D A N S C E N U M É R O I N T H I S I S S U E M I L I TA R I S E R L’ A N T H R

D A N S C E N U M É R O I N T H I S I S S U E M I L I TA R I S E R L’ A N T H R O P O L O G I E P p . 6 - 1 0 U N I V E R S I T É D E L A S A S K AT C H E WA N P p . 11 - 1 3 A N N O N C E S D E L A C A S C A P. 1 3 Continued/Suite Page 2 A P E R Ç U D E T E R R A I N P p . 1 4 - 1 7 L I V R E S E N B R E F P p . 1 8 - 2 1 S A L I S B U RY AWA R D P. 4 U N I V E R S I T Y O F S A S K AT C H E WA N P p . 11 - 1 2 C A S C A A N N O U N C E M E N T S P. 1 3 F I E L D N O T E S P p . 1 4 - 1 7 B O O K N O T E S P p . 1 8 - 2 1 T H E C A N A D I A N A N T H R O P O L O G Y S O C I E T Y N E W S L E T T E R L E B U L L E T I N D E L A S O C I É T É C A N A D I E N N E D ’ A N T H R O P O L O G I E C U L T U R E C U L T U R E CASCA - CULTURE 2008/2009 When I first began teaching at the University of Alberta in 1969, Canadian Anthropology was, apparently comfortably, parked within the Canadian Sociology and Anthropology Association that in turn met under the broad umbrella of the Canadian Learned Societies. On the one hand, it struck me as terribly impersonal and unspecific to my burgeoning sense of disciplinary identity. On the other hand, there seemed broad possibilities for interdisciplinary crossings-over that I already valued. In my case, these have been linguistics, critical theory, ethnohistory, (qualitative) demography, Native Studies, Canadian Studies, and ecosystem health. I found myself a three-way minority within the CSAA – as a woman and an anthropolo- gist from Western Canada. Only a few years later, representatives of subdisciplines and departments met under the auspices of the National Museum of Man (now the Canadian Museum of Civilization) to discuss a perhaps inevita- ble segmentary fissioning. The late Sal Weaver proposed an ambitious federation of anthropological sciences, but our colleagues in linguistics, physical anthro- pology and archaeology were wary of compromising their emerging autonomy and we were left with the Canadian Ethnology Society and the promise of an ongoing welcome from the CSAA for those who wanted to retain dual disciplinary citizenship. We’ve come a long way since then: we r e c l a i m e d t h e n a m e C a n a d i a n Anthropology Society (CASCA) in 1990 under the leadership of Michael Asch. The CSAA finally read us out of their ranks – perhaps a recognition of our professional maturation or perhaps just frustration at how few of us actively maintained a professional foot in both sociological and anthropological camps -- despite the long heritage of large joint departments (British Columbia, Carleton) and departments focusing solely on socio-cultural anthropology (York, Calgary, Simon Fraser). TULIPS IN BLOOM, CASCA CONFERENCE, OTTAWA 2008 Lorsque j’ai commencé à enseigner à l’Université d’Alberta en 1969, l’anthropologie canadienne était apparemment confortablement installée au sein de la Société canadienne de sociologie et d’anthropologie (SCSA), soit une association qui à son tour était sous la gouverne des Sociétés savantes canadiennes. D’un côté, considérant la floraison de mon appartenance disciplinaire, cette situation me paraissait floue et impersonnelle. De l’autre toutefois, j’estimais que cet état de fait rendait possible une interdisciplinarité que j’estimais de valeur. En ce qui me concerne, ces disciplines étaient la linguistique, la théorie critique, l’ethnohistoire, la démographie (qualitative), les études autochtones, les études canadiennes et les études sur les écosystèmes et la santé humaine. Je me trouvai trois fois minoritaire au sein de la SCSA : j’étais femme, anthropologue et de l’Ouest canadien. Or quelques années plus tard, des représentants des sous-disciplines et de départements se rencontrèrent, sous les auspices du Musée national de l’Homme (maintenant le Musée canadien des civilisa- tions), pour discuter d’une sécession éventuellement inévitable. La défunte Sal Weaver proposa un plan ambitieux pour la fondation d’une fédération des sciences anthropologiques. Nos collègues en linguistique, en anthropologie physique et en archéologie se méfièrent néanmoins de cette proposition, ne voulant pas compromettre leur autonomie grandissante. Nous dûmes donc nous accommoder d’une Société canadienne d’ethnologie et de la promesse que nous serions toujours les bienvenus au sein de la SCSA pour ceux qui préféreraient maintenir leur double allégeance disciplinaire. Nous avons fait beaucoup de chemin depuis lors : sous la tutelle de Michael Asch, nous avons en effet réclamé le nom de Société canadienne d’anthropologie (CASCA) en 1990. La SCSA nous a finalement exclue de ses rangs, peut-être en reconnaissance de notre maturité professionnelle ou tout simplement étant donné la frustration qu’il reste si peu d’entre nous nous qui préserve un pied M I L I TA R I Z I N G A N T H R O P O L O G Y P p . 6 - 1 0 M E S S A G E F R O M T H E P R E S I D E N T P p . 1 - 3 C A S C A E X E C U T I V E P. 3 P R I X S A L I S B U RY P. 4 L’ E X É C U T I F D E L A C A S C A P. 3 M E S S A G E D E L A P R É S I D E N T E P p . 1 - 3 C U L T U R E C U L T U R E PAT R I M O I N E C A S C A H E R I TA G E Continuation from page 1/Suite de la page 1 D E V E N E Z M E M B R E ! H T T P : / / W W W. C A S - S C A . C A B E C O M E A M E M B E R ! professionnel dans les deux camps (anthropologique et sociologique). Et ceci malgré un patrimoine partagé de départements réunissant à la fois la sociologie et l’anthropologie (UBC, Carleton), et l’existence de départements mettant uniquement l’accent sur l’anthropologie socioculturelle (York, Calgary, Simon Fraser). En tant qu’historienne de l’anthropologie canadienne, ce cadre me semble important pour la CASCA et pour la pertinence de cette association à la pratique anthropologique au Canada. Julia Harrison et moi avons rassemblé des collègues pour discuter de l’hétérogénéité des potentielles revendications identitaires des « anthropologues canadiens » (UBC Press 2006). Tout comme nos effectifs, les contributeurs se sont centrés sur l’anthropologie socioculturelle, mais ce tout en soulignant les liens qui néanmoins existent entre cette sous-discipline et les autres sous- disciplines ou disciplines connexes des sciences sociales et des lettres. Mais de manière encore plus importante, il y a une reconnaissance dans c e s c o n t r i b u t i o n s c o n c e r n a n t l’impossibilité d’extraire des histoires le plus souvent extrêmement diverses de nos pratiques contemporaines. Il y a en effet des anthropologues qui enseignent ou qui font de la recherche dans des institutions canadiennes; d’autres qui sont nés au Canada ou qui ont reçu leurs plus hauts diplômes ici. Il y a aussi des anthropologues d’ailleurs qui ont fait leurs études de terrain ici au Canada. En fait les anthropologues travaillent en divers milieux disciplinaires, très souvent au sein d e t o u s n o u v e a u x g r o u p e s interdisciplinaires, soit des groupes qui, lorsque j’étais au tout début de ma carrière, étaient inconcevables. L’anthropologie canadienne est donc, selon mon point de vue, très unique parmi les traditions disciplinaires nationales, en ce qu‘elle constitue plus généralement un reflet de notre identité nationale au sein de la uploads/Societe et culture/ casca-hts.pdf

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