Le quotidien 100 % foot M a r d i 2 m a r s 2 0 1 0 N ° 2 4 1 2 p r i x 2 0 D A
Le quotidien 100 % foot M a r d i 2 m a r s 2 0 1 0 N ° 2 4 1 2 p r i x 2 0 D A F R A N C E 1 . 6 E U R O - I S S N 1 1 1 OFFICIEL, LACEN est là Ses premières phrases à la télé algérienne «Je suis heureux et content» Hier, à son arrivée, il s’adresse aux photographes en levant le pouce. Tout est OK. Djebbour, le baroudeur, est de retour Yebda est heureux à Alger Ziani répond à ses fans Mansouri et Bougherra posent pour le plaisir des supporters Zidane et Belloumi font le show Djebbour-Chadli se congratulent sous les regards de Ziani, Abdoun et Belhadj ANTAR arrivera aujourd’hui LACEN aux entraînements cet après-midi HALLICHE : «Je ne jouerai pas contre la Serbie» Compétition édition du mardi 2 mars 2010 2 ALGER REÇOIT SES STARS C’est devant l’entrée qui donnait au salon d’honneur de l’aéroport que les policiers ont fermé le passa- ge aux journalistes. Un officiel est venu inscrire les noms des journa- listes et le journal pour qui ils tra- vaillent. «C’est un bon signe, ils vont nous laisser entrer», disait un confrère, tout heureux de pouvoir faire son travail normalement. Le responsable est parti après qu’il nous est demandé de patienter le temps de communiquer à son res- ponsable notre nombre et surtout inscrire tous les noms des personnes qui pénétreront à l’intérieur du salon. Pendant cela, quelques sup- porters algériens étaient arrivés, drapeau à la main, pour accueillir eux aussi les joueurs algériens. 11h, On annonce l’arrivée de Zidane Une heure après, l’agent de l’ordre chargé de sécuriser l’entrée nous ordonne de quitter le parking du salon d’honneur. «Désolé, vous allez tous sortir… C’est un ordre, personne ne doit rester ici», nous a- t-il dit. Bien sûr, on a exécuté son ordre, tout en contestant cette déci- sion qu’on trouvait tous inexpli- cable. Quelques minutes après, on voit, mais de loin, à travers le por- tail de l’entrée, Zidane, accompa- gné de quelques joueurs et de leurs familles. Ils sont montés dans des v é h i c u l e blin- dés aux vitres fumées, et ils sont sortis. A ce moment bien précis, quelques journalistes ont perdu les pédales et ont décidé carrément de quitter les lieux. «A quoi ça sert de rester ici ? Vous avez vu comment ils sont passés ? Ils n’ont même pas ralenti…», disait l’un deux, furieux de n’avoir pas pu parler à Zizou et surtout de ne pas avoir fait son tra- vail qui était de prendre des photos de ces stars mondiales qui, pour cer- tains, visitent l’Algérie pour la pre- mière fois de leur vie. 12h30, Magic, Mansouri, Halliche et Matmour arrivent Ce début décevant et pas du tout prometteur d’une journée de travail qui s’annonçait pourtant chargée ne nous a pas découragés. On s’est dit : «Pour nos joueurs, ça sera autre chose…» Puis, on a eu une rumeur qui disait que les joueurs algériens ne vont pas passer par le salon d’honneur, mais qu’ils vont passer avec la foule, au milieu des autres voyageurs. Une fois à l’intérieur de l’aéroport, on a décidé de rester là et d’inspecter les lieux. On a demandé aux policiers qui nous ont informés que quarte joueurs étaient arrivés et qu’ils allaient sortir, comme l’ont fait les Français, par le salon d’hon- neur. Bien entendu, nous sommes allés en courant vers le salon, tout en espérant entrer cette fois-ci pour voir et parler à nos joueurs. Mais non, les mêmes ordres ont été don- nés aux policiers devant l’entrée du salon. «Désolé, ce sont les ordres, je ne peux pas vous laisser entrer», nous disait leur chef. Dégoûtés par toutes ces mesures et protocoles, la plupart des journa- listes ont quitté les lieux. Ceux qui sont restés ont eu droit à un arrêt de 20 secondes pour prendre quelques photos, et puis, ils sont partis. Le geste de Bougherra Avant que les quatre joueurs algé- riens, à savoir Bougherra, Halliche, Mansouri et Matmour ne quittent le salon d’honneur, il y avait le deuxième groupe de joueurs fran- çais qui étaient arrivés en même temps que nos joueurs. Le Bœuf et compagnie ont quitté eux aussi les lieux sous escorte. Quant aux nôtres, c’est à bord d’un véhicule de la FAF qu’ils l’ont fait. Au moment où ils sont arrivés devant les journa- listes, Bougherra demanda au chauffeur de s’arrêter, ce que fut. Il a salué les journalistes et les a invi- tés à prendre quelques photos et faire quelques déclarations flash, avant de s’excuser : «Il faut qu’on parte maintenant», disait-il genti- ment. Un geste fortement apprécié par l’ensemble des photographes et journalistes présents. 