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wwwwwwwwwwwwwww TERMINALE LITTERAIRE Le mercredi 30 avril 2008 wwwwwwwww Note A

wwwwwwwwwwwwwww TERMINALE LITTERAIRE Le mercredi 30 avril 2008 wwwwwwwww Note Appréciation Dissertation. La conscience n’est-elle tournée que vers elle-même ? L’ACTE DE connaître implique l’existence de deux pôles, celui qui connaît — le sujet — et celui qui est connu — l’objet. Or l’être humain a la faculté de la conscience : il sait qu’il y a des existants qui ne sont pas lui. Cette faculté rend possible qu’il y ait de la connaissance : le sujet peut alors appréhender quelque chose de l’objet. Il s’ensuit que la conscience fait la liaison entre les deux pôles qui composent ce schéma. L’objet peut être considéré une étape du parcours de la conscience vers elle- même, le fait d’aller vers elle-même consistant en la réalisation de son essence, en l’expression de son autoréalisation en tant que conscience, ou on peut estimer que ce parcours est un déploiement, de la part de la conscience, de certains moyens pour saisir l’objet, qui serait ainsi déterminant de l’action de la conscience, qui ne saurait avoir du sens sans s’en mettre en fonction. Quels sont les enjeux des relations conscience-objets quant à la détermination de la hiérarchisation des lieux de priorités dans ce schéma conceptuel ? La conscience n’est-elle tournée que vers elle-même ou se définirait-elle de prime abord par en fonction de l’objet ? ÊTRE TOURNE EST se définir en fonction de. Cela suppose que la direction prise l’est à cause d’un facteur extérieur jouissant d’une valeur et/ou d’un pouvoir la plaçant au sommet d’une hiérarchie dont fait partie la chose qui s’y tourne. La conscience est toujours conscience de quelque chose : elle exprime une mise en rapport entre un sujet qui connaît et un objet sur lequel cet acte de connaître porte son action. En effet, l’action de la conscience suppose l’existence d’une relation multipolaire dans laquelle elle joue un rôle médiateur dont dépend la possibilité de savoir. La conscience est subséquemment à cheval entre des pôles distincts dont elle assure la dynamique. En jouant son rôle d’intermédiaire entre les multiples pôles de l’acte de connaître la conscience n’accomplirait que son essence à elle. Cette lecture estime qu’actualiser sa puissance d’être elle-même fait que la conscience ne soit tournée que vers elle-même. Il est évident qu’il est inconcevable que la conscience ne se mette en fonction d’elle-même lorsqu’elle est elle-même, si non elle ne pourrait point être elle-même ; elle serait une autre chose. Le rapport constitution-action exige que cette dernière soit fonction de la première afin de garantir la cohérence de l’ensemble ; de ce fait la conscience est forcément tournée vers elle-même. Ce qui n’est pas la conscience peut être considéré comme des accessoires lui permettant de se réaliser. Néanmoins être tourné vers ce qui n’est pas elle ne ferait-il pas logiquement partie de l’essence de la conscience et ignorer cet aspect de la question ne porterait-il pas atteint à la cohérence d’ensemble qui vient d’être justifiée ? Cette problématisation est fondé sur le fait que la conscience soit tournée vers ce dont elle est conscience. Si la conscience ne prend pas en compte les spécificités de l’objet de la connaissance elle ne peut pas en être consciente. Il ne se conçoit pas qu’il y ait de la conscience si l’objet de la conscience est ignoré ; cela relèverait de l’inconscient. En conséquence, il n’y a pas de conscience s’il n’y a pas d’objet à connaître. La conscience se tourne toujours vers l’extérieur, vers ce qui n’est pas elle, et la séparation de cet aspect de l’existence de la conscience de celui énonçant qu’elle est toujours tournée vers elle-même n’existe pas en réalité, n’étant qu’une construction mentale sans correspondant dans la réalité. L’OBJET COMME un accessoire de l’activité de la conscience ou comme ce dont la conscience se met en fonction : ceci est une alternative qui ne se tient pas. Dans son existence la conscience tient compte de sa propre essence en vu de sa propre subsistance en tant que conscience, et cela inclut la prise en compte de l’existence de ce dont elle est conscience, sans quoi elle se dénaturerait et devrait se voir octroyé une autre dénomination. uploads/Science et Technologie/ la-conscience-n-x27-est-elle-tournee-que-vers-elle-meme 1 .pdf