DICTIONNAIRE BILLINGUE FRANÇAIS - N’KO KANJAMADI    par BABA MAMADI DIANE (

DICTIONNAIRE BILLINGUE FRANÇAIS - N’KO KANJAMADI    par BABA MAMADI DIANE ( Dianè Mohamed ) Professeur du N’ko à l’Université du Caire Caire - Egypte ----- 1ere Edition 2014 א           :  o .  o אא/  o    א،א؛ .،               :א  www.kanjamadi.com E-mail: nko@kanjamadi.com www.kanjamadi.org nko@kanjamadi.org   II Préface Nous sommes très honorés de l’occasion qui nous est offerte pour écrire la préface en Français de ce grand ouvrage, « le Dictionnaire Bilingue Français - N’Ko ». Ce dictionnaire bilingue remplit un vide pour nos écoles en même temps que pour le grand public. En effet, ce dictionnaire est un outil qui sera principalement destiné au peuple Mandingue ainsi qu’à tous les autres usagers de la langue Mandingue. Pour ajouter de l’utile à l’agréable, l’auteur est conscient qu’aucune nation ne peut se développer sans une compréhension mutuelle entre les différentes composantes de cette même nation. En conséquence, le facteur le plus puissant et le plus efficace de cette compréhension, surtout humaine, est la langue à la fois sous sa forme parlée qu’écrite. L’écriture est un moyen de dissémination de savoirs et de connaissances par les auteurs à travers des outils comme des Dictionnaires. Cependant, le manque de dictionnaires bilingues (Français-N’Ko) suffisamment garnis pour faciliter le transfert du savoir et de la connaissance entre les peuples, cela a été un facteur motivant de ce travail. Ainsi, l’auteur a commencé son travail par la collecte des ouvrages élégants légués par l’inventeur du N’Ko Kàràmögö Kánté Sòlòmànà. A ce travail colossal, l’auteur a ajouté ses propres contributions en tenant compte de l’utilisation attestée de la langue et du modèle de néologisme anciennement utilisée par les Mandenkas. Au regard du travail abattu, on peut aisément affirmer que les Mandenkas sont maintenant dotés des outils leurs permettant de naviguer entre le N’ko et le Français. A priori, aucune langue n’est limitée, mais c’est surtout les usagers d’une langue qui se sentent limités dans leur capacité d’utilisation, d’expansion et d’enrichissement linguistique. Etant donné que tous les lexiques d’une langue occupent une place particulière par rapport aux autres langues dans le champ sémantique de cette même langue, il serait dès lors difficile de remplacer un mot par un autre sans en perdre ou en ajouter une partie du sens ou de sa connotation. C’est pour cela, l’auteur, Kàràmögö Baba Mamadi Dianè, tient à préciser que ce travail est approximatif et loin d’être complet, mais il est un début indispensable pour toute langue qui se veut être épanouie et développée. Il mesure parfaitement la difficulté de sa tâche, mais il y oppose sa détermination et son courage pour qu’en fin les jalons d’un échange fécond puisse s’établir III entre sa langue, le N’Ko, et le Français d’une part, et d’autre part entre le N’Ko et les autres traductions faites en Français. Dans la même lancée, il urge de donner certaines précisions sur la couverture, l’agencement, et le procédé concernant cet ouvrage, suivi d’une liste d’abréviations.  La couverture: Ce Dictionnaire contient plus de 33.000 mots et il couvre tous les domaines. Cet ouvrage contient un peu de tout comme des sciences et technologies, etc. Cependant, l'auteur ne clame pas que ce Dictionnaire soit exhaustif. Bien vrais que certains domaines apparaissent plus couverts que d’autres, l’auteur n’a jamais eu la prétention d’écarter quelques domaines que sur la base de quelle que croyance que ce soit.  Donc, s’il y’a des carences dans n’importe quel domaine, qu’il soit compris que cela n’a pas été fait sciemment.  L’agencement : Il est de norme qu’un dictionnaire bilingue suit l'ordre alphabétique de la langue de source et que la langue cible suit celle-là sans tenir compte de son ordre à elle; puisqu’il s’agit seulement pour elle de donner des correspondances. Ainsi dans ce Dictionnaire, l’ordre alphabétique qui a été suivi est celui du Français parce que c'est ce dernier qui est la langue de source et le N'Ko est la langue cible.  