Comment faire son examen de conscience La confession Auteur : abbé J. Olivier D

Comment faire son examen de conscience La confession Auteur : abbé J. Olivier Difficulté de lecture : ♦ Facile Remarque particulière : Comment bien faire son examen de conscience en vue de la confession ? Sommaire [masquer]  1 I. Petits rappels sur le sacrement de Confession (ou de Pénitence ou de Réconciliation )  2 II. Quelques conseils pour bien réaliser son examen de conscience  3 III. Quelques conseils pour recevoir le sacrement lui-même  4 Examen de conscience détaillé o 4.1 Avant de commencer cet examen, adresser à Dieu cette prière : o 4.2 Examen sur les commandements de Dieu  4.2.1 1er Commandement : « Tu adoreras Dieu seul et l’aimeras plus que tout… »  4.2.2 2ème Commandement : « Tu ne prononceras le nom de Dieu qu’avec respect… »  4.2.3 3ème Commandement : « Tu sanctifieras le jour du Seigneur… »  4.2.4 4ème Commandement : « Tu honoreras ton père et ta mère… »  4.2.5 5ème Commandement : « Tu ne tueras point… »  4.2.6 6ème et 9ème Commandements : « Tu ne feras pas d’impureté… » et « Tu n’auras pas de désir impur volontaire… »  4.2.7 7ème et 10ème Commandements : « Tu ne voleras pas… » et « Tu ne désireras pas injustement le bien d’autrui… »  4.2.8 8ème Commandement : « Tu ne mentiras pas… » o 4.3 Examen sur les commandements de l’Église o 4.4 Examen sur les péchés capitaux o 4.5 Examen sur les devoirs d’état  4.5.1 1. Devoirs personnels de chrétiens :  4.5.2 2. Devoirs envers le prochain :  4.5.3 3. Devoirs familiaux :  4.5.4 4. Devoirs professionnels :  4.5.5 5. Devoirs civiques : I. Petits rappels sur le sacrement de Confession (ou de Pénitence ou de Réconciliation) Un vrai chrétien a le souci constant de conserver son âme en état de grâce aux yeux de Dieu. Il sait, en effet, d’une part, que nul ne connaît ni le jour ni l’heure de sa mort et que, d’autre part, l’âme, pour être admise au bonheur parfait et éternel du Ciel, doit être entièrement purifiée du péché. C’est pourquoi il reçoit volontiers le sacrement de la Réconciliation. Par ce sacrement, on obtient la rémission de tous les péchés personnels (quelle qu’en soit la gravité) commis après le baptême. Ce pouvoir qu’avait le Christ, il l’a transmis à ses Apôtres quand, leur apparaissant après sa Résurrection, il leur a dit : Recevez le Saint-Esprit : les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez ; ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez (Jean, XX, 23). Ce pouvoir passa des Apôtres à leurs successeurs. Tout chrétien doit recevoir ce sacrement au moins une fois chaque année. Il comporte :  L’examen des fautes commises.  Le regret de les avoir commises (Contrition).  La résolution sincère de les éviter à l’avenir.  L’accusation des péchés, au moins graves, à un prêtre approuvé, tenant la place de Dieu.  L’absolution donnée par le prêtre au nom de Jésus-Christ.  L’accomplissement de la pénitence qu’il a imposée (Satisfaction). Le sacrement de pénitence produit notre propre mort au péché et notre résurrection à la vie en Dieu. Il prolonge ainsi notre baptême et nous prépare à l’eucharistie. Il doit laisser dans nos âmes une immense joie, car c’est un sacrement de vie. II. Quelques conseils pour bien réaliser son examen de conscience Par une courte prière, demander à Dieu et à Notre-Dame la grâce de bien connaître les péchés dont on est coupable. S’examiner sur les Commandements de Dieu et de l’Église ; les péchés capitaux ; les devoirs de son état. Pour aider le plus d’âmes possible, dont les besoins sont très divers, l’examen proposé ci-après est plutôt détaillé. Mais il est rappelé qu’en confession seule l’accusation des péchés mortels est obligatoire. Un péché est mortel quand, sachant pleinement que la matière en était grave, on l’a néanmoins commis avec un entier consentement. C’est alors une rupture d’amour avec Dieu. Et comme l’âme cesse ainsi d’être unie à Dieu - de qui elle tenait sa vie -, elle meurt surnaturellement : le péché a été "mortel" pour elle. L’examen terminé, demander instamment à Dieu, par l’intercession de la Vierge Marie, la grâce d’une vraie contrition des péchés commis et la ferme résolution de les éviter à l’avenir, conditions indispensables pour obtenir le pardon de ses péchés. Pour exciter en soi le regret de ses fautes, réfléchir durant quelques instants :  au redoutable châtiment du purgatoire ou de l’enfer que l’on a mérité ;  aux souffrances