Didi huberman georges ressemblance mythifiee et ressemblance oubliee chez vasari la legende du portrait sur le vif

Mélanges de l'Ecole française de Rome Italie et Méditerranée Ressemblance mythi ?ée et ressemblance oubliée chez Vasari la légende du portrait sur le vif Georges Didi-Huberman Résumé Georges Didi-Huberman Ressemblance mythi ?ée et ressemblance oubliée chez Vasari la légende du portrait sur le vif ? p - L'histoire de l'art avec Vasari s'est constituée sur un certain nombre de catégories - un grand nombre d'entre elles liées au problème de l'imitation - exempli ?ées par des légendes des récits d'origine À partir de la ?ction du portrait sur le vif ? de Dante par Giotto cet article tente de saisir la dimension mythique du savoir vasarien et sa valeur stratégique constituer un savoir l'histoire de l'art elle-même tout en censurant d'autres savoirs que seule une anthropologie de la ressemblance peut restituer sur la base d'archives de recoupements d'inférences Le contre-motif du portrait sur le vif ? selon Vasari est ici trouvé dans les portraits votifs de la Santissima Annunziata de Florence médiévaux et non renaissants ? cultuels et non artistiques indiciaires c'est-à-dire obtenus par empreinte et non v au verso iconiques ils constituent sans doute un véritable maillon manquant dans la compréhension de ce réalisme orentin du XVe siècle dont le buste controversé dit de Niccolò da Uzzano au Bargello représente un exemple particulièrement frappant Citer ce document Cite this document Didi-Huberman Georges Ressemblance mythi ?ée et ressemblance oubliée chez Vasari la légende du portrait sur le vif In Mélanges de l'Ecole française de Rome Italie et Méditerranée tome n pp - doi mefr http www persee fr doc mefr - num Document généré le CHISTOIRE DE L'ART GEORGES DIDI-HUBERMAN RESSEMBLANCE MYTHIFIÉE ET RESSEMBLANCE OUBLIÉE CHEZ VASARI LA LÉGENDE DU PORTRAIT SUR LE VIF ? La ressemblance inventée ou l'évidence comme légende La Renaissance orentine a l'insigne réputation d'avoir dans le domaine des arts visuels réinventé l'imitation et restauré par là quelque chose comme un ? ge d'or de la ressemblance Explorée ma? trisée glori ?ée la ressemblance - qui n'est après tout qu'une relation et qui au dire exprès d'Aristote devrait s'entendre toujours di ?éremment di ?érentiellement dans la mesure o? les pratiques qui la visent di ?èrent entre elles de trois façons ou elles imitent par des moyens di ?érents ou elles imitent des choses di ?érentes ou elles imitent d'une manière di ?érente ? - la ressemblance donc sera devenue dans le cadre de l'humanisme une chose superlative un terme si je puis dire à entendre dans les deux sens que ce mot admet en français La ressemblance fut un terme dans la mesure d'abord o? elle se concrétisait à travers les objets toujours plus prodigieux d'un naturalisme intégral ? dont le Quattrocento nous a laissé surtout dans l'art du portrait tant d' ?uvres tant de chefs-d' ?uvre peints ou sculptés Un emblème signi ?catif de ce naturalisme intégral ? peut être trouvé dans une admirable sculpture orentine - un comble de la ressemblance aimerait-on dire que les historiens de l'art ne savent toujours pas s'il faut

  • 67
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager