23/11/2010 1 ADMINISTRATION DU SYSTÈME ORACLE 10G M. NEMICHE (IGE Semestre 5 Fa
23/11/2010 1 ADMINISTRATION DU SYSTÈME ORACLE 10G M. NEMICHE (IGE Semestre 5 Faculté Polydiscilinaire de Ouarzazate) COMPOSITION DU MODULE Matières 1 : Architecture et Installation Oracle 2 : Programmation sous oracle (PL/SQL) 3 : Les outils d'administration Oracle 2 23/11/2010 2 Architecture Oracle 3 Architecture et Installation Oracle Objectifs 1. Installation d’Oracle 2. Comprendre l'architecture d'un serveur de BD Oracle 3. Démarrage et arrêt d’une instance et d’une base de données Oracle 4. Création d’une base de données opérationnelle 5. Gestion des fichiers d'une base de données Oracle 6. Gestion de la structure logique (tablespaces, segments, extents et blocs) 4 23/11/2010 3 Bases de données relationnelles Collection de données opérationnelles enregistrées sur un support adressable et utilisées par les systèmes et les applications Les données doivent être structurées indépendamment d'une application particulière Elles doivent être cohérentes (contraintes), non redondantes (formes normales) et accessibles simultanément par plusieurs utilisateurs 5 SGBD : Système de Gestion de bases de données Un système de gestion de base de données (SGBD) est un ensemble de programmes qui permettent la gestion et l'accès à une base de données. Un SGBD possède son propre système de fichier. Un SGBD assure la reprise en cas de panne. Un SGBD doit permettre la sauvegarde et la restauration d’une BD. Un SGBD doit permettre une gestion des rôles et droits. Une des fonctions importante des SGBD modernes est d’autoriser les utilisateurs d’effectuer des opérations simultanées (concurrentes) sur des données partagées de la BD. 6 23/11/2010 4 Transactions Une transaction est un ensemble de modifications de la base qui forme un tout indivisible. Il faut effectuer ces modifications entièrement ou pas du tout, sous peine de laisser la base dans un état incohérent. 7 Transactions Action atomique : entièrement ou pas du tout Préservant la consistance de la BD Comme si l'usager était isolé sur la BD : ses résultats intermédiaires (état temporairement incohérent) sont masqués aux autres transactions. A effet durable sur la BD, une fois terminées comme prévu les effets d’une transaction globalement terminée ne peuvent pas être détruits ultérieurement par une quelconque défaillance. Modèle ACID de transactions 8 23/11/2010 5 Les tâches de l’administrateur de la Base de données 9 Démarrer et arrêter la Base Comprendre l' Architecture du Serveur Oracle Créer et Surveiller les Utilisateurs Octroyer les Privileges dans la Base Gérer l'Espace de la Base Concevoir et créer une Base Rassembler des Statistiques avec l'Audit L'Administrateur de la Base de Données sauvegarde et de récupération Architecture Client Serveur L'architecture client/serveur désigne un mode de communication entre plusieurs ordinateurs à doubles niveaux d’hiérarchie. Le logiciel client peut envoyer des requêtes à un serveur via un protocole de communication à travers un support (réseau). Le serveur est initialement passif à l’écoute des requêtes clients sur un port déterminé. dès qu'une requête lui parvient, il décide de la traiter ou de la mettre en attente et envoie une réponse. Oracle est un SGBD doté d’une architecture Client/Serveur. 10 23/11/2010 6 Histoire d’Oracle 11 Software Development Laboratories (SDL) a été créé en 1977. En 1979, SDL change de nom en devenant Relational Software, Inc. (RSI) et introduit son produit Oracle V2 comme base de données relationnelle. La version 2 ne supportait pas les transactions mais implémentait les fonctionnalités SQL basiques de requête et jointure. Il n'y a jamais eu de version 1, pour des raisons de marketing, la première version a été la version 2. Celle-ci fonctionnait uniquement sur les systèmes Digital VAX/VMS. Histoire d’Oracle 12 En 1983, RSI devient Oracle Corporation pour être plus représentative de son produit phare. La version 3 d'Oracle, entièrement ré-écrite en langage de programmation C, est publiée. Supporte les transactions grâce aux fonctionnalités de commit et rollback. Unix est supportée dans cette version En 1984, la version 4 d'Oracle apparaît, supportant la cohérence en lecture (read consistency). Début 1985, Oracle commence à intégrer le modèle client-serveur, avec l'arrivée des réseaux au milieu des années 1980. 