14h30, Yebda, le sympathique est arrivé Fatigué de courir dans tous les sens, et pour rien, on a décidé de quitter l’aéroport, mais pas pour longtemps, puisque des joueurs étaient attendus pour l’après-midi. On est revenus aussitôt à notre place, c’est-à-dire à l’extérieur du salon d’honneur. La première chose que nous avons remarquée, c’est qu’ils ont changé le policier, ce qui était prometteur pour nous. Mais bientôt, nous décou- vrons que les policiers changent, mais les ordres restent les mêmes. Toujours pas d’accès aux journalistes. «On comprend pour Zidane, sa famille et ses amis… mais nos joueurs… c’est vraiment incompréhensible…», dira un photographe au policier. Bien sûr, ce dernier n’a rien voulu savoir. Avec le temps, on a fini par accepter ce sort. On est allés s’as- soir à l’abri du soleil, attendant les joueurs restants et espérant qu’ils auront la même attitude que Magic. Il est 14h20, on annonce l’arrivée de quelqu’un… C’est Hassan Yebda. Le sociétaire de Portsmouth est sorti du salon à 14h30. Et comme Bougherra, le sympathique Hassan a demandé au chauffeur de s’arrêter. Les photographes et jour- nalistes ont encerclé la voiture qui transportait notre milieu de terrain. Hassan a fait preuve de beaucoup de patience. Tout sourire, il a pris des photos avec tout le monde. Quelques petits enfants ont réussi à lui toucher la main. Yebda s’est excusé, il n’a fait aucune déclara- tion, il se contentait de dire, oui… et non… 15h30, une Golf GTI pour Ziani et Djebbour Une heure plus tard, c’était au tour de Ziani et Djebbour de débar- quer. Les deux joueurs sont très proches. Ils ont décidé de faire appel à un ami pour les transporter. Hamid, l’ami de ces joueurs, est venu à bord de sa Golf GTI. Et à sa sortie, Ziani, qui était assis à l’avant, demanda lui aussi à son ami de s’arrêter un moment par respect aux journa- listes qui étaient assis là à les attendre. Il a ouvert la vitre, les flashs des appareils photos venaient de partout. Il a touché la main aux quelques personnes qui étaient proches de lui, Djebbour fit la même chose. On a essayé d’arra- cher une déclaration à l’un d’eux, surtout Djebbour, qui était loin de la sélection depuis un bon moment. Ziani a carrément refusé de faire de déclarations. Quant à Djebbour, il s’est contenté de sourire, en tou- chant la main aux garçons et aux filles qui étaient là avec nous depuis le matin à attendre leurs idoles. 19h40, Lacen, Ghezzal et Meghni, le protocole présidentiel Ce n’était pas fini, puisque le vol du très attendu Mehdi Lacen n’arri- vait qu’à 19h. Une heure avant, tous les journalistes et photographes étaient là à attendre Lacen, Meghni et Ghezzal. Le vol a apparemment fait un retard. Il est 19h30 lorsque le policier nous annonça son arrivée. 10 minutes plus tard, le cortège est sorti sous escorte, à l’intérieur du véhicule aux vitres teintées, on aperçoit Lacen, Meghni et Ghezzal. Cette fois-ci, le chauffeur ne s’est pas arrêté, au contraire, il a accélé- ré. On a attendu tout ce temps pour voir l’ombre de Lacen qui n’a esquissé aucun geste, il s’est contenté de regarder… A. B. ✩ ✩ ✩ ✩ ✩ ✩ ✩ ✩ ◗ Madjid Bougherra, Karim Matmour, Rafik Halliche et Yazid Mansouri étaient les premiers à arriver hier. Ils ont atterri à l’aéroport Houari Boumediène à 12h30. Nombreux furent les journalistes et photographes à l’accueil des stars qui venaient d’Europe. Au programme, l’arrivée des joueurs français qui ont remporté la Coupe du monde 98, à leur tête Zinedine Zidane. Mais aussi, il y avait les joueurs algériens évoluant dans les championnats européens, mais surtout Medhi Lacen qui allait poser ses pieds pour la première fois de sa vie sur le sol algérien. Les journalistes ont donc préparé leurs dictaphones, les photographes, leurs appareils et objectifs. Ça promettait une journée chargée pour les hommes de la presse nationale. ✍ Par Amirouche Boudjedou 3 Compétition édition du mardi 2 mars 2010 C’est un Lacen très décontracté qu’on a vu hier à l’aéroport. On ne sait pas si c’est la présence de Ghezzal et Meghni à ses côtés qui l’a mis dans cet état, mais une chose est sûre, uploads/Sports/ edition-du-02-03-2010.pdf
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- Publié le Mai 23, 2021
- Catégorie Sports
- Langue French
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