Le livre de Job “ Le malheur résulte-t-il toujours de la punition divine ? » Fa
Le livre de Job “ Le malheur résulte-t-il toujours de la punition divine ? » Faits historiques - Auteur inconnu (Job, ou Moise, ou Salomon, ou David) - Date d’écriture inconnue - Job a vécu bien avant Moise (Il est mort âgé de plus de 200 ans) Structure - Les chapitres 1 et 2 constituent le prologue de l'histoire. - Les chapitres 3–31 rapportent une série de discussions entre Job et trois amis. - Les chapitres 32–37 contiennent les discours d'Élihu, un quatrième ami, qui condamne Job pour des raisons autres que celles des trois premiers amis. - Les chapitres 38–42 forment la conclusion du livre, assurant Job qu'il avait fait les bons choix dès le départ Récit - Les épreuves de Job Job, habitant le pays d'Us, était un homme d'une grande probité, vertu et piété. Il était très riche en troupeaux et serviteurs, qui constituaient à cette époque la principale richesse, y compris des princes d'Arabie et d'Édom. Il avait sept fils et trois filles, ainsi qu'un grand renom parmi tous les peuples des deux côtés de l'Euphrate. Ses fils faisaient des réjouissances pour chacun, et lorsqu'ils avaient fait le tour des jours de festins, Job les purifiait et offrait des offrandes en holocauste au cas où l'un d'eux aurait fauté envers Dieu, sans le vouloir ou en secret. Lui-même avait en horreur l'injustice, l'idolâtrie, la tricherie et l'adultère, n'avait pas de mauvaises pensées, était généreux envers le pauvre, la veuve et l'orphelin, l'aveugle et le boiteux. Un jour, les Fils de Dieu et Satan se présentent à la cour divine. Satan, pour lequel il ne peut y avoir d'amour humain désintéressé, demande de pouvoir mettre Job, « l'homme le plus intègre », à l'épreuve. Dieu accepte, lui donnant la première fois tout loisir de toucher à ses biens, mais pas à sa personne ; trois serviteurs viennent alors annoncer à Job une catastrophe qui a détruit ses biens en gros et menu bétail, et dont ils sont les seuls survivants. Un autre lui annonce la mort de ses enfants. Job se lève, déchire ses vêtements, et tombe à terre disant « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, loué soit le Nom du Seigneur ». Le Satan affligeant Job d'un ulcère malin. Job ne se rebellant pas contre la providence divine, Satan sollicite la permission d'affliger sa personne, ce que Dieu lui concède à condition de ne pas toucher à sa vie. Satan frappe Job d'un « ulcère malin » et Job prend un tesson pour se gratter et s'assoit sur la cendre. Sa femme l'incite à maudire Dieu et mourir, mais Job « ne pécha point par ses lèvres ». Informés de son infortune, trois amis de Job, Éliphaz de TemanN 3, Bildad de Schuach, et Tsophar de Naama, se rendent chez lui pour le plaindre et le consoler (Il n'est fait aucune mention d'Elihou le Bouzite, qui semble « apparaitre » au chapitre 32). Les malheurs de leur ami, qu'ils ne reconnaissent pas, leur font prendre le deuil et ils passent sept jours près de lui sans parler, avant que Job ne prenne la parole. - Discours d'Éliphaz, Bildad et Tsophar Les amis de Job émettent et soutiennent l'idée que Dieu étant juste, quiconque connaît un sort aussi peu enviable que celui de Job est nécessairement puni pour avoir désobéi à la loi divine. Comme le poème progresse, leurs réprimandes se font de plus en plus insistantes sur son refus de confesser ses péchés, bien qu'eux-mêmes soient en peine de les déterminer. Ils continuent à estimer que Job est un pécheur méritant sa punition, et supposent, selon une théologie simpliste, que Dieu récompense le bien et punit le mal sans aucune exception. D'après eux, Dieu ne pourrait pas autoriser la souffrance pour une autre raison que la rétribution. - Discours de Job Job, convaincu de son innocence, maintient que ses souffrances ne pourraient être dues à ses péchés, et qu'il n'y a donc pas de raison que Dieu le punisse. Il refuse cependant et refusera obstinément de maudire Son Nom. - Discours d'Elihou Elihou, dont le nom signifie « Il est mon Dieu », tient la voie de la médiation, maintenant la souveraineté, la justice de la miséricorde divine. Il condamne fortement l'approche des trois amis, tout en reprochant à Job de présenter sous un faux jour la justice de Dieu, et de discréditer Son caractère aimant. Elihou dit qu'il prend la parole en dernier du fait de son jeune âge, mais ajoute