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HAL Id: tel-00353847 https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00353847 Submitted on 16 Jan 2009 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Différentes contributions aux lasers, à l’optique non linéaire, et à l’optique instrumentale Thierry Lépine To cite this version: Thierry Lépine. Différentes contributions aux lasers, à l’optique non linéaire, et à l’optique instru- mentale. Physique [physics]. Université Jean Monnet - Saint-Etienne, 2005. tel-00353847 Université Jean Monnet Pôle de l’Institut d’Optique à Saint Etienne Mémoire pour l’obtention du diplôme d’habilitation à diriger des recherches par Thierry Lépine « Différentes contributions aux lasers, à l’optique non linéaire, et à l’optique instrumentale » soutenue le 21 novembre 2005 devant le jury constitué de : Gérald Brun – UJM/LTSI - Rapporteur Joël Fontaine – INSA de Strasbourg - Rapporteur Yves Rabbia – Observatoire de la Cote d’Azur - Rapporteur Alain Brun – Institut d’Optique Pierre Laporte – UJM/LTSI 2 Thierry Lépine, HDR, 2005. Plan Introduction : ............................................................................................................................ 3 Partie A : Sources laser et optique non linéaire .................................................................... 4 I - Sources femtosecondes accordables : Amplification Paramétrique Optique (APO) femtoseconde .......................................................................................................................... 4 II - Sources nanosecondes accordables : Oscillation Paramétrique Optique (OPO) nanoseconde ........................................................................................................................... 7 1 - Cavité plan-plan ............................................................................................................ 7 2 - Cavité quasi-concentrique ............................................................................................. 7 3 - Cavité « courte » ......................................................................................................... 10 4 - OPO intra-cavité ......................................................................................................... 11 5 - Affinement spectral ..................................................................................................... 11 6 - Simulations numériques .............................................................................................. 14 Partie B : Applications des sources développées au laboratoire ........................................ 15 I - Phénomènes non linéaires ultrarapides dans les semi-conducteurs ................................. 15 II - Imagerie proche infrarouge dans les milieux diffusants ................................................ 17 1 - Sélection temporelle par porte ultrarapide amplificatrice ........................................... 17 2 - Sélection temporelle par tomographie optique cohérente ........................................... 20 Partie C : Imagerie haute résolution et haute dynamique ................................................. 24 I – Contexte général de ce travail ......................................................................................... 24 1 - Introduction ................................................................................................................. 24 2 - Problèmes à résoudre .................................................................................................. 24 3 - La coronographie interférentielle ................................................................................ 25 4 - Contraintes optiques associées .................................................................................... 26 5 - Les déphaseurs achromatiques .................................................................................... 27 II – Travail effectué jusqu’à présent .................................................................................... 30 1 – Coronographie interférentielle monochromatique à = 10 m ................................. 30 2 – Coronographie interférentielle polychromatique dans la bande (2 - 4 m) ............... 33 3 – Coronographie interférentielle polychromatique dans la bande (6 - 18 m) ............. 37 III – Prospective ................................................................................................................... 45 REMERCIEMENTS .............................................................................................................. 48 LISTE DES TRAVAUX ET PUBLICATIONS ................................................................... 49 Curriculum Vitae ................................................................................................................... 57 ACTIVITÉS D’ENSEIGNEMENT ...................................................................................... 58 LISTE DES MÉMOIRES ET DIPLÔMES DIRIGÉS ....................................................... 62 COPIES D’UNE SÉLECTION D’ARTICLES ................................................................... 