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Elements darythmetique le rythme selon pdf

CÀ gauche Iannis Xenakis Premières esquisses et plan au sol pour le Pavillon Philips Le Corbusier avait délégué la conception du Pavillon Philips pour l ? exposition universelle de Bruxelles de à Xenakis Ci- dessus Iannis Xenakis Études pour les glissandi de Metastasis CÉléments d ? arythmétique Le rythme selon Whitehead et Deleuze Frédéric Bisson Le nombre nombrant est rythmique non pas harmonique Il n ? est pas de cadence ou de mesure c ? est seulement dans les armées d ? Etat et pour la discipline et la parade qu ? on marche en cadence ? Le rythme est l ? Inégal ou l ? Incommensurable ? Gilles Deleuze et Félix Guattari Mille plateaux Introduction rythmicité et plasticité Quelle est la nécessité du concept de Rythme dans le champ des arts plastiques Un usage restreint du terme ??rythme ? nous a habitués sous l ? in uence notable de la musicologie qui en a accaparé l ? usage légitime à limiter son champ d ? application aux phénomènes temporels Parler de rythme à propos des arts plastiques ne pourrait alors relever que d ? un usage métaphorique du terme par analogie avec ces arts de la durée que sont la musique et la danse voire le thé? tre et le cinéma Mais en toute rigueur un tel clivage aurait également pour conséquence de métaphoriser l ? usage que l ? on fait du terme ??mouvement ? si l ? on voulait cantonner le dessin et la peinture à une stricte spatialité inerte il faudrait en e ?et considérer un tableau comme le Derby d ? Epsom de Géricault comme une simple représentation truquée du mouvement sans prise directe sur le réel qu ? il représenterait et ne voir dans les calligraphies chinoises que les traces ?gées de traits qui ne sont plus Une telle conséquence aurait presque valeur d ? une réfutation par l ? absurde si des siècles d ? un platonisme dogmatique ne nous avaient conditionnés à regarder les images de l ? art comme des simulacres En réalité la plasticité n ? est pas moins capable de mobilité et de rythmicité que la temporalité éthérée de la musique Sans nier les di ?érences essentielles entre les arts l ? esthétique du XXe siècle est d ? une certaine manière vouée à un vocabulaire de plus en plus transversal qui transgresse leurs frontières De même que la musique s ? est livrée à une ??spatialisation ? du son de même la peinture incarne à sa manière le rythme et en revendique un usage au sens propre La peinture investit réellement le rythme et invente des moyens proprement picturaux de faire le rythme Le Nu descendant un escalier de Duchamp fait un rythme comme seule la peinture peut le faire Un tel système Cd ? échanges entre les arts n ? est donc pas purement lexicologique mais ontologique La racine de la séparation entre la peinture et la musique se trouve dans la séparation plus fondamentale entre l