Tribune de Genève | Jeudi 12 décembre 2019 | Ce supplément ne peut être vendu s

Tribune de Genève | Jeudi 12 décembre 2019 | Ce supplément ne peut être vendu séparément Diplômés HES Diplômés HES Ils racontent Ils racontent leur parcours leur parcours HEPIA, HEG, HEAD, HEM, HEdS, HETS: tous les palmarès 2019 Atelier Youri Kravtchenko, Mademoiselle O, La cage d’escalier, projet de Annika Resin et Antoine Matta. HEAD - GENÈVE, MICHEL GIESBRECHT Supplément réalisé en partenariat avec la HES-SO Genève Le média genevois. Depuis 1879 | www.tdg.ch | Le média genevois. Depuis 1879 | www.tdg.ch | 2 HES-SO Genève Tribune de Genève | Jeudi 12 décembre 2019 L a HES-SO Genève récom- pense certains projets de ses étudiants, et ces prix HES peuvent leur servir de tremplin vers le succès. L’asso- ciation Apidae en est un bon exemple. Avec elle, Cédric Périat agit pour la biodiversité et la sauvegarde des abeilles. Diplômé de la Haute école de gestion et petit-fils d’apiculteur, les diffé- rentes rencontres lors de son parcours lui permettent d’allier sa formation et une passion grandissante pour la nature. «L’école encourage vraiment à lancer nos projets, au-delà de la formation qui fournit des bases de réflexion et des outils con- crets, le système HES nous donne la confiance nécessaire pour penser que cela peut marcher», explique-t-il. Apidae démarre lors de l’atelier Créagir, mèneront de l’idée à l’action. Tester, échouer, se relancer, y croire encore fait partie du processus qui mènera chacun et chacune à prendre son en- vol. Les échecs seront sûrement plus nombreux que les succès, mais ce que j’aimerais avant tout, c’est don- ner à ces personnes qui doutent en- core l’envie d’oser prendre leur des- tin en main en réalisant des projets à fort impact social.» Services et mentors Pour leur donner un maximum de chances, de nombreuses prestations sont offertes aux étudiants et alumni dont les projets ont été sélectionnés par un jury indépendant: bureaux in- dividuels, espaces de travail partagés, atelier de prototypage, coaching, pos- sibilités de réseautage et – bien sûr – machines à café. Autre plus-value: les liens que peuvent tisser les entrepreneurs en herbe avec l’écosystème de l’innova- tion. C’est ainsi qu’ils ont la possibi- François Abbé-Decarroux Directeur général HES-SO Genève Nous savions déjà que le diplôme HES est un véritable passeport pour l’emploi: 93,1% de celles et ceux qui en détiennent un (Bache- lor HES) ont un travail une année après son obtention. En revanche, nous avions moins d’informations qualitatives sur les alumni des 26 filières Bachelor et 21 filières Master offertes par les six écoles de la HES-SO Genève: HEPIA, HEG, HEAD, HEM, HEdS et HETS. La sé- rie de portraits de ce supplément est instructive sur d’autres vertus des formations HES. Quel que soit le domaine de for- mation choisi, on est d’abord im- médiatement frappé par la ri- chesse des débouchés et la diver- sité des parcours professionnels offerts, une fois son titre HES en poche. Ce dernier prépare aussi bien à ouvrir une start-up qu’à prendre des responsabilités dans une petite ou grande entreprise, gagner des compétitions ouvrant sur l’international, s’engager pour des causes sociales et humanitai- res ou encore prendre des initiati- ves participant à la transformation de notre société. Ensuite, légitimés par un titre re- connu sur le marché du travail, nos Ce que nous apprennent nos diplômées et diplômés alumni expriment de la satisfac- tion, de l’enthousiasme et de la mo- tivation dans ce qu’ils entrepren- nent. Faisant preuve de créativité et confiants en leur avenir, ils recon- naissent avoir été bien préparés par une formation HES qui, dès le début, les plonge dans la réalité professionnelle et leur apporte des compétences tant techniques que sociales. Ce qui ressort également des différents témoignages est le rôle déterminant que joue le personnel enseignant HES durant la forma- tion. Disponible et engagé, il a été source de stimulation mais aussi d’échanges fructueux et de conseils précieux. En lien étroit avec la pratique et les réseaux pro- fessionnels, il sait préparer nos étu- diantes et étudiants aux exigences du terrain. Enfin, bon nombre de nos alu- mni ont accédé à la formation HES avec une maturité professionnelle. C’est un atout supplémentaire pour réussir ce qu’ils avaient rêvé d’entreprendre. À Genève, ce con- tinuum CFC-HES mérite d’être bien mieux valorisé afin que plus de jeunes choisissent le CFC à la sortie du cycle d’orientation. Le mot du directeur Oh, Apidae! où des étudiants des six écoles HES travaillent de façon interdis- ciplinaire. «En 2013, l’idée d’implanter des abeilles en milieu urbain est novatrice à Genève, on s’est lancés, et on a remporté le prix», raconte Cédric Périat. Ce n’est pas tant la valeur