66 3 Thierry Lépine, HDR, 2005. Introduction : J’ai soutenu ma thèse en 1991, au sein du groupe d’optique non linéaire de l’Institut d’Optique (groupe dirigé par le professeur Alain Brun). Le sujet était : "Étude et réalisation de lasers solides à modes couplés (YAG dopé néodyme et saphir dopé titane), compression d'impulsions". Au cours de ces travaux, j’ai travaillé sur la conception et le développement de nouvelles sources laser à impulsions très brèves (picosecondes et femtosecondes). En particulier, à cette époque, l’apparition du laser à saphir dopé titane femtoseconde est apparue très novatrice pour tous les laboratoires concernés. Il s’agissait de la première thèse soutenue en France sur ce sujet. En 1991 et 1992, j’ai travaillé (en CDI) à Thales Optronics (Guyancourt), au sein de la direction scientifique. Je me suis intéressé aux développements des radars laser, ainsi qu’aux nouvelles sources « laser » basées sur les effets paramétriques. En octobre 1992, j’ai été recruté comme maître de conférences au sein de l’ École Supérieure d’Optique. J’ai tout naturellement poursuivi le développement de nos sources laser et leurs adaptations aux besoins de nos recherches menées dans le cadre de l’étude des propriétés optiques non linéaires de différentes classes de matériaux. Avec l’équipe, nous nous sommes donc attachés à améliorer leurs performances, notamment en leur apportant une plus grande fiabilité pour qu’elles deviennent réellement des outils pour nos expériences. Les nouveaux besoins en longueurs d’onde qui ne pouvaient pas être issues directement d’un laser m’ont conduit à m’intéresser aux effets non linéaires, et plus particulièrement au mélange à trois ondes (amplification et oscillation paramétrique), en régime femtoseconde puis nanoseconde. Ces nouvelles sources ont conduit à des applications originales. En particulier, l’étude de l’amplification paramétrique en régime femtoseconde a débouché sur la possibilité de voir à travers les milieux diffusants. Nous avons aussi utilisé ces sources pour étudier la dynamique femtoseconde de films minces de VO2. En 1999-2000, j’ai eu l’opportunité de rejoindre en tant « qu’opticien expert » un groupe de travail consacré à la mission spatiale Darwin (coronographie interférentielle). Ce groupe ne comprenait pas d’opticien instrumentiste, et les compétences que j’avais acquises à travers mes enseignements se sont révélées de plus en plus utiles. J’ai donc progressivement abandonné ma première activité « lasers, optique non linéaire et applications », pour m’investir de plus en plus dans l’équipe « exoplanètes » dirigée par Alain Léger, à l’Institut d’Astrophysique Spatiale (IAS) d’Orsay. En septembre 2003, j’ai quitté Orsay, pour venir travailler à plein temps au sein de la nouvelle antenne de l’Institut d’Optique, à Saint Étienne. Cette mobilité m’a conduit à modifier totalement mon service d’enseignement et, étant le seul permanent sur place, j’ai endossé de plus en plus de responsabilités administratives. J’ai néanmoins poursuivi ma collaboration avec IAS, et commencé mon intégration au sein du laboratoire TSI (Traitement du signal et Instrumentation, UMR 5516). Je dispose depuis début 2005 de fonds en provenance de la DRRT, qui m’aideront à démarrer une activité expérimentale d’ici à la fin 2005, sur une thématique liée à l’imagerie haute résolution et haute dynamique. En particulier, une nouvelle collaboration avec l’Observatoire de la Côte d’Azur est sur le point de démarrer. Cette synthèse des travaux auxquels j’ai participé comprend trois parties : une première sur les sources laser et l’optique non linéaire, une deuxième sur les applications des sources développées au laboratoire et enfin la dernière sur l’imagerie haute résolution et haute dynamique. 4 Thierry Lépine, HDR, 2005. Partie A : Sources laser et optique non linéaire À l’époque (92-94), la qualité des cristaux non linéaires avait beaucoup progressé et il était envisageable d’utiliser les effets paramétriques optiques pour étendre en longueur d’onde les performances des sources laser. Nous avons donc étudié des amplificateurs paramétriques optiques femtosecondes dans le visible et des oscillateurs paramétriques optiques haute cadence dans l’infrarouge (l’effet paramétrique ou mélange trois ondes est le processus par lequel trois ondes (la pompe, le signal et le complémentaire ou idler) interagissent en échangeant de l’énergie. Cette interaction est en général réalisée dans un cristal biréfringent. Dans le cas de l’amplification paramétrique, le cristal est utilisé seul et l’onde signal peut être amplifiée par l’onde de pompe. Dans le cas de l’oscillation paramétrique, le cristal est placé dans une cavité où les ondes signal et (ou) complémentaire vont osciller. I - Sources femtosecondes accordables : Amplification Paramétrique Optique (APO) femtoseconde Dans le but de poursuivre le développement des sources femtosecondes, nous avons décidé de construire une nouvelle source à l’état solide et accordable en longueur d’onde dans le visible. À l’époque, de telles sources commençaient à apparaître dans l’infrarouge, mais l’accordabilité dans le visible n’avait jamais été démontrée. Nous disposions de notre chaîne laser à saphir dopé au titane femtoseconde (oscillateur + amplificateur régénératif). Cette source produisait des impulsions de 2 mJ à 780 nm () avec une durée de 100 fs et une cadence de 20 Hz. Le montage est décrit sur la figure 1. Le 1er cristal de BBO (Béta Barium Borate ou -BaB2O4) servait à doubler en fréquence notre chaîne laser amplifié. Le faisceau bleu à 390 nm (2 x ) était dirigé via les miroir M1 et M7 vers le générateur pour lequel il servait de pompe. Le reliquat d’infrarouge non doublé était renvoyé via M2 dans le cristal doubleur. Le second faisceau bleu obtenu était dirigé via M3 et M8 vers l’amplificateur pour lequel il servait de pompe. Les énergies des impulsions bleues étaient voisines de 300 J pour les 2 faisceaux. Après avoir traversé le 2eme cristal de BBO (étage générateur), l’onde de pompe créait une onde signal, dont la longueur d’onde était comprise entre 390 et 780 nm (il se créait aussi une onde complémentaire, mais sans intérêt pour nous). Ces 2 ondes pompe et signal étaient séparées grâce au miroir dichroïque M4 et réinjectées dans le cristal de BBO via M5 et M6. Ainsi, l’onde signal subissait une première amplification. Puis ce faisceau signal pré-amplifié était dirigé vers l’étage amplificateur où il interagissait avec le second faisceau de pompe afin de subir une nouvelle amplification. Plusieurs effets parasites durent être uploads/Science et Technologie/differentes-contributions-aux-lasers-a-l-x27-optique-non-lineaire-et-a-l-x27-optique-instrumentale.pdf
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- Publié le Mar 25, 2021
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