et à la mort que Jésus-Christ endura pour l’expiation de nos péchés ;  à la bonté d’un Dieu d’amour et de miséricorde, offensé par le péché qui a produit une rupture profonde, surtout s’il a été mortel. Puis, réciter lentement l’acte de contrition. III. Quelques conseils pour recevoir le sacrement lui-même Avant de rentrer au confessionnal, ou immédiatement en entrant, suivant la coutume, réciter le « Je confesse à Dieu… » Le Confiteor nous remet devant cette réalité du péché et nous fait accomplir le mouvement de « conversion » nécessaire, vers Dieu et vers les autres : Parce que nous nous sommes opposés à l’Amour tout-puissant, en cherchant à réaliser notre bonheur contre Lui ou sans Lui, nous disons : « Je confesse à Dieu tout-puissant » ; Parce que nous avons porté atteinte à l’œuvre de l’Incarnation et de la Rédemption, en nous séparant de tous ceux qui ont coopéré à cette œuvre, notamment de la Mère du Christ, nous disons : « Je confesse … à la Bienheureuse Marie toujours Vierge » ; Parce que nous nous sommes opposés à l’œuvre de lutte et de fidélité des anges, l’attente des martyrs, des prophètes de l’Ancien Testament, morts pour que le Règne du Messie se réalise, à l’œuvre des apôtres et des saints qui ont travaillé pour le Christ, nous disons : « Je confesse… à saint Michel (vainqueur du démon), à saint Jean Baptiste (dernier des prophètes), aux apôtres (représentés par saint Pierre et saint Paul), et à tous les saints » ; Enfin, parce que notre péché s’est opposé à toute l’Église et nous sépare des autres membres du Corps Mystique que le prêtre représente, en même temps qu’il tient la place de Jésus Christ, nous disons : « Je confesse… à vous, mon Père… ». Avant de commencer l’énumération des péchés, préciser : le temps écoulé depuis la dernière confession ; un oubli ou une dissimulation de péché grave dans celle-ci ; une ou plusieurs mauvaises communions (en état de péché grave) ; une omission de la pénitence donnée (volontaire ou non). Accuser sincèrement tous les péchés mortels que l’on a commis, avec leur nombre et les circonstances qui les ont modifiés (aggravés, allégés), comme par exemple, les péchés commis avec d’autres personnes qu’on a ainsi scandalisées, ou qu’on a entraîné au péché. L’accusation des péchés véniels n’est pas indispensable car on peut en obtenir le pardon par d’autres moyens que la confession, par exemple la prière, l’aumône, la pénitence… Pourtant, cette accusation est fort conseillée car, par le sacrement de la Confession, on obtient des grâces spéciales pour éviter ces péchés véniels à l’avenir. Dans le cadre de confessions régulières, on peut dire où l’on en est par rapport à son défaut dominant, ou par rapport à ses résolutions. Si l’on est troublé ou que l’on a peur, ou tout simplement si on hésite, on peut demander au prêtre de nous interroger, ou de nous renseigner sur la gravité d’un péché. Terminer par : « Je m’accuse de tous ces péchés, de tous ceux que j’aurais pu avoir oublié et de tous ceux de ma vie passée ; j’en demande très humblement pardon à Dieu, et à vous mon Père, pénitence et absolution si vous m’en jugez digne ». Ecouter avec attention le mot d'exhortation du prêtre. Avant l'absolution, bien regretter ses péchés, et réciter à cet effet l'acte de contrition : « Mon Dieu, j'ai un très grand regret de Vous avoir offensé, parce que Vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché Vous déplaît. Je prends la ferme résolution avec le secours de Votre sainte grâce de ne plus Vous offenser et de faire pénitence. » Après la confession, accomplir la pénitence imposée par le confesseur au plus tôt, afin de ne pas l’oublier ; remercier Dieu du pardon obtenu ; renouveler sa résolution d’éviter tout péché à l’avenir, surtout le péché grave. Examen de conscience détaillé Avant de commencer cet examen, adresser à Dieu cette prière : Mon Dieu, je vous supplie, par l’intercession de la Vierge Marie, de m’accorder la grâce de bien connaître tous les péchés dont je suis coupable. Faites qu’ensuite je m’en accuse avec un sincère regret de les avoir commis et une ferme volonté de les éviter à l’avenir et qu’ainsi j’en obtienne le pardon de votre miséricorde infinie. Ainsi soit-il. Examen uploads/Religion/ comment-faire-son-examen-de-conscience.pdf

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  • Publié le Aoû 10, 2021
  • Catégorie Religion
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