Le système (DEFINITIONS) Définition 1 • Étymologiquement, le mot provient du gr
Le système (DEFINITIONS) Définition 1 • Étymologiquement, le mot provient du grec sustêma qui signifie "ensemble cohérent"[13],[14]. • Deux définitions peuvent en être données, celle de Jacques Lesourne "Un système est un ensemble d'éléments en interaction dynamique." ou celle de Joël de Rosnay "Un système est un ensemble d'éléments en interaction dynamique, organisé en fonction d'un but."[15] La notion d'organisation "en fonction d'un but" est toutefois inadaptée aux systèmes sociaux, qui acceptent une pluralité de buts souvent contradictoires, comme le montre Karl E. Weick[16]. • Les chercheurs ont proposé de nombreuses typologies des systèmes : - systèmes ouverts ou systèmes fermés sur leur environnement, - systèmes naturels ou artificiels ou sociaux, - systèmes organisés hiérarchiquement ou systèmes en réseau, - Systèmes Hyper Complexes (typologie due à l'Américain M. Bunge, fondée sur l'ordre supposé d'apparition des différents systèmes dans le temps). • À partir des systèmes vivants, il y a "émergence" d’auto-organisation créatrice. Definition 2 LE SYSTEME Au coeur de ce paradigme, on trouve à l'origine la théorie générale des systèmes (Von Bertalanffy, 1947) visant à décrire les propriétés des systèmes ouverts à l'équilibre. Le système est un tout, c'est-à-dire un "complexe d'éléments en interaction" dont les propriétés formelles sont les suivantes : � Tout changement au niveau d'un des éléments entraîne des changements au niveau du système. � "Le tout est plus que la somme des parties" : il existe des effets cumulatifs complexes liés au fonctionnement même du système, effets non réductibles à la somme des éléments du système. Ces effets sont qualifiés de "propriétés émergentes" PSY 140 CM Lydia FERNANDEZ 2 � La finalité ne peut être saisie par une logique causaliste linéaire. Les interactions renvoient à une causalité circulaire caractérisée par des boucles complexes de rétrocontrôle (feedback) � Le maintient de l'équilibre d'un système, l'homéostasie1, est le résultat d'un équilibre dynamique et non d'un état d'immobilité. Cette définition du système est réifiante, le système est décrit à partir d'une position d'observateur en extériorité. Par ailleurs, l'importance accordée à l'homéostasie ne permet pas de rendre compte des phénomènes aléatoires, des crises et des devenirs dans un système complexe. Des apports théoriques nouveaux issus des sciences physiques, de la biologie et des mathématiques vont proposer des modélisations de ces phénomènes. La théorie des catastrophes (Thom, 1972) : à partir d'une valeur critique de rupture de l'état d'équilibre, un système complexe va changer d'état de façon brutale et imprévisible et tendre vers un nouvel équilibre. Le changement d'état étant quantitatif mais aussi qualitatif. Les théories du chaos : elles permettent, en autres, la modélisation de phénomènes naturels complexes (par exemple, la météorologie). Elles ont mis en évidence : - De l'aléatoire dans des systèmes déterministes qui en deviennent imprédictibles. A la notion de déterminisme s'oppose donc celle d'effet stochastique2 et à la notion de causalité celle de l'aléatoire et des règles probabilistes. - Tout système peut s'organiser mais l'apparition de nouvelles structures dépend de la stabilité ou de l'instabilité du système et des événements aléatoires. Le désordre peut être à l'origine d'une nouvelle structure ordonnée. Les modèles biologiques de l'auto-organisation : - Les organismes vivants sont des systèmes auto-organisateurs qui à partir d'un événement aléatoire et du bruit (dépourvu de signification) font émerger la complexité3 et le sens. Le système et l’approche dite systémique. samedi 6 mars 2004 par Claude Aromatario Préambule Depuis plusieurs années apparaissent dans différents articles, dans le langage et dans les demandes institutionnelles les expressions : approche systémique, le système management, la théorie des systèmes etc. Globalement que signifie ces formules et que représentent-elles ? C’est une nouvelle façon de lire la réalité dans laquelle nous sommes. En effet aujourd’hui la lecture de la réalité ne donne plus satisfaction ; un écart trop important existe entre ce que l’on attend comme résultat suite à ses choix et les résultats obtenus. C’est pourquoi une autre « interprétation » de la réalité se fait jour. Nous voulons, nous devons comprendre différemment cette réalité et aller vers de nouveaux comportements plus adaptés aux situations. Au départ c’est la naissance d’un nouveau paradigme pour la compréhension des phénomènes complexes quelle que soit leur nature : physico chimique, biologique, psychique, sociale etc. Puis, l’approche système est « transposée », « appliquée » à des domaines particuliers tels que la gestion des organisations, le management des hommes et des entreprises. Quelques repères historiques A ) C’est le brassage des hommes et des idées suite à la seconde guerre mondiale