que l'âge ne fait pas de différence en matière de compréhension et de sagesse. Son discours, « prophétique » ou tout au moins inspiré, décrit le pouvoir de Dieu, la rédemption et la justice absolue de toutes Ses actions. Dieu est puissant, et juste en même temps, prompt à avertir et pardonner. Outre son discours et son ton distinctif, Elihou ne sera pas blâmé par Dieu à la fin de l'histoire, alors que les trois amis le seront. Par ailleurs, Job ne répond ni aux invectives d'Elihou ni à ses révélations de la manière dont Dieu le traite. - Réponse de Dieu à Job Après plusieurs cycles d'échanges entre Job et ses amis, la voix de Dieu, sortant d'une « tempête » décrit, en termes évocateurs et lyriques, ce qu'est l'expérience d'être responsable du monde tel qu'il est, et demande si Job a jamais eu ces expériences que Lui, Dieu, a eues. La réponse de Dieu souligne que Job partage le monde avec de nombreuses créatures puissantes et remarquables, parmi lesquelles Béhémoth et le Léviathan, chacune ayant sa vie et ses besoins, auxquels Dieu doit pourvoir, et la faim des jeunes ne peut être calmée qu'en prenant la vie d'autres. Job a-t-il jamais la moindre expérience du monde dans lequel il vit ? Comprend-il ce que signifie être responsable d'un tel monde ? Job admet qu'il ne le comprend pas, et demande à Dieu de lui pardonner. Dans le dénouement, Dieu condamne les amis de Job pour leur insistance à parler erronément des motifs et méthodes de Dieu, leur prescrit de réaliser d'énormes sacrifices animaux et instruit Job de prier pour leur pardon. Immédiatement après cela, Dieu restaure la fortune de Job, lui donnant le double des richesses qu'il possédait, et 10 enfants. Ses filles furent les plus belles du pays, et reçurent l'héritage de leur vivant. Job vit une vie sainte et heureuse et meurt d'une belle mort. Leçon 1 – Dieu sait L’une des choses les plus accablantes, lors d’une sévère épreuve, peut être un sentiment de solitude. Nous souhaiterions avoir la certitude que Dieu le sait, car dans ce cas, Il ferait à coup sûr quelque chose à cet égard ! Dans Job 1, il nous est révélé les coulisses de certains événements dont Job était totalement inconscient. Cependant, Dieu portait toute Son attention sur Job et sur l’attitude d’obéissance que celui-ci appliquait de tout son cœur. En fait, Dieu Lui-même attira l’attention de Satan sur Job. Le Christ rappela à Ses disciples, dans Luc 12 :6-7, que Dieu, qui prend soin même des moineaux, est de loin plus attentif à Ses propres enfants. Le Père est conscient jusqu’aux plus petits détails de tout ce qui nous concerne. Même les cheveux de notre tête sont comptés ! Lorsque nous sommes frappés par une tragédie personnelle, ou persécutés à cause de notre obéissance, nous pouvons être certains que Dieu en est au courant. Il est d’une importance vitale de garder cela à l’esprit, pour contrecarrer le sentiment d’isolement et de solitude qui, souvent, nous assaille en de telles circonstances. « Personne ne comprend ce que je suis en train de traverser », pensons-nous. Mais Jésus- Christ, Lui, comprend ! Nous avons un Souverain Sacrificateur qui a été tenté en toutes choses comme nous ; en conséquence, Il est capable d’agir et de nous secourir dans tous nos besoins (Hébreux 4 :15-16). Bien que Job n’avait pas la moindre idée de la raison pour laquelle tous ces malheurs s’abattaient sur lui, il savait que Dieu en avait conscience. Il n’a pas réagi, comme Satan l’avait prédit, en maudissant Dieu. Au contraire, il répondit à sa femme : « Quoi ! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions par aussi le mal ! » (Job 2 :10). Leçon 2 – Dieu fixe les limites de l’épreuve Le récit qui nous est rapporté aux chapitres 1 et 2 nous met au courant d’une conversation réelle entre Dieu et Satan ! Au début du récit du livre de Job, nous découvrons que, lorsque Dieu permit à Satan d’affliger Job, Il fixa les limites au-delà desquelles le diable ne pouvait pas aller. Dès le début, nous apprenons qu’il y avait des limites à l’épreuve de Job, et nous apprenons également qu’elles étaient ces limites. Au départ, Dieu restreignit à Satan de nuire à la santé de Job. Plus tard, Il permit que uploads/Litterature/ le-livre-de-job.pdf
Documents similaires
-
18
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mar 19, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.3742MB