L’EVALUATION du travail de l’élève Touhami LADJILI 1 SOMMAIRE Introduction Chap

L’EVALUATION du travail de l’élève Touhami LADJILI 1 SOMMAIRE Introduction Chapitre I : l’évaluation scolaire 1- Définition 2- Objectifs et Evaluation ( à retenir ) 3- Les modes d’évaluation A- L’évaluation normative B- L’évaluation critériée 4- Les systèmes d’évaluation A- Evaluation formative – évaluation sommative B- Tableau récapitulatif (à retenir) C- Evaluation diagnostique D- Evaluation continue Chapitre II : Pratiques et outils d’évaluation 1- Notes, appréciations, annotations 2- Les outils d’évaluation A- La rédaction B- Le questionnement à réponse courte C- Le questionnaire à choix multiples 3- Les qualités essentielles d’un instrument d’évaluation a- La validité b- La fidélité c- La sensibilité 4- Les outils d’évaluation en fonction des objectifs (exemple) 5- Le questionnement de l’enseignement en tant que moyen d’évaluation a- Les questions stimulantes b- Les questions d’évaluation B1 : Contrôle des pré-acquis et des pré-requis B2 : Evaluation de l’efficacité d’un enseignement B2-1 : Le domaine psycho-moteur B2-2 : Le domaine cognitif 6- Comment concevoir une question 7- Le feed-back et les conditions de son efficacité 8- La docimologie Sujet de réflexion Bibliographie sommaire 2 Introduction : Le concept d’évaluation recouvre plusieurs réalités. L’évaluation peut porter sur plusieurs éléments de la réalité éducative. Elle touche autant le secteur de l’apprentissage que celui de l’enseignement ou des programmes. - Appliqué à l’apprentissage, son but est double : • déterminer s’il y a apprentissage • déterminer la qualité de celui-ci Chez l’élève ou évalue : 1) Le domaine cognitif : c’est à dire l’acquisition des connaissances, mais également les habiletés et les capacités intellectuelles (savoir et savoir-faire). 2) Le domaine socio-affectif : c’est à dire le développement des attitudes par rapport au contenu pédagogique et par rapport au groupe de pairs (savoir être, ressentir, réagir , etc.….) . 3) Le domaine psycho-motieur : c’est à dire les habiletés motrices (tracer, dessiner, sauter etc.….). Il va sans dire que, en réalité, l’activité de l’élève sollicite la mise en jeu de l’ensemble des activités sus – mentionnées, c’est à dire l’ensemble des dimensions de la personnalité dans leur interdépendance. - Dans le domaine de l’enseignement il s’agit de déterminer la qualité de l’enseignement donné par l’enseignant : traits de comportements, caractéristiques personnelles (aptitudes, motivations, connaissances ). - Enfin, appliquée aux programmes, l’évaluation s’intéresse au développement et à la réalisation de ce programme. Elle permet alors d’adopter la meilleure stratégie qui favorise l’atteinte des objectifs qui constituent la base du programme. On s’interrogera alors sur : • La cohérence entre les objectifs et le résultat final. • L’adaptation des objectifs aux possibilités du groupe-classe, en générale, et de chaque élève en particulier . • Les compétences que l’on demande à l’élève de maîtriser autrement dit sur l’adaptation de ces visées aux intérêts des apprenants. • La construction, la présentation, la succession des situations d’apprentissage et sur leur pertinence par rapport aux compétences à développer. Perçue pendant trop longtemps comme une corvée, une activité distincte du processus d’enseignement, l’évaluation requière de nos joins une importance 3 dans les divers milieux éducatifs et constitue, de ce fait, une partie intégrante du processus éducatif. 4 CHAPITRE I : L’Evaluation Scolaire 1) Définition : Le concept d’évaluation recouvre à la fois : - L’action de calculer, de mesurer, c’est à dire associer des symboles à des objets, des événements ou des personnes selon des règles précises. - L’appréciation, l’estimation , le jugement. Il s’agit d’associer des valeurs à des objets, à des évènements ou à des personnes selon un critère quelconque. Ou porte un jugement du valeur quand on dit que tel paysage est beau ou tel élève est fort. De Ketele définit l’évaluation comme étant « une mesure, une appréciation , à l’aide de critères, de l’atteinte de l’objectif ou du degré de proximité d’une production par rapport à une norme. En effet, c’est par l’évaluation que le maître révise les objectifs de départ, ajuster les situations d’apprentissage et invente de nouveaux moyens pour modifier, si nécessaire, la démarche didactique. L’évaluation consiste à porter une jugement à partir d’informations en vue d’une décision. Ainsi, elle ne constitue pas une fin en soi. Et de ce fait, toute décision pédagogiques ou administrative demeure tributaire des informations recueillies objectivement sous la forme de résultats scolaires. C’est à juste titre que SCRIVEN écrit : l’évaluation doit être un moyen de formation de l’élève et non plus un moyen d’information à destination multiple. 