Optimisation de la relation soignant/soigné en ostéopathie structurelle … de te
Optimisation de la relation soignant/soigné en ostéopathie structurelle … de technicien à thérapeute… RAYNAUD PROMOTION 13 Yannick Année 2017-2021 2 REMERCIEMENTS Je souhaite tout particulièrement dire un énorme MERCI à Delphine MARECHAL pour m’avoir recueilli en cours de route, pour son accompagnement, la qualité de ses conseils et son soutien tout au long de ce travail écrit. Je souhaite également remercier l’ensemble de l’équipe pédagogique de l’IFSOR pour le partage de leur savoir. Une mention toute particulière à la P13 pour ces moments de folie partagés pendant ces quatre ans. Je remercie ma famille, ma femme chérie et ma petite princesse pour leur soutien pendant cette belle et longue aventure. 3 « Entre Ce que je pense Ce que je veux dire Ce que je crois dire Ce que je dis Ce que vous avez envie d'entendre Ce que vous croyez entendre Ce que vous entendez Ce que vous avez envie de comprendre Ce que vous croyez comprendre Ce que vous comprenez Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. MAIS ESSAYONS QUAND MEME... » Bernard Werber dans « Le Père de nos Pères » 4 SOMMAIRE REMERCIEMENTS ...................................................................................................................................... 2 1. INTRODUCTION ................................................................................................................................. 5 2. PROBLEMATIQUE ............................................................................................................................. 6 2.1. LE CHEMIN A L’IFSOR ......................................................................................................................... 6 2.2. LE SOIN, DEFINITION : .......................................................................................................................... 6 2.3. MODELE FONDAMENTAL OSTEOPATHIE STRUCTURELLE (MFOS) .................................. 7 2.3.1. Définition de l’ostéopathie ................................................................................................... 7 2.3.2. Définition et modèle fondamental de l’ostéopathie structurelle ................................ 7 2.3.3. Le Tissu Conjonctif ............................................................................................................... 8 2.3.4. La Lésion Tissulaire Réversible (LTR) ............................................................................. 9 2.3.5. Condition d’installation de la LTR ..................................................................................... 9 2.3.6. La pratique d’ostéopathe structurel .................................................................................. 9 2.3.7. Théorie des plots en ostéopathie structurelle .............................................................. 10 2.4. LA COMMUNICATION THERAPEUTIQUE .............................................................................................. 13 2.4.1. Comment fonctionne la communication ? .................................................................... 13 2.4.2. Première expérience avec la notion de communication thérapeutique ................ 15 2.4.3. La communication thérapeutique utilise différents modes de communication : 18 2.4.3.1. Communication verbale : ..................................................................................................................... 19 2.4.3.2. Communication non verbale : ............................................................................................................ 21 2.4.3.3. Communication para-verbale : ........................................................................................................... 26 2.4.3.4. Différents canaux sensoriels .............................................................................................................. 29 2.4.3.5. La communication thérapeutique ...................................................................................................... 30 2.4.3.6. L’alliance thérapeutique ....................................................................................................................... 32 3. HYPOTHESE ..................................................................................................................................... 35 4. MATERIEL ET METHODE ............................................................................................................... 35 4.1. CRITERES D’INCLUSION / EXCLUSION / CHOIX POPULATION RETENUE ............................................. 35 4.2. ÉLABORATION DU QUESTIONNAIRE .................................................................................................... 36 4.2.1. Travail préparatoire : points thématiques abordés ..................................................... 36 4.2.2. Processus de développement du questionnaire ......................................................... 36 4.2.3. Choix du support du questionnaire ................................................................................ 37 4.3. QUESTIONNAIRE ................................................................................................................................. 38 5. RESULTATS ..................................................................................................................................... 41 5.1. ANALYSE DES RESULTATS ................................................................................................................. 41 5.2. CONCLUSION DE L’ANALYSE .............................................................................................................. 48 5.3. FORCES ET LIMITES DU QUESTIONNAIRE ........................................................................................... 49 6. DISCUSSION .................................................................................................................................... 52 7. CONCLUSION ................................................................................................................................... 54 8. BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 56 9. ANNEXES .......................................................................................................................................... 58 RESUME ..................................................................................................................................................... 