monétaire que la visibilité qui leur est offerte qui leur permet d’aller plus loin. Après une recherche à HEPIA sur la qualité du miel produit en ville, ils développent des actions pour la population avec un seul but: sensibiliser les jeunes et agir à l’échelle locale en démontrant l’importance de la biodiversité. Un succès en entraîne un autre et le dernier projet en date, «Aujourd’hui on sème», appelle les citoyens à semer des plantes mellifères sur leur balcon ou dans leur jardin. R.M. Impulsions po L’incubateur HES –Pulse accompagne plusieurs projets U n catalogue de sons vir- tuellement infini, des ca- siers autonomes connec- tés, un jeu vidéo hybride qui encourage l’apprentissage de la coopération chez les enfants, une marque de vêtements créés à partir de surplus de stocks, un service de développement de logiciels sur me- sure. Voici quelques exemples de projets actuellement suivis dans l’in- cubateur –Pulse, dont la richesse des thématiques reflète celles des domai- nes des six écoles composant la HES-SO Genève. «En accompagnant des projets in- terdisciplinaires à fort potentiel, –Pulse souhaite favoriser l’élabora- tion de solutions innovantes qui ré- pondent aux défis de notre société», s’enthousiasme Caroline Widmer, la directrice de cet espace de 700 mè- tres carrés, situé juste au-dessus de la gare. «Rejoindre l’incubateur de la HES-SO Genève, c’est accepter de passer par les différentes phases qui Innovation Une partie des porteurs de projets de la première volée hébergés dans l’incubateur – Pulse, dirigé par Caroline Widmer (premier plan à gauche). DR Tribune de Genève | Jeudi 12 décembre 2019 HES-SO Genève 3 lité de s’appuyer sur des mentors pro- venant d’entités privées (à l’image du groupe HPE) et publiques (telle la Fondetec, une fondation de la Ville de Genève qui accompagne le dévelop- pement des entreprises). Quant aux cours, ils sont dispen- sés par un autre acteur majeur de l’entrepreneuriat: l’association Geni- lem. Comme le souligne son direc- teur, David Narr, «–Pulse permet aux étudiants d’envisager l’entrepreneu- riat comme un début de carrière pos- sible, avec l’encadrement pour ac- quérir les bons réflexes. C’est une belle manière de pousser les jeunes à sortir du cadre.» Du côté des jeunes, justement, quelles étaient leurs motivations pour rejoindre l’incubateur? «Être ac- compagné par des professionnels de la création d’entreprise afin d’avoir les outils pour faire évoluer mon pro- jet», détaille Juan Sebastian Galan Bello, orfèvre et designer qui a créé une collection de bijoux unisexes Si leur formation leur a donné les outils pour maîtriser leur do- maine, le coaching Genilem leur permet de se servir de leurs acquis et de travailler par étapes pour pérenniser leur projet. «Ça a été un coup d’accélérateur, on a revu l’objet suite à des retours d’expérience. On est passés d’une bonne idée à un produit fonction- nel et commercialisable en quelques mois», raconte Luca. Les structures d’accompagne- ment à l’innovation sont essen- tielles, ces deux projets ont intégré l’incubateur HES –Pulse. «On est au cœur d’un réseau de personnes avec les mêmes motivations mais venant d’autres domaines, cela enrichit nos réflexions», se réjouit Valérie. Pour la suite, la campagne de financement participatif d’Up Green est en cours jusqu’à samedi sur SIG Impact pour sortir la première série de poubelles «Mint». L’équipe travaille déjà sur d’autres solutions de gestion des déchets organiques: «Nous voulons développer des objets et services utiles au quotidien, faire de l’ingénierie à taille humaine pour simplifier la vie des gens. On pense à l’empreinte écologique, ce type de produit informe sur l’impact positif du tri sur l’envi- ronnement», explique Luca Fazzone. Quant à Deadline, Valérie Pierrehumbert prépare une campagne de financement participatif pour sa collection de jeux au mois d’avril et a créé son entreprise aux côtés de Jessica Friedling, qui se spécialise dans le design graphique et le design d’interaction: «En tant qu’assis- tante HES, je pousse les étudiants à faire le concours Genilem HES. Moi qui pensais l’entrepreneuriat trop compliqué, je vois qu’on a les compétences pour le faire, il faut se lancer.» Rachel Mondego Luca Fazzone, Tim Coutherez et Valérie Pierrehumbert. DR ur un envol dans un espace de 700 m2 dédié à la créativité axée sur la revalorisation de maté- riaux. «Je voulais éviter la solitude de l’entrepreneur à la sortie de ses étu- des et être en contact direct avec des gens qui ont les mêmes préoccupa- tions que nous», répond Frank Rouiller, qui travaille sur une solution de casiers connectés permettant la location d’objets uploads/Ingenierie_Lourd/ hes-so-geneve-diplomes-hes-ils-racontent-leur-parcours-pdf-web.pdf

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