2) Objectif et évaluation : Plus qu’une note ou une sanction, l’évaluation est avant tout un moyen qui permet an maître de juger de l’efficacité des moyens mis en œuvre pour la réalisation des objectifs . Par conséquent, pas d’évaluation objective sans objectifs clairement définis. Le rapport entre la nécessité d’opérationaliser les objectifs et l’évaluation est justifiée par la remarque suivante de LAVALLEE : « la fonction essentielle d’un objectif opérationnel est la planification de certaines situations d’apprentissage qui aident, autant l’élève dans on apprentissage et dans son auto-évaluation, que le professeur dans son enseignement et son évaluation » . 5 Ainsi, des objectifs clairement définis à leur réalisation au niveau du comportement de l’élève, nous pourrons établir le schéma de régulation suivant : 12 2 3 4 5 6 Ainsi, le souci de rationaliser la pédagogie est dicté par la nécessite d’une évaluation portant sur les performances observables et mesurables d’après le cheminement décrit plus haut. C’est à la lumière de cette dernière remarque que nous pouvons formuler la critique de la pédagogie traditionnelle quant : - au caractère ponctuel et unique de l’épreuve qui fait une grande place au hasard et à la chance. - A la divergence entre les examinateurs sur une même prestation . Les intentions éducatives Les objectifs pédagogiques définis en termes de comportements (compts attendus) Choix des moyens (Apprentissage ) Observation de classe Evaluation des résultats (compts observés ou performances) Rétroaction 6 « C’est parce que les objectifs restent obscurs et indistincts que l’examen traditionnel contrôle , mesure et sanctionne sans savoir exactement ce qu’il contrôle, mesure et sanctionné ». Une évaluation sérieuse est celle qui suppose an préalable une définition claire et spécifique des objectifs pour chaque type d’enseignement ; c’est à dire une détermination du type du niveau de performance que l’élève est censé réaliser après avoir été exposé à cet enseignement. Car il est impossible de juger de l’adéquation d’une conduite, du degré d’efficacité d’une action sans connaître l’effet et les résultats recherchés. La performance attendu est celle qui sert de critère : 1- Pour l’inspecteur qui évalue le maître 2- Pour le maître qui évalue l’élève 3- Pour le maître qui s’évalue 4- Pour l’élève qui s’auto-évalue et apprécie son progrès. Il est donc nécessaire de décrire ces repères avec le plus de précision par des comportements observables qui éviteraient toute divergence dans l’appréciation du produit. L’évaluation apparaît alors comme une démarche d’observation et d’interprétation des effets de l’enseignement, visant à guider les décisions nécessaires au bon fonctionnement de l’école. A retenir : - Pas d’évaluation objective sans formulation claire des objectifs traduits, dès le départ, en termes de performances observables. - La performance attendue chez l’élève constitue un critère d’appréciation tant pour l’hétéro-évaluation que pour l’auto-évaluation. 7 Les modes dévaluation : Il y a deux formes majeurs - L’évaluation normative - L’évaluation critériée 1- L’évaluation normative : Une évaluation est dite normative quand elle réfère les performances d’un élève aux performances des autres élèves. On établit un barème et on se réfère à une norme statistique. Dans ce cas le critère est externe et on se réfère à une échelle de performances plus ou noms étrangères au candidat. De ce fait, on fait apparaître les différences individuelles : on est noms bon ou meilleur que les autres. Ce type d’évaluation ne nous renseigne guère sur la compétence de cet élève. Il ne fait qu’attribuer une place dans un groupe de référence ayant subir la même épreuve. 2- L’évaluation critériée : Dans ce cas, contrairement à la précédent, la performance d’un élève est évaluée par rapport à l’objectif fixé. Elle nom indique si un élève est compétant dans l’atteinte d’un objectif en accordant moins d’importance à la performance relative de cet élève un regard des autres élèves. Dans une perspective d’évaluation critériée , les résultats ne sont pas présentés sous forme quantitative, mais l’intérêt est porté surtout sur la mise en évidence des habiletés ou capacités acquises. Par l’évaluation critériée. , l’enseignant cherche à déterminer le niveau minimum souhaitable des capacités à acquérir par les élèves et l’évaluation des résultats par rapport aux objectifs à atteindre. C’est dans ce sens que DE LANDSHEERE dit : « Pour aider un élève, il importe bien moins de lui indiquer quelle place il occupe, par rapport aux autres, dans la course au savoir, que de lui apprendre jusqu’où ses efforts l’ont conduit sur le chemin qui même à la maîtrise désirée d’un apprentissage ». 8 Les systèmes d’évaluation : ( Evaluation formative – Evaluation sommative ) Nous distinguons, d’après Michael SCRIVEN, deux système d’évaluation de l’apprentissage. - L’évaluation formative - L’évaluation sommative Nous allons , dans ce qui suit, comparer, uploads/Management/ evaluation-travail-eleve.pdf

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  • Publié le Nov 23, 2021
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