu’une quantité importante de données de signalisation transite par le réseau et ses systèmes de gestion (des centaines de millions par jour dans un réseau national). Le principe des solutions étudiées ici est de s’appuyer sur ces données pour extraire des informations sur le trafic routier, sans ajouter de nouveaux équipements uploads/Ingenierie_Lourd/ gsm-infotrafic.pdf
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- Publié le Oct 19, 2022
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