Mon projet pour demain 2 3 À Bernard DASSIER, qui m’a honoré de sa confiance en

Mon projet pour demain 2 3 À Bernard DASSIER, qui m’a honoré de sa confiance en me donnant ma première chance en politique 4 5 Thierry NASCIET1 Le petit portésien que j’étais a découvert avec bonheur le sport au sein des écoles municipales de notre belle ville. Elles doivent être absolument maintenues car elles sont pour beaucoup d’enfants et de jeunes, un moyen facile et peu onéreux de s’initier à différents sports. En revanche, tout est à construire en matière de compétition et de suivi de jeunes talents. En effet, les jeunes Portésiens « repérés », doivent être aidés par la municipalité. Cela passe par des installations adaptées à la compétition et un soutien matériel comme la prise en charge des déplacements ou de matériels qui serait déjà un signe d’encouragement. Répondre aux besoins des sportifs en compétition, c’est aussi les accompagner pour atteindre le haut niveau tout en restant dans leurs clubs d’origine. C’est quelque part un juste retour sur investissement réalisé par la collectivité depuis de longues années. L’idée est de ne pas pousser nos jeunes talents à quitter le sérail dès lors qu’ils « éclosent ». Si le départ devient indispensable pour atteindre la maturité, alors que tous les acteurs de la commune ayant participé à cette éclosion soient fiers de leur contribution. À titre personnel, j’ai souffert de ne pas pouvoir pratiquer dans ma commune la pelote basque au niveau qui était le mien et qui allait faire de moi un champion du monde. Le sport pour tous va dans le sens de la justice sociale. Les sports de compétition et de haut niveau sont pour les communes un moyen de communication 1 1988 Vice champion du monde espoirs / 1994 Champion du Monde Seniors / 1998 Médaille de bronze championnat du monde seniors / 1995 et 2002 champion de France / 2002 Vice Champion du monde Seniors / plusieurs fois Vice Champion de France. Responsable Régional Société Services informatiques. 6 particulièrement valorisant : ils créent du lien et une identité forte, si nécessaire à nos villes périphériques de grosses agglomérations. Ne les opposons pas, en soutenant la liste d’Eric Gautier, j’ai le sentiment que nous allierons enfin le sport pour tous et le sport de haut niveau ! 7 Serge MARSOLAN1 En apportant mon soutien à la liste d’Eric Gautier, j’ai envie de dire aux Portésiens que le sport doit être un plaisir pour les enfants, un moyen de trouver un équilibre en jouant selon des règles bien précises tout en respectant les arbitres et tout l’environnement d’adultes formateurs (souvent bénévoles). Peu importe le sport pratiqué pourvu qu’il soit à la hauteur de l’espérance de l’enfant, qu’il soit au niveau de ses possibilités pour ne pas le décourager, avec au bout de l’effort la compétition. Elle est indispensable tant elle permet de dépasser ses propres limites au contact de l’autre. Tout au long de ma vie, le sport a été pour moi, l’ancien joueur de rugby à treize et international, un bonheur. Je veux continuer, à soixante-trois ans, à transmettre ma passion et à amener ma pierre à l’édifice du sport, cette école de la vie, surtout auprès des plus jeunes. On ne peut pas laisser les jeunes désoeuvrés le samedi et le dimanche, pendant les vacances, alors qu’ils seraient bien mieux dans un stade, dans un club sportif, à déve-lopper un certain goût de l’effort et le plaisir d’activités collectives. C’est aux parents de donner l’envie à leurs enfants de pratiquer un sport de loisir ou de compétition. C’est aussi à la commune de communiquer sur les bienfaits de cette pratique et, par une politique volontariste, de mettre des structures, des éducateurs 1 International junior rugby à XV. Sélection France B à XV. International A à XIII / 24 sélections de 1969 à 1975. Champion de France 1970 et 1974 avec le RC Saint- Gaudens XIII. Vainqueur de la coupe de France. En coupe du monde, il réalisa un exploit rarissime le 25 octobre 1970 contre la Nouvelle-Zélande : un essai de 100 mètres (Guinness des records). Retraité du Crédit Agricole de Portet-sur-Garonne. 8 formateurs, bénévoles ou pas, à la disposition du plus grand nombre. L’envie de se dépenser sur un terrain, dans une salle de sport, ne devrait pas se limiter à une après-midi ou deux par semaine. Portet-sur-Garonne doit en plus du sport-loisir pour sa jeunesse, l’inciter aux sports de compétition tant pour les besoins des clubs que pour la renommée de la ville. C’est au maire d’insuffler cet élan sportif ! 