61 5 1. INTRODUCTION « Le message n’est rien la cible est tout » [1]. Cette phrase nous a longuement fait réfléchir. La formation des professionnels en thérapie manuelle est surtout orientée sur la technique, où il est important d’acquérir une bonne gestuelle pour avoir un bon geste thérapeutique. En ostéopathie structurelle, notamment à l’Institut de Formation Supérieur en Ostéopathie de Rennes (IFSOR), nous recherchons le geste manipulatif le plus précis, le plus agréable possible pour le patient tout en gardant notre efficacité dans le soin. Lors de notre évolution en tant qu’étudiant, nous nous sommes rapidement rendu compte que la technique ne faisait pas tout ! … « la cible est tout » …. « La sensibilité de la cible modifiera l’intensité du message » [1]. De ce fait, arriver à comprendre, analyser notre patient (la cible) est une des clés du succès. Établir une relation de confiance avec son patient semble primordial pour que le message et donc le soin atteignent la cible de manière efficace. C’est pourquoi, avoir une bonne communication avec nos patients nous permettra d’avoir une bonne relation soignant/soigné, ce qui induira un effet bénéfique sur la plainte du patient. « La qualité de soin ne se limite pas à la maitrise de la technique mais dépend beaucoup des qualités physiques et humaines du praticien ; c'est la différence entre un technicien, si excellent soit-il, et un thérapeute » [1]. Un excellent technicien ne fera pas forcément un excellent thérapeute. Et la réciproque est aussi vraie : un excellent thérapeute n’est pas forcément un excellent technicien. L’ostéopathie utilise des techniques de manipulation et c’est la relation avec le patient qui la transforme en art. 6 Tout ce cheminement nous a amené à vouloir effectuer notre mémoire de fin d’étude sur ce thème. Nous souhaitons développer cet aspect du soin. C’est pourquoi nous nous demandons quelle est la part de la communication thérapeutique dans l’adhésion du patient au soin et dans l’efficacité du soin ? 2. PROBLEMATIQUE 2.1. Le chemin à l’IFSOR Cela fait bientôt 10 ans que nous exerçons le métier de kinésithérapeute, nous sommes venus à L’IFSOR pour acquérir de nouvelles compétences, pour découvrir un nouveau champ d’action thérapeutique. Améliorer notre qualité de soin est un leitmotiv. Tout au long du cursus à l’IFSOR, nous travaillons avec une très grande rigueur notre gestuelle. Nous nous recentrons sur nos sensations au travers du patient. Dans toute thérapie, la prise en compte de l’autre est indispensable. Montrer une qualité de présence, une attitude humaine et empathique envers l’autre, afin de le considérer comme un être physique et sensible, est nécessaire, même indispensable, à l’instauration de la relation thérapeutique. 2.2. Le soin, définition : Le mot latin somniare a pu donner songer et soigner, à côté de songe, soin prend le sens de « action de songer à quelqu’un, attention, soin » [2] ou selon Le Larousse [3] : « Actes par lesquels on veille au bien-être de quelqu'un : Entourer ses hôtes de soins attentifs. » « Actes de thérapeutique qui visent à la santé de quelqu'un, de son corps : Les premiers soins à un blessé. » Le terme "soignant" vient du verbe "soigner" qui étymologiquement, vient du latin "soniare" qui signifie "s'occuper de" [2]. Le soin consiste donc à prêter de l’attention à un tiers dans l’objectif que cette personne aille mieux. 7 2.3. MODELE FONDAMENTAL OSTEOPATHIE STRUCTURELLE (MFOS) 2.3.1. Définition de l’ostéopathie L’ostéopathie est une médecine manuelle mise au point par Andrew Taylor Still aux USA au 19eme siècle : « elle repose sur l’utilisation du contact manuel pour le diagnostic et le traitement (…) Les ostéopathes utilisent une grande variété de techniques thérapeutiques manuelles pour améliorer les fonctions physiologiques et/ou soutenir l’homéostasie altérées par des dysfonctions somatiques (les structures du corps). (…) Les ostéopathes utilisent leur connaissance des relations entre la structure et la fonction pour optimiser les capacités du corps à s’auto-réguler et à s’auto-guérir » [4]. En ostéopathie le principe « l’artère est suprême » est énoncé, ce qui veut dire que nous cherchons à faire circuler les liquides dans les tissus, « faire circuler les liquides dans la matrice extra-cellulaire, où le tissu conjonctif permet de trouver la solution aux problèmes » [1]. 2.3.2. Définition et modèle fondamental de l’ostéopathie structurelle A l’IFSO Rennes, notre concept thérapeutique est basé sur l’ostéopathie structurelle : la structure génère la fonction. Sans structure il n’y a pas de fonction [1]. La fonction ne peut s’exprimer que secondairement à la présence d’une structure. Nous pouvons lever le bras car notre bras est composé d’un ensemble de muscles, tendons, fascias, ligaments, nerfs…. Les structures du corps, qu’elles soient musculaires, myo-fasciales, ligamentaires… permettent le fonctionnement du corps. 8 2.3.3. Le Tissu Conjonctif Les structures sont composées de deux types de tissus. Tout d’abord de tissus dit « nobles », propres à la fonction de l’organe : tissu épithélial, tissu musculaire et tissu nerveux. Mais elles sont également constituées en partie d’un deuxième type de tissu : le tissu conjonctif (TC) qui est un tissu de soutien et d’accompagnement [1] et a également un rôle d’échange et de support. Figure n°1 : les 4 différents types de tissus dans le corps : fonctions et exemples de localisation au sein de l’organisme [5] 9 2.3.4. La Lésion Tissulaire Réversible (LTR) Le tissu conjonctif peut entrer en état de lésion tissulaire réversible (LTR). La lésion se définit comme une perturbation des qualités de souplesse et d’élasticité du TC. Les qualités mécaniques et trophiques du TC sont donc altérées [1]. La LTR est « grosse, dure et sensible » lorsque l’on y touche : lors de nos tests nous recherchons une zone dense, avec un certain volume et une sensibilité confirmée par le patient. La lésion que nous travaillons est dite « réversible » car en manipulant, en redonnant ses qualités d’élasticité et de souplesse à la structure, elle va retrouver ses capacités antérieures. En outre, cette perturbation des qualités de la structure entraine une perturbation de la fonction. Il y a dysfonction lorsque la structure a changé d’état. 2.3.5. Condition d’installation de la LTR Si la structure n’est pas assez stimulée (hypo-sollicitée) dans l’espace et dans le temps, des LTR peuvent s’installer et le tissu verra alors ses qualités de souplesse et d’élasticité altérées. La LTR s’auto-entretien si le manque de uploads/Management/ ter-raynaud-y.pdf
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- Publié le Jui 10, 2022
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