qui est à l’origine de la notion de « système », de l’approche systémique. C’est la rencontre de plusieurs courants de pensée et le travail dans les centres de recherche. C’est en France : • La biologie H. Laborit, J. de Rosnay, H. Atlan, • L’économie F. Perroux, J. Lesourne, R. Passet, G. Donnadieu, • La sociologie E. Morin, • L’épistémologie J.L. Le Moigne, • Les organisations J. Mélèse. C’est aux Etats Unis d’Amérique : • La cybernétique par le mathématicien N. Wewer, • La biologie par Von Bertalanffy, • La théorie de l’entreprise par Jay Forrester. B) C’est l’évolution de la posture, du regard pour expliquer la réalité. C’est, aussi, une autre façon de raconter l’histoire. Durant de nombreuses années la science occidentale a tenu le paradigme de l’approche classique ou atomistique. Celle-ci tente d’expliquer la réalité en la décomposant et en recherchant les éléments simples qui la constitue. C’est un objet clos et distinct fait de partie élémentaire que l’on découpe en éléments simples de combinaisons. L’objet, c’est-à-dire la réalité est indépendante de l’observateur et du milieu naturel. C’est l’explication de ce qu’est la « complication » qui entrave toujours nos organisations. Devant les limites de l’explication classique dans le domaine des sciences, va se substituer une approche qui considère la réalité comme un système donc ouvert sur son environnement. L’approche systémique se centre sur les interrelations qui lient les éléments entre eux, sur l’organisation de ses interactions et sur les interactions avec leurs différents éléments. C’est un système ouvert, fait de systèmes ouverts où l’on analyse, aussi, les interactions entre les éléments et leurs environnements. L’objet, c’est-à-dire la réalité forme système avec l’observateur et l’environnement. C’est l’explication de ce qu’est le « complexe » qui peut, dans l’avenir, nous permettre de « gérer » voire maîtriser les organisations. Définition I. un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisé en fonction d’un but. Cette définition montre : La pluralité des éléments et leur interaction. Le mouvement par l’équilibre dynamique. La finalité par l’organisation en fonction d’un but. I. La notion de système englobe et recouvre celle de structure. Le concept de structure correspond à ce que l’on peut appeler le principe d’organisation de l’objet considéré. La détermination de la structure d’un système ne rend pas compte du système. Par contre l’analyse structurale est une analyse de système permettant de montrer partiellement, l’interdépendance des éléments d’un objet conçu comme une totalité. Le structuralisme est limité à certaines disciplines ; anthropologie, linguistique. Dans les sciences humaines la notion de structure est unie à la notion de système, elle-même corrélative à la notion de modèle. II. La notion de système est synonyme de réseau. Celui-ci peut être vu de façon structurelle et de façon fonctionnelle comme une entité en relation avec son environnement. Le réseau est un ensemble de projets « transactionnels » d’acteurs localisés dans l’espace et tentant par ces « transactions » avec d’autres lieux de faire entrer d’autres acteurs dans leur territoire. III. Le Système est un substratum commun à une grande variété de phénomènes. Ceci ouvre la voie à une approche unifiée de diverses disciplines de recherche et de pratiques. L’idée est de construire une théorie générale des systèmes. IV. Application LE TRAVAIL : L’organisation scientifique du travail (O.S.T.) comprend l’étude des structures permettant à une entreprise de fonctionner avec le maximum d’efficacité. Cela fait faire le lien avec l’analyse structurale qui est une analyse partielle de l’entreprise ou du « système entreprise ». Les directions des entreprises (des établissements dans le secteur santé) sont-elles ou veulent- elles s’organiser en « système » ? Qu’en est-il de la pratique ? D’après le vécu de chacun dans son organisation (dans sa structure) : Soit il considère mener ses activités dans une structure de type O.S.T. du fait de l’absence de prise en compte et de liens entre la direction et les départements, les services etc. Mais surtout il n’y a pas de relation avec son environnement. De plus la direction se positionne hors de la situation (je ne peux rien à la situation « cela ne dépend pas de moi"). Soit il considère qu’il existe des relations pertinentes et efficaces entre les structures et avec l’environnement. Les décisions sont prises sur un mode « participatif » et non de la participation. La prévention est une orientation et un acte premier. Sont favorisés les relations internes (cela fait partie de la charge de travail donc dans la description des postes), les relations internes - externes et externes - internes. De plus la direction se positionne comme interagissant dans la situation. uploads/Management/ le-systeme.pdf
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- Publié le Sep 01, 2021
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