23/11/2010 7 Histoire d’Oracle 13 En 1988, Oracle met sur le marché son ERP - Oracle Financials basé sur la base de données relationnelle Oracle. Oracle version 6 supporte le PL/SQL le verrouillage de lignes (row-level locking) les sauvegardes à chaud (hot backups, lorsque la base de données est ouverte). En 1992, la version 7 d'Oracle supporte les contraintes d'intégrité, les procédures stockées et les déclencheurs (triggers). En 1995, acquisition d’un puissant moteur multidimensionnel, commercialisé sous le nom d’Oracle Express. Histoire d’Oracle 14 En 1997, la version 8 introduit le développement orienté objet et les applications multimédia. En 1999, la version 8i est publiée dans le but d'affiner ses applications avec Internet. La base de données comporte nativement une machine virtuelle Java. En 2001, Oracle 9i En 2004, la version 10g est publiée. En 2005, vers la fin novembre, une version complètement gratuite est publiée, la « Oracle Database 10g Express Edition ». Septembre 2009, sortie de Oracle 11g Release 2 23/11/2010 8 Généralités Oracle 10g est commercialisé selon trois gammes (Edition): Edition Standard (Standard Edition) Edition Entreprise (Entreprise Edition) Edition Personnelle (Personal Edition) Oracle Express Edition 15 Généralités Oracle 10g Database est un SGBD qui fonctionne sur de nombreuse plates formes Unix(dont Linux) et également dans l’environnement Windows Oracle propose donc une organisation de la mémoire et des ressources disque la plus indépendante possible de l’environnement système. C’est un SGBD qui offre une architecture très ouverte. 16 23/11/2010 9 17 Généralités L’architecture Oracle comporte plusieurs composants principaux : Serveur Oracle: comporte plusieurs fichiers, processus et structures mémoire. Le serveur Oracle est constitué d’une instance oracle et d’une base oracle Instance Oracle: L'instance Oracle comprend une région de la mémoire appelée La SGA (System Global Area), ainsi que les processus d’arrière plan utilisé pour gérer la base de données Base de données Oracle: Structure physique: Fichiers de données, Fichiers redo log, Fichiers de contrôle. Autres fichiers importants: (fichier de paramètres, fichier de mots de passe) Structure logique Tablespace, segment, extent, bloc 18 23/11/2010 10 Généralités Les Processus serveurs: gèrent les requêtes des utilisateurs provenant des connexions à la base de données; ils sont chargés de: la communication entre la SGA et le processus utilisateur. analyser, d'exécuter les requêtes SQL des utilisateurs, de lire les fichiers de données, de placer les blocs de données correspondants dans la SGA et de Renvoyer les résultats des commandes SQL au processus utilisateur. 19 Généralités La zone mémoire du programme (PGA) Zone mémoire utilisée par un seul processus serveur à ִla différence de la SGA qui est partagée par tous les processus serveurs PGA contient : une zone de tri des informations sur la session l'état du curseur … 20 23/11/2010 11 Généralités Le serveur oracle supporte SQL (LDD , LMD, LCD) PL/SQL Autres langages de programmation (Pro*C …) 21 Généralités Connexion a un serveur Oracle Une connexion est un chemin de communication entre un processus utilisateur et un processus serveur. Il existe trois types de connexions grâce auxquelles un utilisateur peut accéder à un Serveur Oracle : Connexion locale : Selon cette méthode, un utilisateur est directement connecté sur la machine faisant office de Serveur Oracle. Connexion Deux Tiers : Ce type de connexion est couramment nommé "Connexion Client Serveur", un utilisateur se connecte à partir d'une machine directement connectée à un Serveur Oracle. Connexion Multi Tiers : Dans une architecture multi tiers, la machine de l'utilisateur se connecte à un Serveur applicatif (Par exemple un Serveur Web) qui lui même va se connecter au serveur Oracle pour récupérer les données issues de la base de données. 22 23/11/2010 12 Généralités Session: une session est une connexion spécifique d’un utilisateur à un serveur oracle. La session démarre lorsque l’utilisateur est authentifié par le serveur oracle et se termine lorsque l’utilisateur se déconnecte ou en cas de déconnexion anormale. 23 24 23/11/2010 13 Généralités 25 Oracle supporte deux mode de fonctionnement: 1. Serveur dédié : chaque fois qu’un utilisateur se connecte, il est pris en charge par un processus serveur. Si 100 utilisateurs se connectent, 100 processus serveurs sont crées de même Avantage: Une commande SQL est tout de suite et directement prise en compte par un processus serveur Inconvénient: Chaque processus serveur occupe une zone mémoire et utilise le CPU (processeur) Meilleure configuration (recommandée et utilisée par la bcp de DBA), si les ressources matérielles le permettent. 26 23/11/2010 14 Généralités 27 2. Serveur Partagé : c’est un groupe de processus serveurs qui s’occupent d’un grand nombre de processus utilisateurs. Les processus utilisateurs sont alloués à un processus DISPACHER, celui-ci met les requêtes utilisateurs dans une fille d’attente, et le processus serveur exécute toutes les requêtes, une par une Avantage: Réduire la charge du CPU et utilise moins de mémoire Inconvénient: Lors de forte utilisations de la BDD, il risque d’y avoir des temps d’attente ( performance) 28 23/11/2010 15 Architecture - Instance Serveur Oracle = instance Oracle + base de données Oracle Instance Oracle : c’est un moyen pour accéder et gérer une base de données Oracle (ouvre une unique base uploads/Management/ architectureoracle10g-pdf.pdf
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- Publié le Jan 03, 2023
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