9 Qu’est-ce qu’un politique ? « C’est une femme ou un homme capable de représenter ses pairs, ses concitoyens, de les écouter, et en mesure de proposer des solutions adaptées. C’est un visionnaire au service de la collectivité, non inféodé à un quelconque parti politique, privilégiant le bon sens et le discernement. Un être assez fort moralement pour insuffler la direction d’un projet dédié au bien-être d’une commune, de son aura départementale et nationale… » Eric Gautier 10 11 Depuis mon arrière-grand-père, venu de Nijar en Andalousie avant la guerre civile espagnole, ma famille a vécu à Portet-sur-Garonne et travaillé dans ses environs. Mon arrière-grand-père travaillait à l’ONIA (AZF) dans le service de maintenance élec- trique, mon grand-père y était comptable, mon père y travailla aussi, comme bon nombre d’habitants d’ici. Il exerçait dans le service de maintenance mécanique. Ma mère, originaire de Saint-Girons en Ariège, était secrétaire de direction dans l’Education Nationale au sein d’une école d’enseignement supérieur à Toulouse, fonctionnaire, tout comme mon grand-père maternel, cheminot à la SNCF. J’ai vu le village de Portet devenir une ville, perdre peu à peu sa configuration rurale, avec l’ajout de quartiers, de cités pavillonnaires et la création de ses zones commerciale et industrielle. Alors que Carrefour était déjà bâti, je regardais, enfant, depuis la maison de mes grands-parents, le long de la voie ferrée, à proxi-mité du centre commercial, les premiers bulldozers détruire un environnement rural pour construire la rocade, le pont de Carrefour et les aménagements autoroutiers… J’ai grandi avec le Portet-sur-Garonne d’aujourd’hui en acquérant une autre vision de cette réalité, plus terre à terre, plus politique. 12 Vous m’avez peut-être alors aperçu lors de mes débuts en 1993 auprès du docteur Bernard Dassier, je m’engageais pour la première fois à ses côtés. En 2001, Bernard Dassier nous quittait brusquement trois mois avant les élections municipales. Anne- Marie Dassier, sa femme, a alors courageusement poursuivi la campagne : je l’ai accompagnée et nous siégeons au sein du conseil municipal depuis 7 ans. Au cours de ces années d’opposition, j’ai appris ce que représentait la gestion d’une commune, ses particularités. Je transposais sur le terrain communal ce que j’avais déjà développé durant mes années d’études et mes activités professionnelles. Je retrouvais le même plaisir au contact des habitants de Portet-sur-Garonne que lors-que j’animais l’association des étudiants en sciences, que je venais de créer au sein de l’université Paul-Sabatier. Cette association, projet à l’origine local, a connu un retentissement sur le plan national en fédérant d’autres énergies. J’animais parallèlement une radio associative locale : cette expérience me permet aujourd’hui de diriger sur internet, une radio spécialisée dans la prévention et l’éducation de la santé des jeunes. Cette activité est cohérente avec mon activité professionnelle de directeur général de mutuelle protégeant 90 000 personnes. S’impliquer, s’intéresser à la vie collective et asso-ciative représente depuis toujours le besoin fondateur de ma raison d’agir. Cet engagement auprès des autres m’a aussi été transmis par des exemples familiaux. Notamment celui de mon grand-père qui participait bénévolement (dans le club de l’entreprise) aux diverses disciplines sportives du Toulouse Athlétique Club (TAC) dont il 13 reçut une distinction honorifique du Ministère de la jeunesse et des sports. Ma démarche visera à améliorer le « bien-vivre » des Portésiens en maintenant les bonnes réalisations des municipalités précédentes et en améliorant la qualité de vie dans tous les quartiers, notamment dans ceux quelque peu délaissés. La commune a été contrainte de sacrifier beaucoup d’espaces verts pour faire naître de nouveaux quartiers, malheureusement sans se préoccuper du lien entre ces entités devenues cités- dortoirs. Là se révèle l’échec des différentes municipalités, plus comptables en taxes foncière, d’habitation et professionnelle qu’en bien-être. Elles n’ont pas su conserver un équilibre entre le développement économique et le cadre de vie. Etrangement, lorsque l’on parle de notre belle cité dans les communes environnantes et même dans le département, vient aussitôt à l’esprit de tous un repère fort : l’immense Carrefour. Notre ville a perdu son identité. Il est temps qu’elle la retrouve. Il est temps de recréer une convivialité forte, un centre-ville dynamique, des quartiers en lien les uns avec les autres, en stimulant l’envie de se rencontrer, d’échanger. Il est certain que l’usure du temps a fait son œuvre. Depuis trente ans maintenant, une majorité ronron-nante « règne », parfois loin des réalités quotidiennes, déniant aussi les problèmes récurrents de notre ville. Les Portésiens attendent une vraie prise en compte de leurs demandes : la sécurité des rues et de leur habitat, un uploads/Sports/livre-eric-gautier-portet.pdf

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  • Publié le Mai 27, 2021
  • Catégorie Sports
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