Le procédé : Dans ce domaine, l’auteur a consenti d’énormes sacrifices pour non seulement agrandir le répertoire lexique de la langue Mandingue, mais aussi en souscrivant totalement dans les œuvres du grand Maître Kánté Sòlòmànà. Ainsi, il a procédé à consulter les ouvrages de ce dernier afin de s’y conformer mais surtout d’en déduire et suivre sa méthodologie quant à la création des nouveaux mots, le néologisme en langue Mandingue. Quelques notes sur les constats faits par l’auteur sur les néologismes déployés par Kàràmögö Kánté Sòlòmànà ont été très édifiantes. Dans le domaine sémantique de lexique, on ignore encore le mécanisme qui lie le signifiant au signifié. Par exemple, on ne sait pas pourquoi ‘le chien’ qui désigne l’animal que l’on connaît est appelé par ce nom en Français tandis que son nom en N’Ko est « wùlu ». IV Ces deux mots ont peu de choses en commun si ce n’est le signifié lui-même; mais comment est-ce que ces mots ont été choisis par les Français ou les Malinkés (Mandénka), personne ne saurait le dire. Cependant, on peut expliquer pourquoi on a appelé un « computer » en Anglais, « ordinateur » en Français, ou « télébaa » en N’Ko. En conséquence, ces derniers sont nommés selon ce qu’ils font dans l’imaginaire des parleurs d’une ou de l’autre langue. Kàràmögö Kánté Sòlòmànà, l’inventeur du N’Ko, après avoir revu le system de néologisme dans la langue Mandingue, a vu que celle-ci regorge beaucoup de mots potentiels qui ne sont pas encore utilisés ; c’est pourquoi, il a commencé par : 1. Donner du sens à des mots dénudés de signifiants. C’est ainsi que des mots qui viennent en forme paire et dont un seul élément est utilisé, il en a utilisé l’autre élément en lui donnant un sens. Par exemple, le mot « subaa » est composé de deux morphèmes « su » et « baa » signifiant ‘sorcier ou magicien’ qui est connu par les Mandénka. Kánté a seulement remplacé le premier morphème qu’est « su » ‘la nuit’ en Français par « télé » ‘le jour’ en Français en composant un nouveau mot « télébaa » qui aura comme signifiant ‘l’ordinateur’ en Français. Par cette méthode, il a pu créer un nouveau mot à l’aide d’anciens mots connus dans la langue. 2. Réduire des mots à suffixes en leurs radicaux pour en faire de nouveaux mots et en octroyer un sens qui soit en rapport avec les premiers. Par exemple, « firifiri-len » ‘le papillon’ a donné « firifiri » ‘cerf-volant’; « naanaalen » ‘le chiroptère’ a donné « naanaa » ‘l’hélicoptère’. 3. Ajouter certain suffixes à des radicaux précis pour en octroyer un nouveau sens; c’est le cas notamment des mots comme « tuma » ‘le temps’. En ajoutant [lan] qui est le suffixe d’instruments, on a pu avoir le nom d’une ‘montre’ « tumalan » qui signifie ‘la montre’. 4. Combiner deux termes par le procédé de troncation pour en faire un nouveau mot. Par exemple, tronquer « jaran » ‘sec’ dans la combinaison « kala et jaran » ‘stylo et sec’ pour devenir « kalaran » ‘crayon’. et tronquer « duba et jaran » ‘encre et sec’ pour devenir « dubaran » ‘craie’ etc. 5. Nominaliser certains intensificateurs en leur ôtant le ton de l’intensification et en leur donnant un nouveau sens. C’est le cas notamment de certains mots comme « limbán » ‘très abondant’ qui a été dépouillé de son ton final pour donner « limban » signifiant ‘océan’. 6. Et en fin, créer de nouveaux mots en se basant sur l’apparence, la fonction, ou la tradition pour créer un lien dans l’imaginaire populaire entre le V nouveau mot et son sens. C’est le cas notamment de la plus part des termes sur la science, la technologie, la politique, etc.  Voici la liste d’abréviation utilisée pour la partie française dans ce dictionnaire bilingue : Significations Abréviatio ns Significations Abréviat ions Significatio ns Abréviat ions passeré pêche péjoration physique physiologie pluriel populaire propre preposition participe pronon pronominal propre psychologie quelqu’un rome sport technologie theâtre théologie travo publique voire verb intransitive verb transtive zoologie pass. pêch. péjor. phys. physiol. pl. pop. pr. prép. part. pron prono. propr. psychol. qn. rom. sports. technol. théâtr. théol. trav. publ. v. v.i. v.t. zool. Figure géologie grammaire graphique histoire impersonel interjection invariable invariable ironique locution locution logigue marine mathématique. mécanique médicine militaire mine minéralogie musique nom feminine nom masculine mathematique mythologie géogr. géol. gramm. graph. his. impers. interj. inv. ironiq. islam. loc. locut. log. mar. math. mécan. méd. milit. min. minér mus. n.f. n.m. nath. myth. absolue adjective adverb agriculture anatomie antique architecture artisanat astronomie aviation biologie botanique chimie chirurgie chrétien cinima commerce conjonction construction démostratif droit électricitér ethnographie familier figure,figuiré absol. adj. adv. agric. anat. antiq. archit. arts. astron. aviat. biol. bot. chim. chir. chr. cin. comm. conj. constr. dém. dr. électr. ethnogr fam. fig. uploads/Litterature/ dic-fr-nko.pdf

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